Amnesty International, c’est un peu cette vieille dame qu’on écoute attentivement aux dîners de famille. Elle est sage, impartiale, les idéologies ne semblent pas avoir de prise sur elle. Sauf que, dans la réalité, ces dîners de famille sont des crises internationales, et ceux qui écoutent sont des dirigeants, des journalistes et des civils en attente de réponses.Depuis sa création, en 1961, par l’avocat britannique Peter Benenson, l’organisation de défense des droits humains est devenue incontournable. Parmi ses contributions : l’abolition de la peine de mort au Burkina Faso et dans l’Etat de Washington, la dépénalisation de l’homosexualité en Inde, l’abrogation d’un article de la Constitution irlandaise qui interdisait l’avortement, sans compter la libération de centaines de personnes injustement emprisonnées.Toutes ces victoires ont été obtenues dans le respect de trois valeurs cardinales : solidarité, indépendance, impartialité. Mais ce triptyque moral, couronné d’un prix Nobel de la paix en 1977, semble avoir pris du plomb dans l’aile. Les événements tragiques qui se déroulent au Proche-Orient faisant office de révélateur. Certes, l’ONG a dénoncé les crimes commis par le Hamas contre la population civile israélienne. Mais comment interpréter la présence de la branche d’Amnesty International à Harvard parmi les signataires, aux côtés de plusieurs associations de la prestigieuse université, d’un communiqué présentant Israël, au lendemain de l’attaque du Hamas du 7 octobre, comme responsable de “toutes les violences qui se déroulent” ? Comment comprendre, aussi, l’incapacité du président d’Amnesty International France, Jean-Claude Samouiller, à qualifier le Hamas de “groupe terroriste” ? Pourquoi la secrétaire générale de l’ONG, Agnès Callamard, persiste-t-elle à dire au micro de Franceinfo, le 10 novembre, que “le terrorisme n’existe pas en droit international”, alors même que l’organisation a déjà utilisé par le passé ce terme pour qualifier le groupe Boko Haram ?”Des accusations portées par des éditorialistes ou par des influenceurs sur les réseaux sociaux, ensuite reprises de compte en compte, voire d’édito en édito, et qui ne reposent pas sur des éléments factuels.” Voilà ce qu’il faudrait en penser, selon Amnesty France, interrogée par L’Express. Chaque fois, les critiques émaneraient de personnes n’ayant “pas lu ce que [l’organisation a] écrit”. Mais c’est encore dans un communiqué publié le 7 novembre sur le site d’Amnesty France que le message de l’ONG est le plus clair : “Devant des accusations d’une ampleur inquiétante, nous nous devons de les dénoncer et d’alerter sur l’impact néfaste qu’elles peuvent avoir sur la perception de notre indispensable travail de dénonciation des violations des droits humains”. Comprendre : circulez, il n’y a rien à voir.”Dominants” vs “dominés”Le malaise vient de plus loin, et ne se limite pas à des débats sémantiques. Voilà vingt ans que l’avocat et ancien ambassadeur de France pour les droits de l’homme François Zimeray fait le constat d’un “délaissement de la lutte contre l’antisémitisme par de nombreuses ONG, dont Amnesty. Abandon d’autant plus douloureux que cela fait partie de leurs missions et que leur travail est souvent irremplaçable. C’est comme si cette question ne faisait plus partie des violations des droits de l’homme”.Celui dont l’engagement pour la défense des droits humains remonte à ses 17 ans a eu le temps de s’interroger sur l’attitude de ces ONG. Il décrit ainsi “une approche moralisante qui empêche de penser le monde dans sa complexité, une façon de voir les choses au prisme du bien et du mal, du fort contre le faible, au point de ne pouvoir défendre les victimes avec le même élan dès lors qu’elles appartiendraient au camp des ‘dominants’. Comment peut-on hésiter à qualifier le Hamas de ‘terroriste’ quand on ne se prive pas de parler d’‘apartheid’ pour Israël ? Où est la campagne d’Amnesty pour dénoncer l’antisémitisme d’Etat dans le monde arabo-musulman ?”Comme François Zimeray, beaucoup n’ont pas digéré le rapport d’Amnesty intitulé “L’apartheid israélien envers le peuple palestinien”, publié en février 2022. De nombreux observateurs avaient alors dénoncé un texte considérant “l’apartheid” comme intrinsèquement lié à la création même de l’Etat hébreu. En réalité, ce document a choqué jusque dans les rangs d’Amnesty, et ce bien avant sa publication…”Pick and choose””Un rapport biaisé qui viole l’impartialité d’Amnesty International.” Tels sont les termes utilisés dans un courrier adressé le 27 décembre 2021 aux dirigeants d’Amnesty International et signé par plusieurs membres du conseil d’administration d’Amnesty Israël, après qu’ils ont pu consulter une première version dudit rapport. Dans leur lettre, que L’Express a pu consulter, ceux-ci dénoncent “des recherches inadéquates basées sur une méthodologie ‘pick and choose’ [qui] ont été utilisées pour vérifier les conclusions”. “Simultanément, la portée de la recherche, qui était limitée à l’examen de l’éventuel crime d’apartheid dans les territoires [palestiniens] sous occupation israélienne, les TPO, a été étendue à l’Etat d’Israël sans base juridique ni expertise adéquates”, précisaient-ils.La publication est maintenue. Mais, alors que le jour J se rapproche, le bruit court dans le cercle des ONG israéliennes que des membres du conseil d’administration d’Amnesty Israël envisagent de prendre position publiquement contre la sortie du rapport. Le 17 janvier 2022, le conseil d’administration d’Amnesty Israël reçoit un courrier, dont L’Express a pris connaissance, signé par cinq représentants des plus importantes associations israéliennes travaillant sur la question de l’occupation israélienne. Ces derniers disent craindre qu’une prise de position publique contre le rapport n’ait des “répercussions négatives”. Plus encore, il est écrit que “cela pourrait nuire à l’évolution positive et significative de ces dernières années, à savoir la corésistance juive et palestinienne, fondée sur des valeurs communes”. Sont en copie de ce courrier la secrétaire générale d’Amnesty International, Agnès Callamard, ainsi que deux membres de la direction du programme Moyen-Orient et Afrique du Nord (Mena). Ce programme, rattaché au secrétariat international, est chargé de conduire les recherches dans cette zone géographique. De ce fait, il était impliqué dans le processus de révision du rapport en question avant sa publication.”Pas de vagues””Nous étions pris entre notre conscience et la réalité, confie Julia*, une ancienne employée de la section israélienne. Les petites sections comme celle d’Amnesty Israël dépendent du financement du mouvement et sont largement contrôlées par le secrétariat international et ses bureaux régionaux. Si nous faisions des vagues, nous prenions le risque (comme on nous l’avait bien fait comprendre) que notre section en subisse les conséquences. Nous sentions qu’il y avait une limite à ne pas franchir : exprimer des désaccords entre nous, oui. Mais pas aux yeux de tous.” A titre indicatif, en 2022, la section israélienne bénéficiait d’un prêt de 240 000 livres sterling (275 000 euros) de la part d’Amnesty International Limited, selon le rapport financier de la société pour la période se terminant le 31 décembre 2022.Sollicitée, Amnesty International a répondu à L’Express que, “conscient de la complexité et de la sensibilité des questions abordées dans ce rapport, le secrétariat international a impliqué ses collègues en Israël tout au long des quatre années de la phase de planification initiale à la rédaction du rapport, et a sollicité et intégré leurs commentaires. Les points de vue d’Amnesty International Israël sur l’application du cadre de l’apartheid ont été discutés pendant plus d’un an et nombre de ces discussions ont eu lieu aux plus hauts niveaux de l’organisation”. L’organisation ajoute être consciente de “la diversité des points de vue concernant ce rapport”.”Discrimination présumée”Il faudra finalement attendre six mois après la sortie du document pour voir ce qu’il coûte de “faire des vagues”. Le 21 juin 2022, le conseil d’administration d’Amnesty Israël reçoit un courrier classé “strictement confidentiel”, signé de la présidence du conseil d’administration international, et que L’Express a pu consulter en exclusivité. Motif : de “graves préoccupations concernant la culture et la gouvernance de la section israélienne d’Amnesty”, parmi lesquelles une “détérioration des relations entre Amnesty Israël et le mouvement/secrétariat international”, ou encore un “mauvais alignement de la direction d’Amnesty Israël sur la position d’Amnesty”. Sur ce point, le courrier fait référence à l’interview donnée par la directrice d’Amnesty Israël le 21 février 2022 à Zman Yisrael (la version en hébreu du Times of Israël), dans laquelle elle formulait plusieurs critiques à l’encontre du fameux rapport.Plus surprenant : des “signalements de racisme et de discrimination contre des Palestiniens” auraient été effectués auprès du conseil d’administration international. Dans le détail, sont décrits “des témoignages de discrimination présumée de la part de membres du conseil d’administration de la section, d’anciens membres du personnel et de membres du personnel du secrétariat international”.Le conseil d’administration international demande que des mesures immédiates soient prises, ainsi que des initiatives, pour “rétablir la confiance”. Au programme : “renouveler la direction” d’Amnesty Israël, avec en prime une “recommandation”. A savoir que “la section envisage la possibilité d’adopter un modèle de codirection comprenant un dirigeant juif et un dirigeant palestinien, ainsi qu’une présidence palestinienne”. En cas d’absence de coopération de la part de la branche israélienne, Amnesty International menace même de “suspendre” son adhésion.Quant aux accusations de racisme et de discrimination, Amnesty International, interrogée par L’Express, explique que “des discussions sur des questions complexes de gouvernance interne et des problèmes de discrimination continuent d’avoir lieu entre le conseil international d’Amnesty et le conseil d’administration d’Amnesty Israël. Il serait inapproprié et contre-productif de commenter ces discussions en cours”.Influences politiques”Nous ne comprenions pas d’où pouvaient provenir ces accusations de racisme et de discrimination, elles ne reflétaient absolument pas la réalité, se désole Julia, qui a travaillé pour la section israélienne pendant plusieurs années. Pour moi, c’était une preuve de plus du virage identitariste qu’Amnesty était en train de prendre. Je me rappelle d’ailleurs cette phrase, prononcée par un collègue palestinien alors que j’exprimais mon désaccord sur tout ceci : ‘Vous avez assez de droits, maintenant, c’est notre tour !’ ‘Vous’ signifiait ‘vous, les juifs’. Dans le même registre, certains membres palestiniens de la section israélienne (même au sein du conseil d’administration) refusaient d’utiliser le terme officiel ‘Amnesty Israel’, lui préférant ‘Amnesty Tel-Aviv’”. Après cet épisode, Julia a démissionné.”Parfois, cela frôlait l’antisémitisme, insiste Ide*, une autre ex-employée. Une de mes amies s’est entendu dire un jour qu’on ne lui faisait pas confiance parce qu’elle était israélienne, le sous-entendu étant qu’elle était juive. Lorsque j’ai connu Amnesty, c’était une organisation professionnelle avec des méthodes de recherche vraiment méticuleuses. Mais, au cours des dix dernières années, des partisans et des militants proches de mouvements politiques, tels que le mouvement BDS [NDLR : “Boycott, désinvestissement, sanctions” est une campagne lancée par des ONG palestiniennes en 2005 visant au boycott intégral d’Israël] ont été nommés à des postes clés au sein du secrétariat international d’Amnesty et ont pu importer leur point de vue sur le conflit israélo-palestinien.”A l’époque de la publication du rapport sur “l’apartheid israélien envers le peuple palestinien”, Saleh Hijazi était directeur régional adjoint pour le programme Moyen-Orient et Afrique du Nord du secrétariat international d’Amnesty International et chef de son bureau régional à Jérusalem-Est. Des sources concordantes indiquent qu’il a activement participé à la publication du rapport sur “l’apartheid commis par Israël”. Il était notamment en copie du courrier envoyé par les associations israéliennes s’inquiétant d’une éventuelle sortie de route de la section israélienne d’Amnesty. Saleh Hijazi a depuis quitté Amnesty International. Son poste actuel ? Coordinateur de “la politique de lutte contre l’apartheid” au sein du mouvement BDS. Sollicité par L’Express, ce dernier n’a pas répondu. De son côté, Amnesty International déclare ne pas avoir “l’habitude de nommer les personnes impliquées dans la production de ses rapports de recherche”, même si elle confirme que, au moment de la publication de ce rapport, Saleh Hijazi était bien en poste à la direction du bureau d’Amnesty à Jérusalem et dirigeait “l’équipe de recherche sur Israël et les TPO”.”Elle paraissait convaincue”Faut-il voir dans cet épisode un cas isolé ? A-t-on affaire ici à une immixtion de l’idéologie dans la défense, d’ordinaire neutre, des droits humains ? Ou bien à une recherche d’impartialité tournant tant à l’obsession qu’elle en devient partiale ?Nous sommes cette fois en mai 2022, dans un hôtel situé à Kramatorsk, la capitale de l’oblast de Donetsk, en Ukraine. Tandis que les bombardements russes font trembler les murs, le journaliste Tom Mutch, qui couvre la guerre en Ukraine pour le quotidien britannique Evening Standard, fait la connaissance dans la cuisine de l’hôtel de l’équipe d’Amnesty International. Celle-ci, dont fait partie la chercheuse chevronnée Donatella Rovera, a été dépêchée pour documenter la situation. “Nous avons échangé sur la façon dont l’Ukraine se défendait militairement. L’attitude de Donatella Rovera m’a beaucoup choqué : elle me paraissait convaincue que l’Ukraine avait commis des crimes de guerre et semblait avoir déjà décidé avant même d’arriver quelles seraient ses conclusions. Quand je lui ai demandé ce que l’armée ukrainienne devrait donc faire pour se défendre, elle m’a répondu que ce n’était pas le sujet, et que la présence militaire dans une zone peuplée était une ‘violation du droit international humanitaire’.”Quand Tom Mutch prend connaissance du communiqué de presse publié le 4 août, intitulé “Les tactiques de combats ukrainiennes mettent en danger la population civile”, un point en particulier lui saute aux yeux. Dans le document, Amnesty International écrit : “les militaires ont l’obligation d’éviter d’utiliser les écoles situées à proximité de maisons ou d’immeubles d’habitation remplis de civils, car cela mettrait leur vie en danger, sauf en cas de nécessité militaire absolue. Le cas échéant, les militaires doivent alors avertir les civils et, si nécessaire, les aider à évacuer les lieux. Cela ne s’est manifestement pas passé comme cela dans les cas examinés par Amnesty International.”Pourtant, cela semble avoir été le cas pour d’autres journalistes présents en Ukraine, dont Tom Mutch, qui a pu “observer personnellement que les autorités ukrainiennes et l’armée [avaient] souvent insisté pour que les civils quittent les zones de combat actives et [avaient] même offert une aide à l’évacuation à ceux qui le souhaitaient”. Sollicitée sur le cas de Donatella Rovera, l’ONG nous répond : “Tous les rapports de recherche d’Amnesty International sont soumis à un processus d’approbation rigoureux, font appel à de multiples contributeurs et relecteurs, et ne reflètent pas les opinions des membres du personnel. En ce qui concerne Donatella Rovera, il s’agit d’un membre apprécié du personnel d’Amnesty International et nous sommes convaincus que ses recherches sur les droits humains respectent les normes professionnelles les plus strictes dans les projets de recherche auxquels elle participe.” De son côté, Donatella Rovera n’a pas répondu à L’Express.”Cadeau de propagande”De nombreux observateurs avaient vivement critiqué ce communiqué de presse lors de sa sortie. A commencer par Edward Hunter Christie, ancien fonctionnaire à l’Otan et chercheur à l’Institut finlandais des affaires internationales. “Ce document démontrait une application rigide et hors-sol du droit international humanitaire (aussi appelé droit de la guerre), sans prendre en compte l’impératif plus large de la défense du territoire ukrainien. Si les troupes ukrainiennes avaient suivi les recommandations de ce document d’Amnesty (c’est-à-dire s’éloigner des zones peuplées), elles auraient assurément subi des attaques de missiles russes et auraient, finalement, moins bien pu protéger leur population civile. Ce qui ne signifie pas que l’usage militaire d’objets civils puisse se faire sans certaines précautions.”Pour le spécialiste, l’erreur d’Amnesty a été, en partie, le fait d’une “incompétence” mais surtout d’une habitude : “Amnesty a souvent traité de conflits dont les culpabilités initiales sont plus difficiles à attribuer. La guerre en Ukraine est un cas très binaire d’agression pure de la part de la Russie. Je pense qu’Amnesty n’a pas réussi à adapter son principe d’‘impartialité’ à cette réalité. De fait, l’organisation a fait un cadeau de propagande à la Russie. Cela pose une question : si Amnesty ne sait plus faire la différence entre ‘agresseur’ et ‘agressé’, à quoi sert-elle ?””Impartialité”Quelques jours après la publication du communiqué de presse, le 6 août 2022, la responsable d’Amnesty Ukraine, Oksana Pokaltchouk, a démissionné en indiquant avoir tenté en vain de convaincre la direction d’Amnesty International que le fait que le document ne prenait pas en compte le point de vue du ministère ukrainien de la Défense posait problème. De son côté, l’organisation a déclaré avoir contacté le ministère de la Défense le 29 juillet, mais n’avoir pas eu les réponses à temps pour les intégrer à son communiqué, paru cinq jours plus tard. Auprès de L’Express, Amnesty International explique : “[Nous avons] reconnu par la suite que ce délai était insuffisant et que le gouvernement ukrainien aurait dû disposer de plus de cinq jours ouvrables pour répondre aux informations contenues dans le communiqué de presse élargi du 4 août. Nous sommes en train de revoir nos procédures en conséquence.”Faut-il aller jusqu’à faire l’hypothèse d’une ingérence russe dans la production de ce communiqué ? Bien au contraire, selon un informateur, membre de la section ukrainienne lorsque le document était en préparation, la raison de ce fiasco tiendrait plutôt, là encore, à ce souci d’”impartialité”. “Quand nous avons exprimé la nécessité de donner au ministère de la Défense ukrainien (qui gérait et gère toujours une guerre à plein temps) un certain temps pour répondre, l’équipe chargée de produire le document nous avait opposé la nécessité d’être ‘impartiaux’ dans la documentation du conflit. Nous n’avons pas compris l’urgence. De mon point de vue, la direction générale voulait éviter de paraître conciliante avec le camp ukrainien.”En avril 2023, le New York Times publiait un article relatant l’existence d’un rapport indépendant commandé par Amnesty à la suite de cet épisode qui, s’il reconnaissait qu’il était “approprié” pour une organisation de défense des droits de critiquer les violations commises par une victime d’agression, concluait tout de même à l’unanimité, selon le journal, qu’”Amnesty International avait bâclé sa déclaration de plusieurs façons et que ses principales conclusions selon lesquelles l’Ukraine violait le droit international ‘n’étaient pas suffisamment étayées’ par les preuves disponibles”. Quand l’”impartialité” sonne creux.* Les prénoms ont été changés.
Source link : https://www.lexpress.fr/idees-et-debats/amnesty-international-de-lukraine-a-israel-enquete-sur-une-derive-ideologique-MZ5TBHWM4BGKTBA6VT6LY76OXM/
Author : Alix L’Hospital
Publish date : 2023-11-13 16:55:01
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