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Gaza : où en est l’opération de l’armée israélienne dans l’hôpital al-Chifa ?

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Le raid de l’armée israélienne se poursuit dans l’enceinte de l’hôpital al-Chifa ce jeudi 16 novembre. Vingt-quatre heures après avoir pénétré dans ce que Tsahal présente comme une plateforme militaire stratégique du Hamas, l’armée israélienne a confirmé que ses “soldats” étaient toujours déployés dans le plus grand complexe hospitalier de Gaza où se trouvent encore selon l’ONU, quelque 2 300 personnes. Parmi lesquelles des patients, des soignants, ou encore des déplacés.Armes, munitions et équipements militaires trouvésEt alors que l’organisation terroriste dément les accusations d’Israël, Tsahal affirme avoir trouvé “des munitions, des armes et des équipements militaires” du Hamas. Des photographies d’armes, de grenades et d’autres équipements militaires ont notamment été publiées.L’armée israélienne “n’a trouvé ni armes ni équipement”, assure le ministère de la Santé du Hamas, tout en accusant Israël d’être à l’origine d’un drame humanitaire sans précédent.”Les bulldozers israéliens ont détruit en partie l’entrée sud” du complexe, “près de la maternité”, déjà endommagée par des tirs d’obus de chars ces derniers jours, a rapporté dans la nuit l’organisation terroriste. Des affirmations qui n’ont, à cette heure, pas pu être vérifiées de manière indépendante par nos confrères de l’AFP.Les doutes de Washington Face à cette opération militaire de Tsahal, la communauté internationale redoute une détérioration irréversible des conditions humanitaire et d’accès aux soins. L’ONU, qui a dénoncé à de multiples reprises la contre-offensive menée par Israël, s’est dit “horrifiée” par l’intervention des militaires israéliens dans une enceinte hospitalière.Le malaise semble même gagner les plus proches soutiens d’Israël. Le président américain Joe Biden a ainsi appelé dans la nuit de mercredi à jeudi l’armée israélienne à être “extrêmement prudente” dans la conduite de son opération à l’hôpital. Washington a également déclaré ce mercredi ne pas avoir “donné de feu vert aux opérations autour de l’hôpital al-Chifa”, pas plus qu’il ne le fait pour les autres décisions militaires d’Israël.De son côté, la France, qui revendique depuis l’attaque sanglante du 7 octobre dernier “le droit d’Israël de se défendre, a fait part de “sa très vive préoccupation”, estimant que la population palestinienne n’avait “pas à payer pour les crimes du Hamas”. En marge d’un déplacement en Suisse, le président Emmanuel Macron a condamné “avec la plus grande fermeté” les bombardements d’infrastructures civiles.”Parce qu’Israël est une démocratie, signataire des mêmes textes et des mêmes chartes que nous, nous avons toujours dit que ce droit à se défendre doit s’inscrire dans le cadre du droit international humanitaire et en respectant les règles de la guerre, et donc en particulier les populations civiles”, a-t-il précisé.Sans surprise en revanche, le président turc, Recep Tayyip Erdogan, a lui qualifié mercredi Israël d'”Etat terroriste”, dénonçant le coût en vie humaine des bombardements israéliens dans la bande de Gaza. Médiateur clef dans les négociations sur la libération des otages encore aux mains du Hamas, le Qatar a quant à lui réclamé “une enquête internationale” sur les raids israéliens sur les hôpitaux de Gaza, qualifiant l’opération dans l’établissement al-Chifa de “crime de guerre”.Une situation humanitaire qui s’aggraveIl faut dire que depuis le 7 octobre dernier, la situation humanitaire à Gaza n’a cessé de se dégrader. Malgré une première livraison d’un peu plus de 23 000 litres de carburant mercredi via le terminal de Rafah, dans le sud du territoire, l’ONU a averti que ses opérations d’aide à Gaza étaient “au bord de l’effondrement” et le chef des Affaires humanitaires des Nations unies a demandé mercredi que cesse “le carnage à Gaza”.Faute de carburant, l’opérateur de télécoms palestinien Paltel a annoncé mercredi “une suspension de tous les services de télécommunications sous quelques heures” et pourrait “menacer encore davantage la vie de la population de Gaza”, a prévenu jeudi l’organisation Human Rights Watch.Mercredi, près de 650 personnes, des étrangers, binationaux et des blessés palestiniens, ont été évacués vers l’Egypte par Rafah, a rapporté l’autorité palestinienne chargée des opérations au terminal frontalier.Et alors que le Premier ministre Benyamin Netanyahou a martelé ce mercredi qu’il n’y a “aucun endroit à Gaza” qu’Israël “n’atteindra pas, aucune cachette, aucun refuge”, l’armée israélienne a assuré de son côté fournir à l’hôpital “couveuses, aliments pour bébés et fournitures médicales”.



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Publish date : 2023-11-16 12:26:03

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Tags :L’Express

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