Monique Wittig, Blonde Redhead, Aki Kaurismaki… Voici l’agenda de la semaine

1. Jai Paul & Fabiana Palladino à l’Élysée Montmartre

Le producteur britannique, sur-sollicité et samplé par les plus grandes stars de la pop, s’offre un Élysée Montmartre pour débuter la semaine de la meilleure manière, où il sera notamment accompagné de la révélation Fabiana Palladino. L’occasion de voir sur scène le tube I Care, paru en début de mois.
> Jai Paul & Fabiana Palladino le 27 novembre à l’Élysée Montmartre, Paris

2. Ouverture de la rétrospective Barbet Schroeder à la Cinémathèque Française

Cofondateur des Films du Losange aux côtés de Rohmer, documentariste intimiste, cinéaste à Hollywood, compagnon de route de la Nouvelle Vague, réalisateur d’un film BDSM avec Bulle Ogier et Gérard Depardieu (Maîtresse)… La Cinémathèque présentera l’ensemble du travail de Barbet Schroeder afin de cerner les 1001 facettes d’une œuvre radicalement protéiforme. Le cycle sera accompagné par Schroeder lui-même, lors de la séance d’ouverture (La Vierge des tueurs), et pour Amnesia et Some More, le 30 novembre.
> Ouverture de la rétrospective Barbet Schroeder à la Cinémathèque Française, à Paris, le 29 novembre à 20 h avec la diffusion de La Vierge des tueurs. Rétrospective jusqu’au 18 décembre.

3. Blonde Redhead à la Cigale

C’est incontestablement l’un des concerts les plus attendus de l’automne. Deux mois après la sortie de Sit Down for Dinner, leur admirable dixième album et l’un des meilleurs de l’année, le trio italo-japonais investit La Cigale pour une performance impatiemment attendue par les thuriféraires de Blonde Redhead depuis trente ans.
> Blonde Redhead le 28 novembre à La Cigale, Paris

4.  Viva Wittig et ses ami·es !

L’exposition revient sur l’œuvre de Monique Wittig et célèbre sa pensée, ainsi que sur les 10 ans de l’Association des Ami·es de Monique Wittig. Vous pourrez y découvrir des documents, des photos, des affiches, des archives, des créations et diverses publications (éditions originales et traductions).
> Viva Wittig et ses ami.es !, exposition gratuite,  jusqu’au 27 janvier 2024 à la librairie Vigna, Nice

5. Rétrospective Alice Rohrwacher au Centre Pompidou

Depuis sa révélation en 2011, avec Corpo Celeste, jusqu’à sa consécration en 2018 avec Heureux comme Lazzaro (l’un des dix films préférés de Bong Joon-ho !), Alice Rohrwacher s’est imposée comme l’une des voix les plus singulières et importantes du cinéma italien contemporain. Elle présentera l’ensemble de ses films, dont La Chimère en avant-première, avec des invités et une masterclass, en parallèle de la publication d’un livre d’entretiens dédiés et de sa première exposition (à Beaubourg également), Bar Luna.
> Rétrospective Alice Rohrwacher, du 1er décembre 2023 au 1er janvier 2024, au Centre Pompidou, Paris

6. Black Lights de Mathilde Monnier

Adaptation de la série H24, Black Lights est un spectacle galvanisant sur la réappropriation des corps des femmes abîmés par les agressions sexuelles. Black Lights s’est imposé comme l’une des claques du Festival d’Avignon 2023. Nous souhaitons à ces guerrières une immense tournée.
> Black Lights, d’après la série H24 de Valérie Urrea et Nathalie Masdurand, chorégraphie Mathilde Monnier.  Du 29 novembre au 2 décembre au Théâtre de la Cité internationale, Paris

7. Ouverture de la rétrospective Aki Kaurismäki à la Cinémathèque Française

“La Nouvelle Vague, Robert Bresson et Jacques Tati ont un lointain cousin finnois.” C’est par ces mots que la Cinémathèque Française introduit Aki Kaurismäki, réalisateur qu’elle mettra à l’honneur à partir de la fin novembre. Dans sa filmographie d’une vingtaine de longs métrages, on croise aussi bien Jean-Pierre Léaud (à plusieurs reprises) que Dostoïevski (pour une adaptation de Crime et Châtiment synthétisée en 93 minutes !), dans des films-capsules à l’humour fin, empreints d’une mélancolie profonde.
> Ouverture de la rétrospective Aki Kaurismäki à la Cinémathèque Française le 30 novembre à 20 h avec la diffusion d’Au loin s’en vont les nuages. Rétrospective jusqu’au 17 décembre.

8. Nuit d’octobre par Louise Vignaud

C’est l’histoire d’un trou noir, annonce Louise Vignaud, metteuse en scène de Nuit d’octobre, coécrit avec Myriam Boudenia, remontant le fil du temps jusqu’au 17 octobre 1961 où, “à l’appel du FLN trente mille Algériens participent à une manifestation pacifique organisée contre le couvre-feu imposé par le préfet Papon. La manifestation est violemment réprimée. Des gens disparaissent. Mais le lendemain, aux informations, le ministre de l’Intérieur affirme : ‘il ne s’est rien passé’.“ À part l’assassinat de plusieurs dizaines de manifestants… Nuit d’octobre interroge soixante ans plus tard l’organisation du silence qui entoure les crimes d’État et ses conséquences humaines. 

> Nuit d’Octobre, de Louise Vignaud et Myriam Boudenia, mise en scène Louise Vignaud, du 29 novembre au 3 décembre à la Criée / Théâtre du gymnase – hors les murs, Marseille



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Author : Les Inrockuptibles

Publish date : 2023-11-24 16:01:01

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