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Macron jugé “exaspérant” par un conseiller, cette idée de Chenu snobée par Le Pen

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Ce second quinquennat à nul autre pareil est loin d’être terminé, pourtant, 2027 et sa cohorte de candidats putatifs s’avancent déjà. En coulisses, les uns apprennent à esquiver les croche-pattes, les autres se familiarisent avec l’art du complot, bref, tout le monde prépare l’après-Emmanuel Macron avec rigueur et détermination. Le service politique de L’Express propose de vous aider à suivre, grâce à un rendez-vous hebdomadaire sur notre site Internet, les progrès de ces ambitieux qui espèrent gravir, vite et sans se blesser, les marches du pouvoir.Européennes : les idées de Pannier-RunacherPour résoudre la redoutable question de la tête de liste pour les élections européennes, la ministre de la Transition énergétique a une idée : “On prend un baromètre de notoriété des 10 personnalités les plus connues du gouvernement, on sélectionne les 5 plus connues et on les met en début de liste. Le Rassemblement national a résolu la question en envoyant une tête d’affiche, Jordan Bardella.” Avec ce raisonnement, Bruno Le Maire, qui jusqu’à présent décline, et Elisabeth Borne, semblent des choix plus cohérents que Stéphane Séjourné, le loyal mais inconnu du grand public patron de Renaissance et président du groupe Renew au Parlement européen. “J’aurais pu être crédible, glisse en petit comité Agnès Pannier-Runacher. Mais il y a trois personnes qui me connaissent !” Une sagacité rafraîchissante.Macron et l’obsession des “priorités”Dans l’entourage du chef de l’Etat, ces derniers temps, on soupire… Emmanuel Macron n’aurait plus qu’une question à la bouche pour ne pas rater sa rentrée de janvier 2024 : “Quelles sont les priorités ?” Alors, autour de lui, on égrène : sécurité, justice, école, santé… Avec, il faut bien le dire, l’impression de beaucoup bégayer. Un conseiller, lucide et las, souffle : “Il est exaspérant ! On les connaît, les priorités, le problème c’est la mise en œuvre, la stratégie.” Oserait-on ajouter : l’incarnation ?Elisabeth Borne, vous voyez bien que vous voyez malAlors que le scénario d’un gros remaniement au début de l’année 2024 continue de circuler – certains grognards de la Macronie ont lâché Elisabeth Borne après l’avoir longtemps soutenue -, un proche du président définit ainsi la place de la Première ministre au sein du couple exécutif : “Elle n’imprime pas, mais elle ne démérite pas ; elle n’apporte pas, mais elle ne coûte pas.”La maire qui intéresse tout le monde sauf Le PenLes interventions de la maire de Romans-sur-Isère, Marie-Hélène Thoraval, après la mort de Thomas, ont été observées de près par les dirigeants politiques nationaux. “Elle est bien, on pourrait lui proposer de figurer sur notre liste aux élections européennes, non ?” : Sébastien Chenu, vice-président du RN, a glissé l’idée à Marine Le Pen. Qui n’a pas donné suite : “Ce serait cher payé !”Marion Maréchal : l’économie attendraMarion Maréchal avait prévu en cet automne d’organiser un temps fort de sa campagne sur l’économie, pour souligner les différences entre Reconquête, aux propositions plus libérales, et le Rassemblement national. Mais l’actualité l’a rattrapée, entre l’attaque terroriste du Hamas le 7 octobre, l’assassinat au lycée d’Arras et le meurtre de Crépol.Un “stand-up” à l’Élysée Montmartre ?L’affiche du meeting d’ouverture à l’Élysée Montmartre de la candidate Les Écologistes (ex-EELV) pour les élections européennes a fait parler d’elle, jusque dans sa propre formation. Sur un fond en clair-obscur de pourpre, Marine Toussaint y apparaît au centre, les yeux fermés. “C’est très intéressant, ces yeux fermés… comme le symbole de sa réserve”, analyse un cadre du parti mu, le temps d’un échange, en psychologue publicitaire. “Elle est stylée certes, mais elle ne charrie pas une esthétique populaire : une esthétique du Marais, tout au mieux”, poursuit ce même. Puis de conclure : “Quand je la regarde, je me dis surtout que je vais me faire une soirée stand-up.”Les (très) lointaines ambitions de l’ancien député PS Luc CarvounasLes européennes ? Les municipales ? La présidentielle ? Mais de quoi parlez-vous ? Certains socialistes ont déjà la tête à l’après “après”, c’est-à-dire à 2028, année des prochaines élections régionales. L’ancien député Luc Carvounas, vallsiste en son temps (avant de rompre avec l’ancien Premier ministre), se verrait bien mener la danse pour le PS en Ile-de-France. Secret de polichinelle de la vieille maison rose, qui a ressurgi ces derniers jours à la faveur d’un article du Canard enchaîné où il était reproché à l’intéressé d’avoir annulé l’intervention d’un membre d’une famille d’otages du Hamas au congrès des Maires. “Je suis le maire des communautés”, aurait-il même dit, à en croire le palmipède. “Fake news” s’est défendu Luc Carvounas qui a pris à témoin les 34 maires présents ce jour-là autour de lui. Dans une boucle interne au PS, Carvounas a réclamé le soutien de ses camarades socialistes dans un message où il ne cache même pas son ambition régionale : “Attaque Fakenews portée par Florence Portelli, 2028 commence”. Il connaît même son adversaire !



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Publish date : 2023-11-30 16:11:55

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