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Où sera le cool début 2024 ?

Où sera le cool début 2024 ?


Book core

Si le dernier défilé Celine à la Bibliothèque nationale de France ou les rendez-vous littéraires de Chanel rue Cambon témoignent de l’union historique entre le monde de la littérature et celui du luxe, Sarah Andelman pousse elle aussi la fusion entre ces deux univers en s’associant au grand magasin Le Bon marché dans le cadre de l’exposition Mise en Page, qui se déroulera du 24 février au 21 avril. Pour l’occasion, celle connue pour avoir co-dirigé pendant vingt ans le légendaire concept store colette avec sa mère présentera des produits liés aux livres ou encore des collaborations exclusives.

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Coppola fandom

Faux cils, vernis à ongles rouge et épais brushing : Priscilla Presley est l’héroïne du huitième long métrage de Sofia Coppola, qui sort en salle ce 3 janvier. Depuis la parution des premières images de Priscilla, dont l’histoire prolonge le motif coppolesque de la jeune fille enfermée — cette fois dans un manoir bling -, les internets ravivent les archives des films de la réalisatrice.

Des sœurs Lisbon avec leurs accessoires romantico-naïfs dans Virgin suicides au Versailles pastel de Marie-Antoinette : l’esthétique de Sofia Coppola continue d’inspirer des tendances tandis que la cinéaste poursuit son travail avec la mode. Elle réalisait par exemple début décembre le court-métrage d’introduction du défilé Chanel Métiers d’art, qui s’est déroulé à Manchester. La maison Chanel a de son côté spécialement créé pour Priscilla la robe de mariée portée par l’actrice Cailee Spaeny dans la scène centrale du mariage avec Elvis, réinterprétant le vêtement que la jeune femme arborait le jour de son mariage avec le chanteur, en 1967.

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Carte postale du Berlin pluriculturel

GmbH, collectif proposant des vêtements genderfluid hybridant les référents underground et tailoring, clôturera la semaine de la mode masculine parisienne qui se déroulera du 16 au 21 janvier 2024. Lancé en 2016 par Serhat Isik et Benjamin Huseby, le label berlinois réinterprète des vêtements traditionnels, les arrachant à la modernité projetée et fantasmée par les pays occidentaux. En abordant des sujets tels que l’immigration ou encore l’injonction à la virilité à coups de codes cow-boy détournés, le collectif fait de ses designs des outils de questionnement politique. Après un passage chez Trussardi à Milan, leur retour à Paris est d’ores et déjà attendu.

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Nouvelle adresse

Depuis 2022, l’hôtel particulier de la rue des Franc-Bourgeois, à Paris, s’est transformé en spot culturel et créatif sous la houlette d’Adrian Joffe et Rei Kawakubo. Ouvert en mai 2021 avec l’exposition I Love You Moi Non Plus, mêlant œuvres d’artistes amateurs et internationaux sur le thème du Brexit, l’espace 35-37 a accueilli pendant deux ans expositions d’écoles, talks, performances et défilés. Il continuera de vivre au printemps 2024, toujours sous l’impulsion de Rei Kawakubo et Adrian Joffe, à travers l’extension du Dover Street Market déjà présent en ses murs. Fondé en 2004 à Londres, ce marché connu pour unir des sélections luxe et design de niche réanimera l’idée de concept store à Paris.

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L’image de mode

Entre noir et blanc, portrait et nature morte, les images à la lumière fantomatique de Paolo Roversi ont changé la mode dans les années 1980, accompagnant l’arrivée de la mode expérimentale de Yohji Yamamoto ou de Rei Kawakubo, pour qui il signera des séries. À l’époque, l’image de mode est de plus en plus narrative, les designers lancent leurs propres magazines, et Corinne Day ou David Sims s’inscrivent dans un esthétique grunge capturant des jeunes perdus dans des paysages entre banal et trash. Paolo Roversi est au milieu, et s’impose avec son esthétique féerique. Le photographe italien sera l’objet d’une rétrospective au palais Galliera, à Paris, du 16 mars au 14 juillet. Celle-ci présentera plus de 140 clichés, avec des archives, des tirages inédits, des Polaroïds ou encore des magazines et des catalogues.

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Author : Manon Renault

Publish date : 2023-12-22 12:55:41

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