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“Priscilla”, “Jeunesse (Le Printemps)”, “Iris et les hommes”… Voici les sorties ciné de la semaine !

“Priscilla”, “Jeunesse (Le Printemps)”, “Iris et les hommes”… Voici les sorties ciné de la semaine !



Priscilla de Sofia Coppola

Dans Priscilla, il est question de contrechamps, non seulement celui à l’Elvis de Baz Luhrmann sorti l’an dernier, qui représentait les abus de l’artiste comme autant de dommages collatéraux à l’édification d’un génie lui-même victime de son impresario, mais aussi de contrechamp au spectacle et à l’artifice. L’acmé du film est le drame intime, domestique, qui se déroule loin des spotlights, égratigne le mythe de l’artiste torturé en déployant toute la toxicité.

La critique de Bruno Deruisseau

Jeunesse (Le Printemps) de Wang Bing

Jouant sur le ressassement et la répétition, Jeunesse (Le Printemps) permet de saisir la routine dans laquelle vivent ces Chinoises et Chinois de moins de 20 ans parfois. Ici, même la drague et les fêtes semblent être une habitude presque intégrée au travail. Un film une fois de plus saisissant, obsédant, sur un pays aussi étrange qu’inquiétant, mais habité par des âmes qui dégagent une énergie étonnante. On attend avec impatience la suite de la trilogie.

La critique de Jean-Baptiste Morain

Iris et les hommes de Caroline Vignal

Des hommes que Caroline Vignal prend soin de ne pas réduire aux mâles dont s’amuse le titre du film, pour offrir au contraire une galerie de personnages, ou plutôt de rencontres, de situations fines et savoureuses où les questions de consentement et de désir partagé sont constamment mises en scène et problématisées. C’est sur ce versant, cette spéléologie intime et quasi anthropologique soutenu par une caméra en pleine recherche d’un érotisme équitable, que le film réussit le mieux.

La critique de Marilou Duponchel

Moi capitaine de Matteo Garrone

Qu’on ne s’y trompe pas, le réalisme magique promu par le film apparaît avant tout comme un moyen de ne prendre aucune position politique ou d’émettre une pensée critique sur la situation migratoire en Europe. Sous prétexte d’une approche épique et universelle, Garrone produit une esthétisation édulcorée de la migration habilement polie à l’égard des politiques européennes et italiennes qui resteront parfaitement épargnées.

La critique de Ludovic Béot



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Author : Robin Vaz

Publish date : 2024-01-03 11:56:07

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