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Israël – Hamas : le Hezbollah assure que sa réponse à la frappe sur Beyrouth est “inélectable”

Des habitants suivent le discours du chef du Hezbollah Hassan Nasrallah dans une banlieue au sud de Beyrouth, le 3 janvier 2024.




Yoav Galant, le ministre de la Défense israélien, a dévoilé jeudi soir un premier plan pour “l’après-guerre” dans la bande de Gaza, qui doit encore être validé par le gouvernement. Ce plan prévoit une gestion palestinienne de l’enclave et non pas une “administration israélienne”. De son côté, le chef de la diplomatie américaine entame une tournée au Moyen-Orient afin d’éviter un embrasement régional, après le meurtre d’un chef du Hamas en territoire libanais, et un attentat en Iran, depuis revendiqué par l’Etat islamique.Les infos à retenir :⇒ Le ministre israélien de la Défense a dévoilé un plan d’après-guerre à Gaza⇒ Le secrétaire d’Etat américain en tournée au Moyen-Orient⇒ Plus de 76 000 déplacés au Liban, selon l’ONULe Hezbollah assure que sa réponse à l’assassinat du numéro deux du Hamas est “inéluctable”Le chef du Hezbollah pro-iranien au Liban a affirmé ce vendredi qu’une riposte à la frappe israélienne sur son fief de la banlieue sud de Beyrouth qui a tué le numéro deux du Hamas palestinien était “inéluctable” sur “le champ de bataille”.La frappe sur la banlieue sud de Beyrouth “est grave et ne restera pas sans réponse”, a prévenu Hassan Nasrallah dans un discours télévisé, assurant que son mouvement allait “répondre” sur “le champ de bataille”. “La riposte est inéluctable”, a encore affirmé le chef du Hezbollah, dont le mouvement islamiste lance quotidiennement des attaques contre Israël depuis le sud du Liban.Les affrontements entre Israël et le Hezbollah, qui affirme agir en solidarité avec le Hamas à Gaza, sont pour l’instant limités aux zones frontalières dans le sud du Liban. Mais la crainte d’un embrasement régional commence à se faire ressentir.Blinken est arrivé en Turquie pour le début de sa tournée diplomatiqueLe chef de la diplomatie américaine Antony Blinken est arrivé ce vendredi en Turquie, première étape de sa quatrième tournée au Moyen-Orient depuis le début du conflit entre Israël et le Hamas palestinien, au cours de laquelle il entend plaider pour une aide accrue pour Gaza et des moyens d’éviter l’embrasement dans un contexte régional à cran.Le secrétaire d’Etat américain s’attend à des discussions difficiles lors de cette nouvelle tournée qui l’amènera, outre en Israël en début de semaine prochaine, dans cinq pays arabes – Jordanie, Qatar, Emirats, Arabie saoudite et Egypte -, ainsi qu’en Cisjordanie, siège de l’Autorité palestinienne, a indiqué à la presse son porte-parole Matthew Miller.Israël dévoile un premier plan d’après-guerre à GazaLe ministre israélien de la Défense, Yoav Gallant, a commencé à présenter jeudi soir un premier plan d’après-guerre, lequel ne prévoit ni le Hamas, ni une administration israélienne pour gérer ce territoire d’environ 2,3 millions d’habitants ravagé par des frappes incessantes. “Il n’y aura pas de présence civile israélienne dans la bande de Gaza après l’atteinte des objectifs de la guerre”, a déclaré Yoav Gallant, en précisant que l’armée israélienne garderait toutefois “sa liberté d’action” à Gaza pour y juguler toute “menace” éventuelle.Après quoi s’amorcera une nouvelle phase, celle du “jour d’après” la guerre. Or cette semaine, le ministre israélien de la Sécurité nationale Itamar Ben Gvir avait appelé à un retour de colons juifs à Gaza après la guerre, et à “encourager” la population palestinienne à émigrer. Mais, “les habitants de Gaza sont Palestiniens, a dit Yoav Gallant. Par conséquent des entités palestiniennes seront en charge (de la gestion) à la condition qu’il n’y ait aucune action hostile ou menace contre l’Etat d’Israël”, souligne le plan sans dire précisément qui, des Palestiniens, devraient administrer ce territoire.Pour le Premier ministre de l’Autorité palestinienne, Mohammed Shtayyeh, Israël va créer sa propre administration civile qui fonctionnera sous l’autorité de son armée d’occupation. Par conséquent, la question du jour d’après n’est pas claire (pour le moment)”, a-t-il déclaré dans un entretien au Financial Times.Les combats se poursuivent à GazaIsraël poursuit ses bombardements et ses opérations au sol à Gaza vendredi, à l’approche de la date marquant les trois mois du conflit l’opposant au Hamas palestinien, auquel un plan que doit examiner le gouvernement israélien entend ne laisser aucune place dans l’après-guerre.Vendredi matin, l’armée israélienne a annoncé “l’élimination d’une cellule terroriste” qui voulait attaquer un de ses chars à Bureij (centre) pendant la nuit, et la destruction, au prix de combats au sol, de plusieurs sites de lancement de roquettes vers Israël à Khan Younès, la grande ville du sud, épicentre des combats depuis plusieurs jours.Mer Rouge : l’armateur Maersk détourne ses navires par le cap de Bonne-EspéranceLe géant danois du transport maritime Maersk a annoncé vendredi détourner sa flotte par le cap de Bonne-Espérance pour éviter la mer Rouge où il a suspendu tout passage suite aux attaques des rebelles Houthis.”Tous les navires Maersk devant transiter par la mer Rouge et le golfe d’Aden seront détournés vers le sud, autour du cap de Bonne-Espérance, dans un avenir proche”, a indiqué le transporteur dans un communiqué, précisant que “tous les renseignements disponibles confirment que le risque pour la sécurité (en mer Rouge, ndlr) reste à un niveau considérablement élevé”.Violences à la frontière avec Israël : plus de 76 000 déplacés au Liban, selon l’ONUPlus de 76 000 personnes ont été déplacées au Liban près de trois mois après le début des violences à la frontière avec Israël, principalement dans le sud du pays, selon de nouveaux chiffres publiés par l’Organisation internationale pour les migrations (OIM), une agence spécialisée des Nations unies. Les échanges de tirs se poursuivaient vendredi entre le Hezbollah libanais, un allié du Hamas, et l’armée israélienne dans la zone frontalière, comme chaque jour depuis le déclenchement de la guerre le 7 octobre à Gaza.Les violences transfrontalières ont fait 175 morts au Liban, parmi lesquels 129 combattants du Hezbollah mais aussi plus de 20 civils incluant trois journalistes, selon un décompte de l’AFP. Dans le nord d’Israël, neuf soldats et cinq civils ont été tués, selon les autorités.Le Hezbollah a prévenu que l’assassinat du numéro deux du Hamas, Saleh al-Arouri, tué mardi soir par une frappe attribuée à Israël dans son fief de la banlieue-sud de Beyrouth, “ne resterait pas impuni”, faisant craindre le risque d’une nouvelle escalade.1 % de la population du territoire a été tuéeEn parallèle, dans la nuit de jeudi à vendredi, les forces israéliennes ont multiplié à nouveau les frappes dans le sud et le centre de la bande de Gaza, où des témoins ont fait état d’intenses combats. Des raids aériens et des tirs d’artillerie israéliens ont touché jeudi Khan Younès, grande ville du sud de la bande de Gaza devenue l’épicentre des opérations.Depuis le début des hostilités, 22 438 personnes, majoritairement des femmes, adolescents et enfants, ont été tuées dans la bande de Gaza, soit désormais près de 1 % de la population du territoire, selon le ministère de la Santé du Hamas jeudi. Un bilan qu’aucune source indépendante n’est en mesure de vérifier.Le nombre d’otages portés à 132De son côté, l’armée israélienne a annoncé jeudi soir que trois Israéliens portés disparus depuis le 7 octobre sont retenus en otage à Gaza, portant à 132 le nombre de personnes toujours aux mains du mouvement, classé organisation terroriste par les Etats-Unis, Israël et l’Union européenne. Environ 250 personnes ont été enlevées et emmenées à Gaza lors des attaques du 7 octobre, dont une centaine a été libérée lors d’une trêve fin novembre.



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Publish date : 2024-01-05 17:22:22

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