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Libération des otages à Gaza : Netanyahou rejette les conditions du Hamas

Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu préside un conseil des ministres sur la base militaire de Kirya, à Tel Aviv, le 24 décembre 2023




Au quatrième mois de la guerre entre Israël et le Hamas, les tensions s’exacerbent dans la région entre Israël et les forces de la coalition internationale d’une part, et “l’axe de la résistance” mené par l’Iran en soutien au mouvement palestinien Hamas et au Hezbollah libanais. En Irak, des soldats de la coalition internationale ont été visés par une frappe revendiquée par des milices pro-Iran. En parallèle, Israël poursuit ses opérations militaires à Gaza et en Cisjordanie ce dimanche matin.Les infos à retenir⇒ Le Hamas affirme que le “chaos” a conduit à des “erreurs” lors de l’attaque du 7 octobre⇒ Plusieurs soldats de la coalition internationale antiterroriste blessés dans des tirs de roquettes en Irak⇒ Israël poursuit ses opérations en Cisjordanie et à GazaLibération des otages : Netanyahou rejette les conditions du Hamas”Je rejette catégoriquement les conditions de capitulation des monstres du Hamas” qui exigent “la fin de la guerre, le retrait de nos forces de Gaza” et “la libération de tous les meurtriers et violeurs”, a déclaré le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou dans une vidéo, ce dimanche.Le Hamas affirme que le “chaos” a conduit à des “erreurs” lors de l’attaque du 7 octobreLe mouvement islamiste palestinien Hamas a affirmé dans un document publié ce dimanche 21 janvier que l’attaque du 7 octobre contre Israël était “une étape nécessaire” et une “réponse normale” face à “tous les complots israéliens contre le peuple palestinien”. Le Hamas a ajouté que dans le “chaos” autour de la frontière entre Israël et la bande de Gaza, “peut-être que des erreurs ont eu lieu”, niant cependant avoir visé des civils, si ce n’est “par accident, et au cours de confrontations avec les forces d’occupation”, et ce malgré les 1 140 personnes tuées lors de cette attaque sans précédent, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP à partir de données officielles israéliennes.Le mouvement islamiste Hamas a aussi exigé que “l’agression israélienne” à Gaza cesse, et a déclaré que seul le peuple palestinien doit décider de l’avenir du territoire. “Nous rejetons catégoriquement tout projet international ou israélien visant à décider de l’avenir de la bande de Gaza”, a affirmé le mouvement palestinien dans un document explicatif sur son attaque perpétrée le 7 octobre sur le sol israélien, et dans lequel il réclame “l’arrêt immédiat de l’agression israélienne”.En Irak, des soldats de la coalition internationale blessés par des tirs de missilesDes combattants pro-Iran ont tiré, samedi 20 janvier, des missiles balistiques sur une base abritant des troupes américaines en Irak, a annoncé le Commandement militaire américain au Moyen-Orient (Centcom), faisant état d’un soldat irakien blessé et de possibles blessés côté américain. “Vers 18 h 30 (heure de Bagdad), le 20 janvier, des missiles balistiques et des roquettes ont été tirés par des combattants soutenus par l’Iran contre la base aérienne d’al-Assad, dans l’ouest de l’Irak”, a annoncé sur les réseaux sociaux le Centcom.Les attaques ont été revendiquées dans un communiqué par la “Résistance islamique en Irak”, nébuleuse de combattants issus de groupes armés pro-Iran, qui ont déjà mené des dizaines de frappes contre la coalition anti-djihadistes depuis la mi-octobre. Les tirs de samedi interviennent dans un contexte régional explosif, alimenté par les répercussions de la guerre dans la bande de Gaza entre Israël, allié des Etats-Unis, et le mouvement palestinien Hamas, soutenu par l’Iran. Samedi, cinq membres des Gardiens de la Révolution, l’armée idéologique de l’Iran ont été tués dans une frappe à Damas imputée à Israël par Téhéran, qui a menacé de représailles.Le chef du Hamas a rencontré le ministre des Affaires étrangères turcLe chef du Hamas palestinien Ismaïl Haniyeh, basé au Qatar, a rencontré samedi 20 janvier, en Turquie, le ministre turc des Affaires étrangères Hakan Fidan, ont annoncé ce dimanche des sources diplomatiques, sans préciser le lieu exact de la rencontre. Au cours de cette dernière, “des questions telles que l’établissement d’un cessez-le-feu à Gaza le plus rapidement possible, l’augmentation de l’aide humanitaire, la libération des otages et une solution à deux États pour une paix permanente ont été discutées”, détaillent les sources.Le dernier contact officiel, par téléphone, entre les deux responsables remontait au 16 octobre. Dès le début du conflit, le président turc Recep Tayyip Erdogan avait proposé sa médiation entre le Hamas, “mouvement libérateur” selon lui, et Israël, qu’il a plusieurs fois qualifié d'”Etat terroriste”. Mais les discussions ont été jusqu’ici surtout menées par le Qatar et l’Egypte.Des corps “toujours sous les décombres” après des bombardements à Khan YounèsCe dimanche 21 janvier, le Hamas a rapporté des dizaines de frappes aériennes et tirs d’artillerie dans la bande de Gaza, affirmant que les forces israéliennes avaient visé les environs des hôpitaux Nasser et Al-Amal dans la ville de Khan Younès (sud), désormais épicentre des opérations militaire.Des dizaines de corps “sont toujours sous les décombres”, a déclaré le mouvement islamiste palestinien. Selon des témoins à un correspondant de l’AFP, l’armée d’Israël a également repris les assauts autour du camp de réfugiés de Jabaliya ce dimanche matin.Israël mène des opérations en Cisjordanie, dont Netanyahou conteste la souverainetéPar ailleurs, l’armée israélienne conduit plusieurs opérations en Cisjordanie, à Hébron, Qalqilya et Jénine, a indiqué l’agence de presse palestinienne WAFA. Des patrouilles et des arrestations ont eu lieu, assure la même source, qui a fait état de deux maisons démolies à Hébron. Elles appartenaient à des combattants palestiniens.Dans la semaine, le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou avait réaffirmé son opposition à une “souveraineté palestinienne” sur le territoire de la Cisjordanie occupée, ainsi qu’à Gaza. Dans une interview donnée jeudi 18 janvier, le Premier ministre avançait qu’Israël devait contrôler la sécurité de “l’ensemble du territoire situé à l’ouest du Jourdain”, englobant la Cisjordanie occupée et Gaza.Des propos déjà critiqués par les Etats-Unis et l’Union européenne, favorables à une solution politique à deux Etats au sortir de la guerre. Ce dimanche 21 janvier, le ministre britannique de la Défense, Grant Shapps, a jugé “décevant” les propos du Premier ministre israélien. La veille, le chef de la diplomatie française Stéphane Séjourné avait également déclaré que les Palestiniens “ont le droit à la souveraineté et à un Etat”.



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Publish date : 2024-01-21 18:11:00

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