Un an après la polémique sur la tenue d’une exposition de ses œuvres à Angoulême, une nouvelle plainte vise dorénavant le bédéiste Bastien Vivès. Déposée par l’association Face à l’inceste, elle vient s’ajouter à une enquête préliminaire pour diffusion d’images pédopornographiques amorcée en janvier 2023.
“Un an après les premières plaintes déposées en décembre 2022, rien n’a bougé, personne n’a eu à répondre de la représentation de ces violences sexuelles sur enfants”, affirme Anne Clerc, déléguée générale de l’association, dans Libération. Une première plainte avait en effet était déposée par l’association de protection de l’enfance Innocence en danger et la Fondation de l’enfance.
“On n’a pas choisi notre timing par hasard”
Celle de Face à l’inceste se distingue en mettant l’accent sur l’accessibilité et l’exposition des œuvres de Bastien Vivès aux mineur·es, quand les précédentes se concentraient sur la caractère légal ou non de ces dernières.
Une action juridique au timing bien pensé, puisqu’elle intervient en plein pendant la 51e édition du Festival de la bande dessinée d’Angoulême, qui se déroule du 25 au 28 janvier. “On n’a pas choisi notre timing par hasard”, explique ainsi à Libération Me Laure Boutron-Marmion, représentant Face à l’inceste. L’association espère ainsi profiter de cette synchronisation pour possiblement être “le début d’autres plaintes pour encadrer la diffusion des contenus pornographiques”. Pour l’avocat de Bastien Vivès, cette nouvelle plainte est un “non-évènement”.
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Author : Jolan Maffi
Publish date : 2024-01-26 14:25:16
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