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Gaza : Netanyahou ordonne à l’armée israélienne de “préparer” une offensive sur Rafah

Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu à Tel Aviv, le 31 décembre 2023.




Le chef de la diplomatie américaine Antony Blinken a répété, mercredi 7 février, qu’il restait “beaucoup de travail” pour parvenir à un accord de trêve à Gaza, incluant la libération d’otages, à l’heure où la guerre entre Israël et le Hamas entre dans son cinquième mois. Un nouveau cycle de tractations, parrainé par l’Egypte et le Qatar, doit s’ouvrir jeudi au Caire, a annoncé un responsable égyptien.Les infos à retenir⇒ Blinken espère un accord sur les otages mais “il reste beaucoup de travail”⇒ Les bombardements se poursuivent à Khan Younès et Rafah⇒ Une cérémonie d’hommage aux 42 victimes françaises des attaques du HamasNetanyahou ordonne à Tsahal de “préparer” une offensive sur RafahLe Premier ministre israélien, Benyamin Netanyahou, a déclaré ce mercredi avoir ordonné à l’armée de “préparer” une offensive sur Rafah, la ville la plus au sud de la bande de Gaza, estimant que la victoire sur le Hamas était “une affaire de mois”. Dans un discours à la télévision, Netanyahou a par ailleurs estimé que se plier aux demandes du mouvement islamiste palestinien ne ferait que “mener à un autre massacre”, alors que le chef de la diplomatie américaine Antony Blinken est en Israël pour discuter d’un accord de trêve.Après avoir fui les combats plus au nord, plus de 1,3 million de déplacés, selon l’ONU, s’entassent dans des conditions désespérées à Rafah, soit cinq fois la population initiale de cette ville adossée à la frontière fermée avec l’Egypte. Rafah, qualifié de “dernier bastion” du Hamas par le ministre israélien de la Défense Yoav Gallant, pourrait être le prochain objectif d’Israël. Le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, a mis en garde contre les “conséquences régionales incalculables” d’un éventuel assaut sur Rafah qui “augmenterait de façon exponentielle ce qui est déjà un cauchemar humanitaire”.Blinken espère un accord sur les otages mais “il reste beaucoup de travail”Le chef de la diplomatie américaine, Antony Blinken, a indiqué ce mercredi espérer un accord sur les otages détenus dans la bande de Gaza mais souligné qu’il restait “beaucoup de travail” pour y parvenir, après des entretiens avec les dirigeants israéliens à Jérusalem. “Nous sommes très concentrés sur ce travail pour, nous l’espérons, être capables de reprendre la libération des otages qui a été interrompue”, a ajouté Antony Blinken, en allusion à la centaine d’otages déjà libérés lors d’une semaine de trêve fin novembre.Le Hamas a annoncé mardi avoir remis sa réponse aux médiateurs égyptiens et qataris à une proposition de trêve formulée fin janvier à Paris par des responsables américains, qataris et égyptiens.Le Premier ministre qatari, Mohammed ben Abdelrahmane Al-Thani, a qualifié de “globalement positive” la réponse du Hamas. En Israël, celle-ci était “examinée attentivement par les responsables impliqués dans les négociations”, selon les services de Benyamin Netanyahou.L’ONU décrit Gaza comme un “lieu de mort”Dans le territoire palestinien dévasté par les frappes israéliennes et décrit comme un “lieu de mort” par l’ONU, les bombardements israéliens continuent notamment à Khan Younès, ville qu’elle présente comme une place forte du Hamas, et dans la ville voisine de Rafah, refuge pour des centaines de milliers de déplacés terrorisés, qui craignent à présent un assaut terrestre.”Nous n’avons pas dormi de la nuit. Le bruit des avions n’a pas cessé. Les bombardements sont devenus si proches et si violents. Je suis terrorisée à l’idée qu’Israël lance une opération terrestre sur Rafah”, a confié à l’AFP Dana Ahmed, une femme de 40 ans qui a fui la ville de Gaza, dans le nord, et vit sous une tente à Rafah.Depuis le début de la guerre, des quartiers entiers ont été détruits par les bombardements israéliens et 1,7 million de personnes ont été déplacées sur les quelque 2,4 millions d’habitants du petit territoire. Plus de 1,3 million des déplacés s’entasse dans des conditions désespérées à Rafah, cinq fois la population initiale de cette ville adossée à la frontière fermée avec l’Egypte, selon l’ONU.Cette ville pourrait être le prochain objectif d’Israël. Lundi, le ministre de la Défense Yoav Gallant a averti que l’armée “atteindrait des lieux où elle n’a pas encore combattu […] jusqu’au dernier bastion du Hamas, à savoir Rafah”.Vives tensions dans la régionHors de Gaza, les tensions restent vives dans la région entre d’un côté Israël et ses alliés et de l’autre l’Iran et son “axe de la résistance”, incluant, outre le Hamas, le Hezbollah libanais, des milices en Irak et les rebelles houthistes au Yémen. Mardi soir, l’armée israélienne a soutenu avoir mis la main sur des documents “prouvant” des transferts de 154 millions de dollars américains de l’Iran au Hamas de 2014 à 2020.Dans la nuit, des frappes israéliennes sur la région de Homs, en Syrie, ont fait cinq morts dont trois civils, selon l’Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH).Hommage national aux victimes françaises du 7 octobre à ParisDans la cour des Invalides, 55 portraits et 55 familles : le président Emmanuel Macron rendait un hommage national mercredi aux victimes françaises de l’attaque menée le 7 octobre par le Hamas en Israël, en présence, très controversée, d’élus de la gauche radicale. Emmanuel Macron a dénoncé “le plus grand massacre antisémite de notre siècle”, ajoutant que “toutes les vies se valent” dans les “déchirements” du Moyen-Orient.Cet hommage, inédit hors d’Israël, intervient quatre mois jour pour jour après l’attaque du mouvement islamiste palestinien, qui a entraîné la mort de plus de 1 160 personnes, tuées par balles, brûlées vives ou mutilées, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP réalisé à partir de données officielles israéliennes.Avec 42 concitoyens ou Franco-Israéliens tués, trois toujours disparus et présumés otages, quatre otages libérés et six blessés, il s’agit du plus lourd bilan côté français depuis l’attentat de Nice le 14 juillet 2016 (86 morts et plus de 400 blessés). Trois otages de nationalités françaises sont encore retenus à Gaza, selon Paris : Orion Hernandez-Radoux, également de nationalité mexicaine et enlevé à la rave-party Nova, Ohad Yaalomi dont le fils Eitan a été libéré en novembre et Ofer Calderon, dont les deux enfants ont aussi été libérés.



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Publish date : 2024-02-07 18:04:43

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