Flancher, c’est mourir un peu…
… et les vrai·es cannois·es à la dure savent bien que la pire erreur à faire ici, c’est de se reposer un soir, au risque de se désynchroniser du flux et ne jamais se relever de ce genou à terre qu’il est néanmoins tentant de poser, en ce dimanche traditionnellement cotonneux où toute l’équipe accuse le coup de la teuf Langlois. Toute, non : Jacky, refusé à l’entrée, s’est rabattu sur une boîte des hauteurs en s’y faisant passer pour “le chroniqueur nuit des Inrocks”.
Idée : et si nous devenions tous le chroniqueur nuit des Inrocks ? Laissez-vous pousser la barbe, enfilez une chemise hawaïenne, donnez mon nom à l’entrée des soirées, enfilons tous la peau d’un personnage collectif flamboyant et ingérable à la Tony Clifton, le crooner lounge d’Andy Kaufman. Créons le chaos, l’enfer des physios : est-ce le vrai, est-ce un faux ? Grâce à vos témoignages je pourrai publier une chronique en toute ubiquité, témoin des nuits les plus chaudes, sans quitter mon lit à baldaquin ni mon bonnet de nuit à pompon, à tout le moins le Petit Majestic où je passe ce dimanche de la ramasse, l’esprit néanmoins serein : demain nous sommes une foule.
Source link : https://www.lesinrocks.com/cinema/cannes-2024-une-chronique-nuit-en-toute-ubiquite-619131-20-05-2024/
Author : Théo Ribeton
Publish date : 2024-05-20 17:00:15
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