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Législatives : 250 000 Français de l’étranger ont déjà voté en ligne

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A quatre jours du premier tour des élections législatives anticipées, les instituts de sondage prédisent une participation exceptionnellement élevée : entre 60 et 64 %, contre 47,8 % en 2022. Dans ce contexte, la possibilité d’avoir des triangulaires au second tour dans de nombreuses circonscriptions s’accentue, faisant peser sur les partis politiques une responsabilité supplémentaire quant à de possibles désistements et appels au vote.Ce mercredi 26 juin, la cheffe d’EELV Marine Tondelier a ainsi affirmé qu’en cas de triangulaire, les candidats écologistes arrivés en dernier se retireraient pour appeler au “vote républicain” contre l’extrême droite et a demandé aux partis de la majorité à faire de même avec la gauche.Les infos à retenir⇒ Les Verts retireront leurs candidats arrivés en dernier en cas de triangulaire au second tour⇒ Une plus forte participation attendue lors de ces législatives qu’en 2022⇒ François Ruffin tacle Jean-Luc MélenchonLR, la mort d’une marque : exit Pradié, Ciotti en sursis, Wauquiez à côtéL’ex-numéro 2 des Républicains Aurélien Pradié a décidé de quitter le parti, secoué par une énième crise interne. L’analyse de notre journaliste Paul Chaulet. Quel gouvernement après le 7 juillet ? Les trois scénarios secrets sur la table de Macron”Ça turbule” en ce moment autour d’Emmanuel Macron, selon l’expression d’un conseiller. Ses proches d’aujourd’hui et d’hier réfléchissent à différentes manières de composer un gouvernement au lendemain de ces législatives singulières. Notre journaliste Laureline raconte les trois scénarios secrets sur la table du président de la République. Emmanuel Macron le sait, tout comme il sait que figer dès aujourd’hui ses choix n’aurait aucun sens tant l’issue du scrutin du 7 juillet s’annonce imprévisible. Déjà 250 000 votants chez les Français de l’étrangerDéjà 250 000 Français résidant à l’étranger ont voté en ligne en 24 heures pour les législatives, a annoncé ce mercredi le ministère des Affaires étrangères sur le réseau social X, soit autant qu’en cinq jours lors du même scrutin en 2022.Le vote en ligne s’est ouvert mardi et se terminera jeudi à midi. Il a vite été pris d’assaut, entraînant des problèmes d’accès au service. “Face à l’affluence, le portail de vote doit augmenter ses capacités d’accueil”, avait reconnu la Direction des Français à l’étranger sur X mardi, conseillant aux électeurs de se reconnecter “plus tard”. La réouverture du portail avait été annoncée une heure après, mais les internautes continuent à signaler de problèmes d’identifiants et de mots de passe sur X. Lors des dernières élections législatives, ce mode de scrutin avait été le plus utilisé par les Français habitant à l’étranger, utilisé par 17,32 % des inscrits au premier tour dans les onze circonscriptions concernées, sur un taux de participation global de 22,51 %.🗳️ #Législatives2024 l Vote par internet
Déjà 2️⃣5️⃣0️⃣.0️⃣0️⃣0️⃣ votants en ligne en 2️⃣4️⃣ heures!
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Si vous n’avez pas reçu votre courriel de confirmation après avoir voté en ligne, suivez les recommandations de notre FAQ.
👉 https://t.co/jyDvawb0Ln pic.twitter.com/DuvlSio6Jx— France Consul@ire (@FR_Consulaire) June 26, 2024La dissolution a plongé la France dans une crise “sans précédent”, s’inquiète le président du CeseLa décision d’Emmanuel Macron de dissoudre l’Assemblée nationale et d’organiser des élections législatives anticipées “plonge la France dans une crise politique et démocratique sans précédent”, estime le président du Cese Thierry Beaudet dans un entretien à La Tribune paru ce mercredi.Le patron de l’institution juge qu’en “trois semaines, aucune formation politique ne peut écouter les souffrances et les aspirations citoyennes, en déduire un projet solide, le confronter à ceux de ses rivaux, le verser dans le débat public, composer une liste de 577 candidats sérieux et préparés”.Historiquement, l’extrême droite, aujourd’hui “aux portes du pouvoir”, a “combattu la démocratie parlementaire, entretenu le racisme, l’antisémitisme, le sexisme, la haine de l’autre, pourchassé les contre-pouvoirs, les droits fondamentaux et l’Etat de droit”, dit Thierry Beaudet. “D’aucuns affirment que son visage contemporain serait réellement différent de ce sombre tableau ; mais je ne veux pas que nous prenions le risque de le tester grandeur nature”, poursuit-il.La “coalition”, bouée de sauvetage de MacronLe président de la République souhaite un gouvernement rassemblant “les républicains de sensibilités diverses”. Périlleux arithmétiquement et politiquement. L’analyse de notre journaliste Paul Chaulet.Une “mobilisation exceptionnelle” attendue dans les urnesVacances décalées, explosion du nombre de procurations : les électeurs devraient se mobiliser beaucoup plus pour les législatives des 30 juin et 7 juillet qu’en 2022 ou aux européennes, mais il est difficile de prédire à qui ce regain profitera. “On s’attend à une surmobilisation” pour ce scrutin, indique à l’AFP Benjamin Morel, maître de conférences en droit public à l’université de Paris II.Les sondages anticipent un regain de participation par rapport aux dernières législatives : entre 60 et 64 %, contre 47,8 % en 2022. Une inflexion notable, alors que le désintérêt pour le premier tour de ces élections est constant depuis 1993, après un pic en 1978 (82,8 %). Autre indicateur, le nombre de procurations a bondi par rapport aux dernières législatives. Près de 1,38 million avait été établi au 23 juin, à sept jours du premier tour, selon le ministère de l’Intérieur. C’est six fois plus qu’à la même échéance en 2022.Toutefois, les sondeurs, confrontés à la profonde complexité de cette campagne, reconnaissent qu’il est difficile d’imaginer à quoi ressemblera l’hémicycle de l’Assemblée nationale après le 7 juillet. Cette fois, les élections législatives ne seront pas que “la chambre d’enregistrement de la présidentielle” qu’elles suivaient de quelques semaines depuis 2002, estime pour l’AFP Christelle Craplet, directrice de BVA Opinion. “La question, c’est + Qui va se mobiliser et où ? + “, selon elle, car les instituts de sondages ne réalisent pas d’enquêtes par territoires.EELV se retirera là où ils arriveront en troisième positionAvec cette participation électorale importante attendue, qui devrait entraîner “beaucoup de triangulaires” lors du second tour, le “désistement républicain pourrait faire basculer des dizaines de circonscriptions à l’extrême droite ou pas”, a analysé mercredi 26 juin la cheffe des Ecologistes Marine Tondelier.Dans ces conditions, la secrétaire nationale d’EELV affirme qu’il n’y aura pour son parti “pas de tergiversation”. “En cas de deuxième tour avec trois candidats, si nous sommes en troisième position et risquons de faire élire quelqu’un d’extrême droite, alors nous nous retirerons […] Nous appellerons à voter pour les candidats républicains contre l’extrême droite”, a indiqué Marine Tondelier sur le plateau de BFM TV.J’adresserai aujourd’hui un courrier à @HorizonsLeParti @MoDem @UDI_off et @Renaissance en demandant à les rencontrer.

Je veux qu’ils m’expliquent les yeux dans les yeux leur refus d’appeler au barrage républicain face aux candidats du #RN.

S’ils ne sont pas à la hauteur de… pic.twitter.com/TDEhY8un6b— Marine Tondelier (@marinetondelier) June 26, 2024En prenant cette décision, EELV espère que les partis de la majorité en fassent de même, et à dénoncer le “ni gauche, ni extrême droite”, affiché notamment par Emmanuel Macron : “J’écrirais aux différents chefs de la majorité présidentielle (Horizons, Renaissance, MoDem, UDI) : je veux qu’ils m’expliquent les yeux dans les yeux pourquoi ils ne font pas la différence entre l’extrême droite et la gauche […] Je pense qu’ils ont perdu leur boussole”, a affirmé la cheffe des Verts.Le député LR Aurélien Pradié quitte le parti, “mort” selon luiLe député sortant Aurélien Pradié annonce mercredi 26 juin qu’il quitte Les Républicains, un parti qu’il décrit comme “mort” qui “n’est plus capable de parler aux Français”, assurant se présenter aux législatives sous l’étiquette de son micro-parti “Du courage”. Dans un entretien à La Dépêche, le député du Lot, qui a constamment critiqué la ligne de son parti depuis que ce dernier est présidé par Eric Ciotti, affirme que “30 candidats dont 10 sortants” se présentent également sous les couleurs de son parti.Celui qui a parfois pris des positions iconoclastes au sein des Républicains – sur le vote de la motion de censure contre le gouvernement sur la récente réforme des retraites notamment – affirme n’avoir “plus l’intention de demander l’autorisation aux uns et aux autres pour construire quelque chose”.Mélenchon “repousse les électeurs” estime RuffinLe député sortant François Ruffin, un des candidats au poste de Premier ministre en cas de victoire de la gauche aux législatives, a estimé mardi 25 juin que le leader de La France insoumise Jean-Luc Mélenchon était un “obstacle à la victoire du Front Populaire”. “Ce n’est pas un appui ici Jean-Luc Mélenchon, c’est plutôt quelque chose qui repousse les électeurs”, a indiqué François Ruffin sur TF1 depuis sa circonscription, où il tente de se faire réélire malgré les très bons scores du Rassemblement national aux dernières élections européennes.”Ça serait bien que les dirigeants de La France insoumise soient ici”, a-t-il ajouté, en rappelant la candidature de Jean-Luc Mélenchon à Hénin-Beaumont, face à Marine Le Pen, lors des législatives de 2012. La rupture entre les deux dirigeants politiques est consommée depuis la “purge” des “frondeurs” de La France insoumise. Au sein du Nouveau Front populaire, les socialistes, les communistes et les Ecologistes souhaitent une mise en retrait du fondateur de La France insoumise, jugé trop clivant par beaucoup, même à gauche.Attal, Bardella et Bompard croisent le fer sur TF1Gabriel Attal (Renaissance), Jordan Bardella (Rassemblement national) et Manuel Bompard (Nouveau Front Populaire) se sont écharpés sur la double nationalité, la défense du pouvoir d’achat ou encore les retraites mardi 25 juin au soir sur TF1, alors que l’extrême droite caracole en tête des sondages à cinq jours du premier tour d’élections législatives présentées comme historiques.”On peut agir pour le pouvoir d’achat”, a lancé d’emblée le président du Rassemblement national, qui a fait de ce sujet son cheval de bataille avec notamment une promesse de baisse immédiate de la TVA à 5,5 % sur les carburants, l’électricité et le gaz. “Combien ça coûte et comment vous le financez ?”, a riposté le Premier ministre, se posant en défenseur du sérieux budgétaire.Le coordinateur de La France insoumise, Manuel Bompard, a renvoyé ses deux adversaires dans les cordes, accusant ironiquement Jordan Bardella, “le futur Premier ministre du pouvoir d’achat”, d’avoir “petit à petit abandonné l’ensemble des mesures pour y répondre”. Les trois hommes se sont aussi affrontés sur le sujet des retraites, Jordan Bardella et Manuel Bompard souhaitant revenir sur la réforme portant à 64 ans l’âge légal de départ.Le président du Sénat craint “une crise de régime structurelle”Le président du Sénat Gérard Larcher a redouté “une crise de régime structurelle” après les législatives, tentant de défendre “une autre voie” pour Les Républicains entre “les extrêmes” et la macronie, lors d’une réunion publique à Paris mardi 25 juin pour soutenir le candidat Les Républicains Patrick Dray à Paris.Gérard Larcher a constaté “une crise politique majeure” et assuré “craindre une crise de régime structurelle dans les mois à venir”, née de la dissolution décidée par le président de la République. “Un choix brutal”, “précipité et improvisé” selon le président du Sénat, qui l’a appris “par téléphone”, “en une minute trente”, à moins d’une heure de l’annonce du chef de l’Etat depuis l’Elysée, a-t-il glissé.



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Publish date : 2024-06-26 16:39:57

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