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“Vivre, mourir, renaître”, “Megalopolis”, “Emmanuelle”… Voici les sorties de la semaine !

“Vivre, mourir, renaître”, “Megalopolis”, “Emmanuelle”… Voici les sorties de la semaine !



Vivre, mourir, renaître, de Gaël Morel

Et c’est toute la force tragique du film que d’opposer à ce sublime élan vital qui l’agite de part en part l’injustice et l’absurdité de la maladie, le sida. Son sens aigu du romanesque, cette densité de chaque instant donnée aux sentiments et à leurs infimes manifestations, cet apprivoisement progressif de chaque personnage qui se découvre à mesure que nous les rencontrons lui confèrent une puissance émotionnelle déchirante.

La critique de Marilou Duponchel

Megalopolis de Francis Ford Coppola

Tout Megalopolis est ainsi sculpté dans cette matière d’or vivace, frémissante et ostentatoire. […] C’est l’optimisme profond qui habite le film, sa lutte contre la putréfaction. Il y répond par une forme d’angélisme, d’artificialité exacerbée. L’épopée semble ne jamais toucher terre et, comme les statues colossales prennent soudain vie dans la cité, elle s’anime de toutes parts via de multiples feux incandescents.

La critique de Arnaud Hallet

Emmanuelle d’Audrey Diwan

À l’image du fantasme, qui n’existe (s’il n’est pas réalisé) que par l’imagination, le film mise aussi brillamment sur l’art de la suggestion et de l’attente. La scène la plus hot n’est ainsi pas la plus explicite : Emmanuelle décrit en détails l’un de ses fantasmes, avec un érotisme d’autant plus puissant que les spectateur·rices ne peuvent que l’imaginer.

La critique de Maud Tenda

Viêt and Nam de Trương Minh Quý

La mine de charbon est aussi pour le jeune cinéaste […] le repère symbolique parfait pour mieux regarder, parcourir et reconstituer les traces, les traumatismes de la guerre, du passé du Viêt Nam. C’est avec ce souci spéléologique que la caméra de Truong Minh Quy épouse les corps de ses deux personnages, êtres sensuels à explorer ou dépouilles à ausculter.

La critique de Marilou Duponchel

Riverboom de Claude Baechtold

Le documentaire vaut tout d’abord pour l’incroyable préciosité de ses images : qui a déjà vu à quoi ressemble l’arrière-pays ? Qui savait qu’il était devenu l’un des premiers producteurs de haschich ? Les exemples abondent, et se mêlent en permanence à la voix naïve (parfois trop) du narrateur, qui tente de synthétiser la situation géopolitique de la région, alors qu’il n’avait jamais prévu d’y faire un road trip en zone de guerre.

La critique de Nicolas Moreno

After de Anthony Lapia

[La] réussite [du film] vient alors beaucoup de tout ce que ses surprises de montage parallèles créent de diffraction du temps : la brisure du rythme du jour et de la nuit, des notions de début et de fin, ménageant peu à peu cette impression très juste que la fête ne répond pas à un principe d’intensification allant vers un apex, mais est plutôt comme un organisme qui respire, s’endort, se réveille, […] comme une boucle, qui semble infinie mais tend irrémédiablement à une forme d’autodestruction.

La critique de Théo Ribeton



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Author : Les Inrockuptibles

Publish date : 2024-09-24 15:27:23

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