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Paris Art-Basel, Jackson Pollock… Les 5 expos à voir en octobre 

Paris Art-Basel,  Jackson Pollock… Les 5 expos à voir en octobre 



Paris Art-Basel

Abritée dans l’enceinte rénovée du Grand Palais, la troisième édition de Art Basel Paris, placée sous la direction de Clément Delépine, rassemble 195 galeries issues de 42 pays différents. Si l’événement reste à coup sûr un moment phare de l’année pour le marché de l’art, le grand public ne sera pas en reste, tant la foire a pensé un “programme public”, gratuit et ouvert à tous·tes, qui se déploiera dans dix sites historiques de la capitale (Petit Palais, Beaux Arts de Paris, qui exposera des pièces de Jean-Charles de Quillac, musée Delacroix accueillant Ali Cherri, Palais d’Iéna exposant Jessie Darling, Centre des monuments nationaux…). Du côté du Grand Palais, les féru·es du marché de l’art exploreront trois secteurs, le carnet de chèques autour du cou : les galeries elles-mêmes, dont 64 exposants disposant d’espaces en France ; la section Emergence, consacrée aux jeunes artistes ; et le nouveau secteur Premise, regroupant neuf galeries aux propositions curatoriales originales. La foire inaugure en outre un nouveau champ d’expérimentation ; Oh La La !, dévoilant des œuvres surprenantes. Parmi les nombreuses festivités, il ne faudra surtout pas rater le projet spécial de Loris Gréaud qui s’associera au théâtre du Châtelet avec le groupe mythique The Residents pour une performance ultra attendue le 18 octobre.

Du vendredi 18 au dimanche 20 octobre

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Les frontières sont des animaux nocturnes au Palais de Tokyo et Kadist

Dans son livre, Quand nous nous sommes réveillés. Nuit du 24 février 2022 : invasion de l’Ukraine (Verdier), l’écrivaine Luba Jurgenson écrit : “Les frontières sont des animaux nocturnes, elles bougent pendant que nous dormons. Il faudrait toujours veiller”.  Neringa Bumblienė, commissaire du pavillon de la Lituanie à la 59e Biennale de Venise en 2022, s’accroche à ces mots pour proposer avec la commissaire française Émilie Villez une exposition collective sondant les effets sur les paysages et les esprits du retour de la guerre.

Réunissant une douzaine d’artistes de plusieurs générations pour la plupart lituanien·nes (Deimantas Narkevicius, Marija Olsauskaité…), Les frontières sont des animaux nocturnes se demande, deux ans après le début de l’invasion russe, quelle normalité existentielle est encore possible dans la zone de conflit. Puisant dans l’imaginaire et la poésie une force politique possible, les artistes esquissent des visions pour l’avenir depuis la nuit noire. Un moment fort de la “Saison lituanienne”proposée par l’Institut français qui met en lumière la vitalité de la scène artistique contemporaine de ce pays balte trop méconnu chez nous.

du 12 octobre au 5 janvier

Jackson Pollock, les premières années au Musée Picasso

Avec la première exposition consacrée au peintre américain Jackson Pollock en France depuis 2008, le musée Picasso s’attarde sur ses premières œuvres, de 1934 à 1947, peu connues comparées à ses mythiques “drippings” des années 1940-50. Marquées par l’influence du régionalisme et des muralistes mexicains, ses jeunes toiles témoignent de son attention aux arts natifs américains, mais aussi aux avant-gardes européennes, au premier rang desquelles Picasso lui-même. L’exposition, curatée par  Joanne Snrech, propose un parcours articulé autour de moments forts de ces années d’expérimentation. Entre gravure, sculpture, travail sur la matière, la peinture du jeune Pollock dévoile la promesse de son accomplissement à venir.

du 15 octobre au 19 janvier

 Caillebotte. Peindre les hommes au Musée d’Orsay

Alors que le musée d’Orsay vient d’acquérir sa toile majeure, Partie de bateau, l’exposition Caillebotte, peindre les hommes s’appuie aussi sur la présence de son chef-d’œuvre, Rue de Paris, temps de pluie, prêté par l’Art Institute of Chicago. Composée d’environ 70 œuvres – ses plus importants tableaux, mais aussi des pastels, dessins, photographies –, le parcours éclaire le génie de Gustave Caillebotte (1848-1894), peintre qui voulait produire un art neuf en peignant son environnement immédiat : le Paris de Haussmann, les environs de la capitale, les hommes de son entourage affectif (ses frères, les ouvriers travaillant pour sa famille, ses amis régatiers, etc.)… Répondant au programme “réaliste” de son temps, il fait entrer dans la peinture des figures nouvelles comme l’ouvrier urbain, l’homme au balcon, le sportif ou encore l’homme nu dans l’intimité de sa toilette. Caillebotte porte au cœur de l’impressionnisme une interrogation saisissante sur la condition masculine.

du 8 octobre au 19 janvier

Pop For ever, Tom Wesselmann à la Fondation Vuitton

Mouvement artistique majeur des années 1960, le Pop Art a-t-il encore des choses à nous apprendre sur lui-même ? Le pari de l’exposition de la Fondation Vuitton, curatée par Dieter Buchhart et Anna Karina Hofbauer, avance l’hypothèse que nous n’en avons pas fini avec lui, et notamment avec l’une de ses figures de proue, Tom Wesselmann. Outre une sélection de 150 peintures de l’artiste – allant de ses racines dadaïstes à ses prolongements contemporains, des années 1920 à nos jours, l’exposition regroupe 70 œuvres de 35 artistes de générations et nationalités différentes qui partagent une sensibilité “Pop”, allant de ses racines dadaïstes à ses prolongements contemporains, des années 1920 à nos jours. De l’ultra célèbre toile d’Andy Warhol, Shot Sage Blue Marilyn (1964) à des œuvres de Sylvie Fleury, Richard Hamilton, David Hammons, Roy Lichtenstein, Claes Oldenburg, Meret Oppenheim, Martial Raysse, James Rosenquist…, toutes les œuvres exposées visent à contextualiser l’œuvre de Tom Wesselmann dans l’histoire du Pop Art. À la fois rétrospective et exposition thématique, Pop For ever, Tom Wesselmann révèlera la richesse d’œuvres oscillant entre peinture, sculpture et vidéo. 

Du 17 octobre au 24 février 2025

L’Age atomique. Les artistes à l’épreuve de l’histoire au Musée d’art moderne de Paris

Dans leur chanson sortie en 1980, Eli et Jacno célébraient l’âge atomique : “Quelle période magnifique, On dit que tout va sauter, Oui ça nous fait rigoler, Bienvenue l’âge atomique Quelle période magnifique”. Le Musée d’art moderne célèbre, lui, l’âge atomique pour saisir en quoi l’imaginaire de l’atome a contaminé l’histoire de la modernité dans les arts plastiques. Proposée par Julia Garimorth, conservatrice en chef au Musée d’Art Moderne de Paris, et Maria Stavrinaki, professeure en histoire de l’art contemporain,  l’exposition invite à une exploration des représentations artistiques suscitées par la découverte scientifique de l’atome et de ses applications, en particulier la bombe nucléaire.

À travers 250 œuvres (peintures, dessins, photographies, vidéos et installations), L’Age atomique. Les artistes à l’épreuve de l’histoire dévoile les positions très différentes prises par les artistes face aux avancées scientifiques et aux controverses qu’elles suscitent. De Chris Burden à Julian Charrière, de Marcel Duchamp à Lucio Fontana, de General Idea à Dominique Gonzalez-Foerster, de Shigeo Hayashi à Pierre Huyghe, de Barbara Kruger à Jean-Jacques Lebel, de Sigmar Polke à Yoko Ono…, le parcours s’annonce atomique dans sa volonté d’embrasser et embraser le paysage de l’art traversé par les périls de son temps.

Du 11 octobre au 9 février 



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Author : Jean-Marie Durand

Publish date : 2024-09-30 11:00:27

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Tags :Les Inrocks

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