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Natalité en France : la lente décrue de la courbe des naissances

En recul de 6,8% sur les onze premiers mois de 2023 par rapport à la même période de 2022, le nombre de naissances devrait atteindre un nouveau point bas historique sur l'ensemble de l'année




La tendance, amorcée au début des années 2010, se confirme année après année. Le recul des naissances en France en 2023 a été plus important que la moyenne des pays européens, selon une étude comparative de l’Insee publiée jeudi 14 novembre.Le nombre de naissances a reculé de 6,6 % en France en 2023, passant sous la barre symbolique des 700 000 pour la première fois depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale, rappelle l’Institut national de la statistique, qui confirme les chiffres annoncés en janvier.En France, la baisse est liée à plusieurs facteurs : le nombre de femmes de 20 à 40 ans, soit en âge de procréer, a diminué et ces générations de femmes moins nombreuses procréent moins. L’Insee relève notamment qu’en 2023, la baisse des naissances concerne pour la première fois depuis 2010 les femmes de tous les âges, y compris les plus âgées. “Dans les zones rurales, épargnées pendant la période de crise sanitaire, les naissances reculent à nouveau”, ajoute l’Institut national de la statistique.#Naissances | En France, les naissances reculent de 6,6 % entre 2022 et 2023 : c’est la baisse la plus forte depuis la fin du baby-boom.
👉https://t.co/v9GiIiCX2C pic.twitter.com/SPhhdMLSTN— Insee (@InseeFr) November 14, 2024Une baisse qui touche l’ensemble du Vieux continentDans l’ensemble de l’Union européenne, 3,7 millions de bébés sont nés en 2023, soit seulement 5,5 % de moins que l’année précédente. “Le nombre de naissances recule dans la plupart des pays de l’UE (22 sur 27) avec une ampleur plus ou moins forte selon les pays”, précise l’Insee.Dans le détail, la baisse s’accentue dans l’ensemble des pays de l’ouest de l’UE, zone qui comprend la France et l’Allemagne : elle est passée de -1,3 % en moyenne par an entre 2019 et 2022 à -5,7 % entre 2022 et 2023. La baisse s’est aussi accentuée dans les pays de l’est de l’UE où elle était déjà marquée depuis 2019. Elle est passée de -4,5 % en moyenne par an entre 2019 et 2022 à -9,3 % entre 2022 et 2023.Sur la période allant de 2019 à 2022, en revanche, la baisse avait été moins marquée en France (-1,2 % en moyenne par an) que dans l’ensemble de l’Union européenne (-2,3 % en moyenne par an). Bien qu’il soit en repli, le taux de fécondité de la France reste le plus élevé de l’Union européenne, avec 1,79 enfant par femme en 2022, dernière année pour laquelle cette donnée est disponible. Il est nettement supérieur à la moyenne de l’UE, qui atteint 1,46. A l’inverse, Malte a le taux le plus bas, 1,08.



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Publish date : 2024-11-15 13:28:09

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