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Bill O’Reilly, ex-star de Fox News : “A mon avis, Donald Trump et Vladimir Poutine ont déjà un deal”

Donald Trump (g) et le présentateur vedette de Fox News Bill O'Reilly, au Yankee Stadium du Bronx, à New-York, le 30 juillet 2012




Ancienne star de la chaîne Fox News réputée pour son style d’intervieweur féroce, le journaliste conservateur Bill O’Reilly est sans doute l’un de ceux qui comprennent le mieux Donald Trump. New-Yorkais comme lui, il le fréquente depuis trente-cinq ans, appartient à la même génération et parle toujours régulièrement à celui qui entrera en fonction le 20 janvier. Auteur de nombreux best-sellers consacrés aux présidents américains, il présente aujourd’hui une émission politique sur la chaîne conservatrice Newsmax et partage avec L’Express – en exclusivité – ses vues sur les nouvelles ambitions et le “style Trump”. Selon O’Reilly, le président élu dirigera les Etats-Unis de manière hypercentralisée, comme le faisait Franklin Delano Roosevelt. “Donald Trump veut absolument réussir son second mandat car il entend passer à la postérité”, explique la vedette télé qui considère le sortant Joe Biden comme le deuxième président le plus mauvais de l’histoire des Etats-Unis. “Catastrophique”, précise-t-il. Interview choc.Bill O’Reilly : Quel sera le style de gouvernance de Donald Trump ?L’Express : Son prochain mandat sera différent du premier. Dans l’histoire, seul un autre président, Grover Cleveland, dans le dernier quart du XIXe siècle, a été élu pour deux mandats non consécutifs. C’est une situation quasi inédite. De 2016 à 2020, Donald Trump ne maîtrisait pas complètement les choses. Issu du monde des affaires, il était inexpérimenté en politique. Il a débarqué à Washington, écoutant plein de conseils différents. Sa présidence avait un caractère décousu. Cette fois, c’est différent : Donald Trump – qui l’ignore sans doute lui-même – va gouverner à la manière de Franklin D. Roosevelt, de manière hypercentralisée. Tout passera par lui.Lorsque “F.D.R.” a pris les rênes des États-Unis pendant la Grande Dépression, le pays était dans une situation désespérée. Il a pris le taureau par les cornes et gouverné de manière très verticale, en mode “top-down”, en déléguant très peu. Toutes les décisions du gouvernement émanaient du bureau Ovale. C’était un pouvoir personnel. Les marges de manœuvre des ministres étaient infimes. Donald Trump va faire pareil. Il va écouter ce qu’on lui dit mais, in fine, il va décider seul en suivant son instinct, comme il l’a toujours fait. C’est complètement différent de ce que nous avons connu jusqu’à présent. Sous George W. Bush par exemple, les ministres Colin Powell ou Condoleezza Rice avaient une grande latitude pour prendre les décisions qui leur semblaient justes. Avec Donald Trump, terminé ! Lui et ses proches décideront de tout. Les membres du cabinet seront là pour exécuter.L’ancien intervieweur vedette de Fox News Bill O’Reilly, ici en 2024, est également un prolifique auteur de livres consacrés aux présidents américains.Qui seront les personnages clés de son administration ?Les deux personnes les plus puissantes des Etats-Unis seront Stephen Miller et Susie Wiles. Jeune (39 ans) et super-conservateur, Stephen Miller a été nommé conseiller politique “adjoint”, ce qui est curieux car il n’y a pas de conseiller politique “principal” au-dessus de lui. Homme de confiance de Donald Trump, il sera la courroie de transmission chargée de faire suivre des instructions du patron à chaque instant aux membres du cabinet. Il fera exécuter la volonté du président. L’autre personnage clé est Susie Wiles, une femme très mûre, peu émotive, pragmatique, méthodique. En tant que directrice de campagne de Donald Trump, elle a réussi à le canaliser, à suivre un plan de bataille cadré et rigoureux.Donald Trump pense à sa postérité, il veut entrer dans l’HistoireNommée cheffe de cabinet à la Maison-Blanche, elle contrôlera l’accès au bureau Ovale. Donald Trump lui fait 100 % confiance ; elle est en position de lui chuchoter à l’oreille. C’est quelqu’un de pondéré. Lorsque Donald Trump fera des “sorties de route”, elle le ramènera dans l’axe. A Stephen Miller et Susie Wiles, il faut ajouter Donald Trump Jr., le fils du président, et Elon Musk. Ces deux-là seront constamment à proximité du président qui dirigera les États-Unis avec ce premier cercle, un peu à la manière de Joe Biden, qui s’appuyait lui aussi sur une poignée de conseillers – cinq ou six en tout.Dans votre best-seller Confronting the Presidents, vous rappelez qu’après la guerre d’Indépendance, certains Américains voulaient faire de George Washington un roi. Avec 250 ans de retard, Donald Trump sera-t-il ce roi ?Non. Mais le pouvoir dont il dispose est énorme. On n’a jamais vu ça. Après Franklin D, Roosevelt, il est le président le plus puissant de l’histoire américaine. Cependant, rien n’est écrit d’avance. Si les choses se passent mal, il peut perdre son pouvoir et son aura rapidement. Mais pour l’instant, sa marge de manœuvre est gigantesque. Il peut faire exactement ce qu’il veut.Vous dites que Trump veut entrer dans l’histoire. Mais comment ?Il m’a appelé récemment après avoir vu le documentaire “Affronter les présidents”, tiré de mon dernier livre consacré aux chefs d’Etat américains. Sans révéler le contenu d’une conversation privée, je peux vous dire qu’il s’intéresse à sa postérité. Donald Trump veut restaurer son image et s’inscrire dans l’Histoire comme un grand président. Il veut pour cela rétablir le statut des États-Unis en tant que principale puissance du monde libre. Il tient à réussir son second mandat. Il veut que les États-Unis connaissent le succès sur tous les plans. Beaucoup d’Européens ne me croiront pas, mais il souhaite aussi la réussite de l’Europe, ce qui passe par une relation transatlantique solide. Si Donald Trump atteint son objectif, il rejoindra la liste des grands présidents américains aux côtés de George Washington, Abraham Lincoln, Theodore Roosevelt, Ronald Reagan et un certain James K. Polk [milieu du XIXe siècle] que personne ne connaît, mais qui est souvent considéré comme l’un des meilleurs présidents de l’histoire.Au premier jour de son retour à la Maison-Blanche, le 20 janvier, quelle sera sa priorité ?Sa priorité numéro un sera la sécurisation de la frontière mexicaine, principale promesse de sa campagne. La deuxième sera d’essayer d’obtenir un cessez-le-feu en Ukraine. La troisième sera d’augmenter par tous les moyens possibles la capacité de production énergétique aux États-Unis afin de faire baisser les prix à la consommation et redonner du pouvoir d’achat aux Américains.A mon avis, Donald Trump et Vladimir Poutine ont déjà un dealComment Trump envisage-t-il le dossier ukrainien ? Est-il aligné sur Poutine ?Il considère qu’il s’agit d’un “irritant” mineur. Si j’en juge par son attitude – et il semble très sûr de son fait –, lui et Vladimir Poutine ont déjà scellé un accord. A mon avis, il y aura un cessez-le-feu immédiat et le front sera figé là où il se trouve. Ensuite commencera la négociation, façon “Art of the Deal” [le titre du célèbre livre de Trump]. Les belligérants échangeront des prisonniers de guerre. Ils échangeront des territoires. Puis, des élections seront organisées dans le Donbass, à l’est, afin que les gens décident s’ils veulent appartenir à la Russie ou rester dans le giron de l’Ukraine. Voilà le cadre général. Le moment est favorable car le rouble vient de s’effondrer et Vladimir Poutine sait qu’il doit sortir de l’ornière. Donald Trump a énormément de chance : il revient au pouvoir alors que beaucoup de nos adversaires, y compris la Chine, sont affaiblis économiquement.Si, comme vous le dites, Donald Trump apprécie l’Europe, est-ce à dire qu’il n’abandonnera pas l’Otan ?Il veut que l’Europe prospère et ne désire nullement nuire à nos alliés. Mais il entend que chaque membre de l’Otan paie sa juste quote-part. Donald Trump a menacé d’abandonner l’Otan, me direz-vous. Mais c’est sa technique pour faire bouger les choses. Il sait bien que la réussite de l’Europe est dans l’intérêt des Etats-Unis.Quelle est la nature profonde de sa relation avec Poutine ?Pour moi, Vladimir Poutine, c’est un Staline “light”. Lorsque j’ai évoqué son rapport avec lui en 2016, Donald Trump a souri mais n’a pas voulu me dire le fond de sa pensée. J’ignore comment interpréter cela. Un jour, peut-être, il m’expliquera la nature de leur relation. A mon avis, l’un utilise l’autre – et réciproquement. Une chose est sûre : Vladimir Poutine respecte Donald Trump bien davantage qu’il ne respecte Joe Biden.Cela signifie-t-il que Vladimir Poutine “tient” Donald Trump d’une manière ou d’une autre ?Non. Et je ne pense pas que Donald Trump laissera Vladimir Poutine lui dicter sa loi, en envahissant par exemple d’autres pays que l’Ukraine ou en soutenant la Chine contre les intérêts des Etats-Unis. “Vlad” est un type affaibli qui se balade avec une cible sur le front. Il ne peut même pas s’absenter cinq minutes pour aller chercher un sandwich. Il est que le qui-vive permanent. Dans l’intérêt de sa propre survie, il va devoir se calmer.Et Taïwan ? Donald Trump laisserait-il les Chinois s’emparer de l’île ?Personne ne sait ce que feront les Chinois. Mais ils ne sont pas en mesure de lancer un quelconque blocus économique contre Taïwan. Leur propre économie est chancelante et ils ont 1,5 milliard de bouches à nourrir. Pékin est loin d’être en position de force. Toute action hostile contre Taïwan, y compris une guerre économique, leur reviendrait comme un boomerang en pleine figure.Donald Trump est-il compétent en matière de politique étrangère ?Je ne suis pas d’accord avec l’idée qu’il serait ignorant dans ce domaine. Avec quatre ans d’expérience derrière lui, il est plutôt avisé et comprend la complexité du monde. Ce n’est pas un novice. Il se voit aussi comme un négociateur, un “deal maker”, un faiseur d’accords. Il pense pouvoir conclure un accord avec n’importe qui. Cela peut constituer sa force. Je suis certain qu’il obtiendra un cessez-le-feu en Ukraine. En ce qui concerne Gaza et Israël, il mettra une très grosse pression sur les mollahs de Téhéran afin qu’ils se calment. Il lui suffira de les prévenir : “Cessez de soutenir le Hezbollah, le Hamas, les Houthis, ou nous vous étranglons économiquement, au point que vous aurez du mal à importer de la nourriture.”Donald Trump fera exactement ce qu’il veutLe régime de Téhéran sait parfaitement qu’il ne survivra pas si les États-Unis et l’Otan décident de l’isoler. Le peuple iranien ne veut plus de ce gouvernement et, d’ailleurs, il a déjà commencé à se soulever. La dictature des mollahs ne tient qu’à un fil. Plus généralement, je suis optimiste quant à la capacité de Donald Trump de ramener le calme au Moyen-Orient. Dans mon livre Killing the Killers (Tuer les tueurs), je rappelle comment lui et Barack Obama ont anéanti les djihadistes du groupe Etat islamique (EI) et d’Al-Qaeda avec une efficacité impressionnante.Sur le plan intérieur, Trump procède à des nominations loufoques. Dans l’armée, Pete Hegseth était un simple capitaine ; le voici bombardé à la tête du Pentagone. Antivax et adepte de thèses complotistes, Robert F. Kennedy Jr. a été nommé à la Santé. Pro-Poutine et pro-Assad, Tulsi Gabbard devrait coordonner les agences de renseignement. Quant à Matt Gaetz, accusé dans une affaire de mœurs, il a déjà renoncé au poste d’Attorney General (ministre de la Justice) en raison d’une levée de bouliers contre cette nomination. Qu’en dites-vous ?La plupart de ces gens ne franchiront pas l’étape cruciale du vote de confirmation par les sénateurs. Donald Trump le sait depuis le début. C’est son style. Donald Trump est un provocateur qui envoie des messages. Il dit à Washington : “Nous allons réorganiser toute la vie politique dans la capitale.” Donald Trump savait parfaitement qu’il s’attirerait les foudres en nommant Matt Gaetz ou Pete Hegseth. Il le savait. Mais il s’en fiche. En cela, il ressemble à Poutine. Ce sont deux gars qui prennent des risques sans se soucier des retombées. Résultat, Matt Gaetz a jeté l’éponge pour le poste de ministre la Justice. Mais So what ? Trump a nommé Pam Bondi à sa place [elle était ministre de la Justice en Floride]. Elle fera la même chose qu’aurait faite Matt Gaetz, c’est-à-dire dynamiter toutes les forces au sein de l’administration qui, du point de vue de Donald Trump, ont agi contre lui lors de son premier mandat, puis pendant la présidence de Joe Biden. Je répète : Donald Trump fera exactement ce qu’il veut.J.D. Vance est un gars solide, direct, intelligentQue penser des folles déclarations de Kash Patel qui, avant d’être désigné pour diriger le FBI, affirmait qu’il fallait le dynamiter ?Kash Patel n’est qu’une tête de gondole. Il ne va pas diriger les enquêtes du FBI. Des professionnels s’en chargeront. Sa mission consistera à éliminer tous les idéologues au sein du Bureau, qui se comportent comme des agents politiques affiliés à la gauche. Lorsque l’agence de police la plus puissante du monde, le FBI, entreprend de vous détruire, il y a de quoi être amer. [NB : O’Reilly fait allusion à l’enquête du FBI qui reposait sur le “Dossier Steele”, un faux selon lequel, entre autres, des prostituées russes auraient uriné devant Donald Trump dans une chambre d’hôtel de Moscou].En quoi le vice-président J.D. Vance sera-t-il différent de son prédécesseur Mike Pence ?Peu de gens le savent, mais Donald Trump respectait Mike Pence et s’appuyait beaucoup sur son expertise au Congrès. Il écoutait ses conseils. Tous deux déjeunaient ensemble deux fois par semaine. J.-D. Vance agira davantage comme un ambassadeur pour Donald Trump. Il sera plus visible que Mike Pence parce qu’il est plus extraverti. Lorsqu’une controverse éclatera et que Donald Trump ne voudra pas s’en mêler, Vance s’en chargera. Je l’ai récemment interviewé sans ménagement et il ne s’est pas laissé déstabiliser. Il n’a esquivé aucun sujet gênant comme le faisaient constamment Kamala Harris et Joe Biden. Il est solide. C’est un gars direct, intelligent, formé à Yale. Issu d’un milieu modeste, il a surmonté beaucoup d’obstacles. Donald Trump respecte cela. Si Trump réussit son mandat, Vance deviendra président des Etats-Unis dans quatre ans.Et s’il est réélu au bout de quatre années, cela signifie que les Républicains sont peut-être à la Maison-Blanche pour les douze années à venir…Le Parti démocrate a besoin d’un nouveau John Kennedy, un leader charismatique, plus centriste et moins gauchiste que ne l’est cette formation aujourd’hui. Actuellement, cette personne n’existe pas. Il y a certes de très bons gouverneurs, modérés et plein de bon sens, comme Ben Shapiro en Pennsylvanie ou Andy Beshear dans le Kentucky, mais leur notoriété est nulle. Plus grave encore, le Parti démocrate a perdu la confiance des travailleurs. Or, aux Etats-Unis – et les Européens ne semblent pas comprendre cela –, c’est la classe ouvrière qui commande. Voilà pourquoi Donald Trump a gagné en dépit des accusations, souvent fausses, portées contre lui. Les travailleurs ont considéré qu’ils se faisaient avoir par le système ; que le coût de la vie augmentait ; que les démocrates leur mentaient et qu’il convenait de faire revenir Trump au pouvoir.Quel avenir pour Kamala Harris ?Elle deviendra probablement gouverneur de Californie un jour.La présidentielle 2024 signe-t-elle la défaite des médias traditionnels ?C’est clair. Ils s’autodétruisent à cause de leur haine anti-Trump. L’ironie c’est que, plus les médias le détestent, plus il se renforce. C’est incroyable à observer. La domination des chaînes de télévision, mais aussi du New York Times, du Washington Post ou du Los Angeles Times, n’existe plus. Une ère s’achève. Et elle ne reviendra pas car les consommateurs sont passés aux réseaux sociaux, à Facebook, à X, aux podcasts. C’est là que les choses se passent désormais.Quel bilan tirez-vous du premier mandat de Donald Trump ?Il est Dr Jekyll et Mister Trump. Comme Bill Clinton, Donald Trump est en réalité deux personnes. Il y a l’homme d’argent et de pouvoir qui est un négociateur rusé, intelligent, visionnaire. Et il y a le Trump provocateur et indiscipliné qui s’est mis à dos des millions de personnes. Seule certitude, c’est un personnage d’une telle intensité que la fiction n’aurait pas pu l’inventer. Il n’avait aucune expérience gouvernementale ni aucune idéologie lorsqu’il est arrivé à la Maison-Blanche. Il s’est hissé là par sa seule audace et sa célébrité. Personne n’avait jamais accompli cela avant lui. Même Nostradamus n’aurait pas pu le prédire.Quoi qu’il en soit, son premier mandat a été bénéfique au peuple américain. Les salaires réels ont augmenté et l’inflation a diminué. Le flux des migrants à la frontière mexicaine était alors sous contrôle grâce à sa politique “Remain in Mexico” (Restez au Mexique)… que Joe Biden, à peine élu, a immédiatement remise en cause. Sous Trump, le danger Poutine était relativement maîtrisé ; l’Etat islamique, détruit ; et l’Iran, sanctionnée avec, en prime, l’élimination du commandant des Gardiens de la révolution, le général Qassem Soleimani. Enfin, l’ambassade américaine [de Tel-Aviv] a été déménagée à Jérusalem et les accords d’Abraham ont été signés. Ceux qui nient ces succès sont dans le déni ou ils sont malhonnêtes. Il est vrai que l’insurrection du Capitole, le 6 janvier 2021, a occulté ces réussites.Mon Dieu, comme Biden a été mauvais !Les attaques contre Trump se comparent seulement à celles dont Abraham Lincoln fut la cible en son temps. Bien sûr, la violence des attaques était pire contre le président abolitionniste Lincoln. Mais Trump occupe la deuxième place : il est l’objet d’une haine ininterrompue. Hélas, la presse américaine (et européenne) ne traite pas Trump de manière équitable. Idem pour Boris Johnson. Les journalistes insistent uniquement sur ses exagérations, ses hyperboles, ses fanfaronnades. Ils ignorent ses réussites réelles, de sorte que beaucoup de gens dans le monde ignorent que notre société était mille fois plus forte au moment où Trump a quitté le pouvoir qu’elle ne l’est aujourd’hui.En quoi Joe Biden est-il, selon vous, “désastreux”?Premièrement, son déclin cognitif l’a lourdement handicapé. De bout en bout, il a été totalement dépendant de son entourage qui lui disait quoi faire. Il n’a jamais vraiment contrôlé l’appareil d’Etat. Il n’écrivait pas ses discours, ne donnait pas d’interviews. Il en était incapable. Deuxièmement, il ne défend rien, n’a aucune conviction, aucun système de croyance fondamental. Il s’est vendu aux progressistes d’extrême gauche qui tenaient le parti et qui ont soutenu sa campagne. Troisièmement, il y a l’économie, avec des prix à la consommation qui se sont envolés et le dollar qui a baissé. En outre, la dette qu’il a accumulée, sans raison, est incroyable. Le gouvernement a dépensé des sommes faramineuses. Rien que la semaine dernière, il a donné 1 milliard de dollars à l’Afrique ! Imagine-t-il réellement que ce milliard va servir à quelque chose ? Soyons sérieux !Bref, Biden a été désastreux sur toute la ligne. Il a ouvert les frontières et assoupli les conditions de l’immigration, alors que rien ne l’y obligeait. Cela a permis à 14 millions de migrants d’entrer aux Etats-Unis. Où sont-ils ? Que font-ils ? Le gouvernement n’en sait rien. Biden n’a d’ailleurs jamais expliqué pourquoi il avait agi ainsi. En fait, pendant des années, son gouvernement a nié avoir facilité l’immigration… jusqu’à ce qu’il ne puisse plus nier l’évidence. Joe Biden est le pire président de l’histoire des États-Unis après James Buchanan, le prédécesseur d’Abraham Lincoln, qui n’avait pris aucune mesure pour empêcher la Guerre civile ni le Sud de s’armer. Il n’a rien fait et quand Lincoln est arrivé au pouvoir, la guerre de Sécession était déjà un fait accompli. Mon Dieu, comme Biden a été mauvais ! Tout le monde parle de Jimmy Carter comme d’un président médiocre. Mais Biden a été mille fois pire. Et savez-vous qui avait vu venir ce désastre ? Barack Obama. Lui, il le savait. C’est pourquoi il avait préféré Hillary Clinton pour lui succéder en 2016.



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Author : Axel Gyldén

Publish date : 2024-12-14 08:00:00

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