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Ventes de livres : ces auteures qui font une entrée remarquée dans le classement

Vanessa Springora




La semaine dernière, on vous avait annoncé l’arrivée, du côté des fictions, d’Haruki Murakami (La Cité aux murs incertains, Belfond), qui grimpe aujourd’hui à la 1re place, de Jean Echenoz avec Bristol (Minuit, 7e) et de Lisa Gardner (Dernière Soirée, Albin Michel, 8e), et voici, en cette semaine du 6 au 12 janvier (selon Edistat), pas moins de quatre nouveaux arrivants : Vanessa Springora, qui publie Patronyme (Grasset), se propulse en effet au 5e rang. L’auteure du Consentement (Le Livre de poche) y explore le mystère de son nom de famille. Au départ donc, le père, un caractériel mythomane, et son nom, puis le grand-père, dont elle ne sait s’il s’est engagé dans la Wehrmacht ou s’il fut enrôlé de force…Derrière Vanessa Springora, une autre romancière, Camille Laurens, dont le nouveau roman, Ta promesse (Gallimard, 14e), traite avec finesse des ficelles de l’emprise amoureuse. Philippe Besson fait également partie des heureux entrants avec, lui aussi, un sujet sociétal des plus contemporains, le harcèlement des jeunes. Vous parler de mon fils (Julliard, 16e) est un puissant réquisitoire contre la violence ordinaire, la bêtise et l’intolérance. Fermant le ban des postulants, Lola Lafon propose avec Il n’a jamais été trop tard (Stock) un livre sur l’intranquillité et le combat à propos de l’actualité de ces deux dernières années.Les essais aussi connaissent du mouvement avec trois nouveautés s’infiltrant respectivement aux 7e, 8e et 9e rangs. A commencer par l’ouvrage d’Anna Roy et de Camille Anseaume, Énorme (Larousse). L’histoire d’Anna Roy, sage-femme et figure incontournable de la santé de la femme en France, qui a pris 58 kilos à partir de 2013 jusqu’à atteindre 126 kilos… Avant de se reprendre en main et de décider, le 1er mars 2023, de “tout perdre”, à cette fin, de se sevrer du sucre. C’est dans un registre bien différent qu’œuvre notre deuxième arrivant, Richard Malka. Son éditeur, Stock, présente ainsi son essai : “Disciple de Robert Badinter et Georges Kiejman, l’avocat évoque les attentats, les morts, son histoire familiale, sa répulsion envers le prosélytisme et les enfermements communautaires. Surtout, il pose à Voltaire la question qui l’a mené au Panthéon. Par quoi remplacer Dieu ?”NEW3838_TABLEAUX-PALMARESEncore un grand écart avec un essai scientifique, cette fois, signé par le colauréat du prix Nobel de physique 2022 Alain Aspect. Si Einstein avait su (Odile Jacob). Tout en faisant le récit de son parcours, Alain Aspect nous explique “avec passion et clarté” comment il a mis en évidence l’une des propriétés les plus extraordinaires de l’intrication quantique, et il tente d’imaginer la réaction d’Einstein à ses résultats expérimentaux. Elémentaire, non ?



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Author : Marianne Payot

Publish date : 2025-01-17 16:33:39

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Tags : L’Express

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