C’est fou comme la dissolution a vraiment tout clarifié ! Ce second quinquennat est décidément à nul autre pareil. Le gouvernement Attal n’avait déjà pas duré longtemps, et voilà que Michel Barnier est renversé par une motion de censure trois mois après sa nomination. François Bayrou se retrouve à Matignon, mais la crise n’en finit plus, la vie politique entre dans l’inédit.Monaco, souvenir d’un bras de ferEmmanuel Macron a prononcé ce jeudi 23 janvier l’éloge funèbre de Didier Guillaume, son ancien ministre de l’Agriculture devenu ministre d’Etat de Monaco en septembre 2024. Un poste qu’il a failli ne jamais obtenir… parce que le président français rechignait à le nommer. Sa proximité avec le prince Albert intriguait trop le chef de l’Etat – Guillaume et Albert avaient lancé ensemble le rallye de Monte Carlo dans les années 1970. Il avait fallu que le prince menace de nommer un étranger pour qu’Emmanuel Macron finisse par valider le choix de Didier Guillaume.Macron-Valls, les retrouvaillesEn 2017, Emmanuel Macron avait tout fait pour tenir Manuel Valls à distance. Cette fois, il n’a plus le choix. Le président a eu son premier tête-à-tête avec son nouveau ministre d’Etat, chargé de l’Outre-mer, la semaine dernière. En marge d’un conseil des ministres au cours duquel il échangeait avec le chef de l’Etat et le ministre de l’Aménagement du territoire François Rebsamen, Manuel Valls a glissé : “Vous vous rendez compte, on était déjà ministre tous les trois il y a dix ans.”Fabien Roussel retenu par les siens”Ce réseau, c’est la lie !” Fabien Roussel aussi voulait quitter X le 20 janvier dernier. Il s’en est ouvert à ses amis du PCF… qui l’en ont dissuadé. Ce jeudi 23 janvier, il s’est quand même inscrit sur le réseau Bluesky.Le Pen n’est pas TrumpUn chef d’entreprise a interrogé un proche de Marine Le Pen : “A quand un Trump français ?” La réponse n’a pas tardé : “Quand la France sera devenue le Texas.” Autrement dit, il est idiot de vouloir singer ici les recettes qui ont tant réussi au président américain.Questionnements sur le voile au RNRevenir ou pas sur la volonté du parti d’interdire le port du voile dans l’espace public ? Le sujet fait débat au sein du Rassemblement national. Pendant la campagne présidentielle de 2022, déjà, Marine Le Pen avait entretenu un flou volontaire, assurant le 14 avril (sur le plateau de BFMTV) que “l’interdiction du port du voile” était “essentielle”, avant d’assurer une dizaine de jours plus tard, dans le cadre d’un déplacement dans le Vaucluse, qu’il s’agissait d’un “problème complexe” et qu’elle n’était pas “obtuse”.La mesure figurait dans le programme du parti, via une proposition de loi visant à lutter contre “le fondamentalisme islamiste”. “Je pense qu’il y aura bientôt un débat sur le sujet, assure un député. Il s’agit de voir comment on pourrait convertir cette mesure. Eric Ciotti propose par exemple l’interdiction pour les mineurs, ça pourrait être une piste intéressante…”Au Parlement européen, les chrétiens d’Orient font l’union des droitesMercredi 22 janvier, au Parlement européen, les représentants de la droite et l’extrême droite française, qui siègent au sein de groupes différents, ont enterré la hache de guerre autour d’une cause commune : la création d’un intergroupe “Chrétiens du Moyen-Orient.” Y sont représentés le Rassemblement national via la présidence de Thierry Mariani, Reconquête, avec la vice-présidence de Sarah Knafo, le groupe ECR au sein duquel siègent les membres du parti de Marion Maréchal, et même le PPE, groupe qui héberge la délégation d’eurodéputés LR. L’initiative est notamment portée par Charles de Meyer, fondateur de l’association SOS Chrétiens d’Orient, secrétaire général de l’intergroupe.
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Publish date : 2025-01-23 15:48:12
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