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Le biopic sur Donald Trump sortira aux États-Unis avant l’élection présidentielle

Le biopic sur Donald Trump sortira aux États-Unis avant l’élection présidentielle



En mai, en pleine campagne électorale, l’équipe de l’ex-président avait menacé de poursuivre en justice les auteurs du sulfureux biopic sur la jeunesse et l’ascension de Donald Trump. C’est désormais officiel : le studio Briarcliff Entertainment a confirmé une date de sortie aux États-Unis. D’après le Los Angeles Times, elle serait fixée au 11 octobre 2024.

Une date qui n’est pas sans importance puisqu’elle se situe avant l’élection présidentielle américaine qui se tiendra le 5 novembre.

Un portrait peu flatteur ?

Réalisé par Ali Abbasi, The Apprentice met en scène les premiers pas de Donald Trump (Sebastian Stan) dans le monde de l’immobilier dans les années 1970 sous la houlette de son mentor Roy Cohn (Jeremy Strong). The Apprentice (du même nom que son émission de télé-réalité créée en 2004) raconte son initiation violente au monde des affaires, où être un “killer” signifie s’affranchir de toute forme de loi, exceptée celle du plus fort. Un film qui aurait le pouvoir de peser dans la balance des élections ? À voir…

The Apprentice d’Ali Abbasi, sortie aux États-Unis le 11 octobre



Source link : https://www.lesinrocks.com/cinema/le-biopic-sur-donald-trump-sortira-aux-etats-unis-avant-lelection-presidentielle-628199-04-09-2024/

Author : Manon Durand

Publish date : 2024-09-04 13:56:38

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Mostra de Venise 2024 : tapis rouge au cinéma

Mostra de Venise 2024 : tapis rouge au cinéma



Ce n’est pas nouveau : les grands festivals (Cannes, Berlin, Venise…) ont besoin de stars – et pas de demi-stars ou de petites vedettes nationales – pour mobiliser les fans et leurs cris à l’entrée des projections officielles, être vus et montrés dans les grands médias du monde entier.

Mais ce petit jeu sans doute nécessaire, qui entretient la rivalité entre ces événements, ne fait pas toujours le bonheur du cinéphile. La compétition officielle à la Mostra de Venise cette année semblait tellement quêter la star de renommée internationale que la qualité des films s’en est souvent ressentie : la présence de Maria, de Pablo Larraín, biopic surjoué, surfilmé, bourré des clichés du moment – comme, en conclusion, de vraies images de “vraies” personnes dont le film met en scène la vie, souvent plus intéressantes ou plus vivantes que le long lui-même – ne se justifiait que par le fait qu’Angelina Jolie, en quête manifeste d’un Oscar de la meilleure actrice, y interprète La Callas.

Ménager la chèvre et le chou

The Order, de Zach Baylin, qu’on croirait issu de “l’imagination” de Chat GPT tant son scénario ressemble à des dizaines de milliers d’autres films policiers (un flic alcoolo trouve la rédemption en levant un lièvre nazi dans un bled paumé du Midwest), n’était là que parce que le rôle principal est joué par Jude Law. Idem pour les “interventions” de Clooney et Pitt (venus présenter un film qui ne sortira qu’en VOD…). Tout comme Babygirl, de Halina Reijn, comédie sur le BDSM assez audacieuse par endroits mais inégale, qui ne devait sa présence en compétition qu’à l’interprétation de Nicole Kidman.
Mais soyons justes. Heureusement, grâce au tapis rouge, Julianne Moore, Tilda Swinton et Almodóvar, vraies icônes, ont pu aussi venir présenter un grand film, The Room Next Door.

La compétition a proposé aussi des films plus ambitieux, comme Cloud de Kiyoshi Kurosawa, Trois amies d’Emmanuel Mouret, Vermiglio ou La Mariée des montagnes de Maura Delpero (film très sobre, et merveille comparée aux autres films italiens de la compétition, signés par des “noms” surfaits : Gianni Amelio ou Francesca Comencini…).

Tout n’est donc pas à désespérer des films en compétition et des programmateur·rices des festivals, qui tentent non sans difficulté de ménager la chèvre et le chou – au détriment souvent d’une véritable ambition de radicalité formelle. Mais gageons que la présidente du jury, l’exigeante Isabelle Huppert, saura y reconnaître les siens.



Source link : https://www.lesinrocks.com/cinema/mostra-de-venise-2024-tapis-rouge-au-cinema-628201-04-09-2024/

Author : Jean-Baptiste Morain

Publish date : 2024-09-04 12:46:26

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Thierry de Peretti : “Les choses que j’ai vécues, j’ai besoin de les questionner par le cinéma”

Thierry de Peretti : “Les choses que j’ai vécues,  j’ai besoin de les questionner par le cinéma”



Dans À son image, le cinéaste corse Thierry de Peretti revient sur sa terre natale et déroule le récit d’une vie. Celle d’Antonia (Clara-Maria Laredo), une photoreportrice témoin des violentes fractures qui agitent les mouvements nationalistes du Front de libération nationale (FLN) dans les années 1980. En adaptant le livre éponyme de Jérôme Ferrari, le réalisateur poursuit son exploration intime, politique de la violence d’un territoire, tout en déployant son récit avec une force romanesque inégalée dans son cinéma. Rencontre.

À son image est votre premier film adapté d’un livre. D’où vous est venue l’envie de vous emparer du roman de Jérôme Ferrari ?

Avec Jérôme Ferrari, on a commencé quasiment en même temps. Ses premiers romans sont sortis au moment où je réalisais mes premiers courts métrages, donc ça faisait longtemps que j’avais envie de travailler avec ce matériau-là. J’avais envie de compléter Une vie violente de manière romanesque. Les questions qui sont celles d’Antonia, le personnage principal du roman, me sont plus familières, parce qu’elle fait de la photo et que je fais de la mise en scène.

Le récit du film dialogue parfois de façon troublante avec l’histoire politique de la Corse déjà dépeinte dans Une vie violente. Vous ne craigniez pas de refaire le même film ?

Non, ça me plaisait de repasser par des chemins en me disant que j’avais peut-être laissé des choses de côté ou que les questions que je me pose aujourd’hui par rapport à ça ne sont pas les mêmes. Ou en tout cas que je n’y répondrai pas de la même façon. Par contre, j’avais envie de faire un pas de côté par rapport à la question de la lutte armée et celles des meurtres. Et puis, les questions que soulève le roman sont tellement différentes, les motifs sont tellement autres. Évidemment, celles liées à l’image, à la représentation, aux narratifs ne sont pas vraiment les mêmes. Mais j’adorerais qu’on me passe commande et que l’on me demande de refaire le même film. Ça implique des dispositifs narratifs qui sont super excitants. Ce qui était nouveau pour moi, c’est d’avoir des personnages qui sont des personnages de littérature, et pas des personnages sur lesquels je peux enquêter.

Vos films sont des enquêtes sur vos propres personnages ?

Oui. Sinon, ça ne m’amuse pas. Si je ne peux pas faire ce chemin d’aller enquêter, je vais être tout seul dans ma tête avec un ou une scénariste et inventer des trucs. Je me vois comme un réalisateur de documentaire contrarié. Alors, j’inscris le documentaire autrement, mais la question de la fiction pure, je ne suis pas un fou de ça. C’est peut-être un des aspects du roman qui m’a sorti de ma zone de confort. Parce que dans le roman, il y a beaucoup de questions auxquelles il ne répond pas. Notamment la question sociale.

Vous avez été tenté de parler à Jérôme Ferrari et de lui demander des informations sur les personnages qui n’apparaissaient pas dans le roman ?

Oui, mais il ne répond pas à ça. Il est très secret là-dessus. Le bon côté, c’est qu’il nous laisse entièrement libre, mais il ne répond pas ou alors il répond un peu à côté, de manière poétique. Ce qui est très bien. Ça nous a demandé d’écrire les personnages, avec les actrices et les acteurs. Clara-Maria Laredo, c’est elle qui amène beaucoup au personnage d’Antonia. La dimension la plus violente de l’adaptation, elle passe par le choix des actrices et des acteurs qui vont jouer les rôles.

“Je trouve la fiction un peu problématique par moment”

Vous dites que vous être un “réalisateur de documentaire contrarié”, mais votre cinéma est comme quand même très stylisé, et À son image, qui est certainement votre film le plus romanesque, ne semble pas du tout dans l’imitation du réel.

Je dis ça parce qu’il y a des cinéastes que j’ai beaucoup regardés dernièrement et qui sont à la frontière de ça. Je pense à des gens comme Kevin Jerome Everson, ou encore Ben Russell et Ben Rivers. Leur cinéma me trouble, car je trouve la fiction un peu problématique par moment. La question que pose le documentaire, c’est aussi celle des tournages. Ça dérange des choses. Moi, j’essaie qu’on dérange le moins possible. Je ne bloque pas les rues, je ne crie pas : “Action !”

Le film alterne entre des moments d’accélération, nous faisans éprouver par les ellipses le temps qui passe et des grands blocs de présent au cadre pictural qui s’écoule pendant plusieurs minutes, le plus souvent en plan-séquence.  

Ça crée un hors-champ qui travaille le jeu. Les acteurs et les actrices se mettent à un endroit d’écoute et d’énergie qui n’est pas le même. Ce n’est pas que pour être près du réel, c’est aussi pour créer des éléments dynamiques chez le spectateur qui, d’un coup, participe un peu plus activement à ce que la caméra lui montre.

Le tournage de vos films s’organise sur plusieurs sessions, entrecoupé par une première phase de montage. Pourquoi ce dispositif ?

Je fais des essais qui sont censés être pour la production des essais caméras, mais en fait, on tourne avec une petite caméra et on intègre ces essais filmés dans le montage. Et si ça marche, on les tourne vraiment. Dans À son image, la vraie session de tournage est intervenue après cinq mois de montage. Ce qui est agréable, c’est que 100 % de ce que je tourne après, c’est dans le film. Et puis, ça permet de continuer à être dedans, de travailler avec les acteurs et les actrices et de ne pas rester dans la solitude du montage. Ce temps crée aussi quelque chose auprès de ces derniers, qui est assez proche de ce qui peut se passer au théâtre. Quand un spectacle est repris après plusieurs mois de pause, il y a quelque chose qui se passe chez les acteurs et actrices qui est fou : le texte, le spectacle s’est déposé chez eux. La maturité de jeu ou sur les personnages qu’ils ont acquis, c’est vraiment très sensible, c’est net. Il y a quelque chose qui circule avec le temps. Je rêve de pouvoir tourner un film en plusieurs saisons, s’arrêter, puis recommencer. Faire comme Richard Linklater dans Boyhood, par exemple, étirer le temps sur dix ans.

Sur la question du temps qui passe, vous refusez justement dans À son image d’opérer un effet de vieillissement sur les acteurs et actrices en ayant recours au maquillage ou à des effets spéciaux.

Je me suis posé la question ssil fallait oui ou non grimer les acteurs et actrices. Je ne dis pas que c’est mal, mais, moi, je n’y croyais pas. L’idée, dans À son image, c’est que c’est une convention, et surtout que le spectateur fasse ce chemin de son côté. Les scènes sont suffisamment différentes, les acteurs et actrices ne jouent pas de la même façon. Ça induit pour le spectateur que du temps a passé.

“Je me pose toujours la question de raconter des choses moins tragiques ou moins violentes”

Est-ce que vous avez le sentiment avec ce film d’avoir clôturer un cycle sur la violence ou, au contraire, que c’est un sillon que vous allez continuer de creuser parce qu’il vous semble inépuisable ?

Ce qui se passe en Corse, ce sont des choses qui me travaillent depuis longtemps, que j’ai vécues et que j’ai besoin de questionner par le cinéma. Mais je me pose toujours la question de raconter des choses moins tragiques ou moins violentes. Je passe mon temps à regarder des films d’Hong Sang-soo pour ça. Alors, je me mets à écrire des choses vraiment plus petites, plus intimes, et tout d’un coup, quelque chose m’arrive et cela me semble impossible de ne pas le raconter.

Peut-être qu’Hong Sang-soo regarde lui aussi les films des autres pour trouver une autre inspiration, mais qu’il ne peut s’empêcher de revenir toujours aux mêmes motifs ?

J’aimerais bien savoir. Quand je tourne, je me demande souvent comment il ferait. Parce que c’est les questions intimes qui m’intéressent. C’est-à-dire quand il y a cette jonction-là entre la vie amicale, familiale et amoureuse. Pendant le film, je me demandais : si Hong sang-soo avait été en Corse, comment il négocierait ça ? Est-ce qu’il mettrait la question criminelle au sens large vraiment hors-champ ou est-ce qu’il l’embrasserait ? J’ai toujours eu cette impression en vivant en Corse de vivre dans un endroit très contemporain où il y a comme une réalité parallèle qui est soit invisible, si tu ne la connais pas, soit totalement criante, si tu la connais. Depuis mes premiers films, j’essaie d’attraper ça, cette double voie qui coexiste, parfois qui ne se rencontrent pas, et de temps en temps qui se croisent. Comment attraper ça sans tomber dans le folklore ou dans la fascination, et en racontant ce qu’il y a d’à la fois trivial, normal, contemporain là-dedans ? J’ai l’impression que ça, peut-être qu’un jour, j’arriverai à le raconter, à le filmer, à le montrer. J’ai envie de raconter autre chose, mais en même temps, je n’ai pas l’impression d’avoir tout à fait attrapé ça comme il faudrait le faire.



Source link : https://www.lesinrocks.com/cinema/thierry-de-peretti-les-choses-que-jai-vecues-jai-besoin-de-les-questionner-par-le-cinema-628027-04-09-2024/

Author : Ludovic Béot

Publish date : 2024-09-04 10:10:31

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Laura Cappelle : “La danse est trop protéiforme pour qu’on la résume à une seule esthétique”

Laura Cappelle : “La danse est trop protéiforme pour qu’on la résume à une seule esthétique”



La BD s’est emparée de figures de la danse. Mais une histoire dessinée est une première. Comment est né ce projet ?

Laura Cappelle – C’est effectivement une première a priori. L’idée initiale a germé il y a trois ans au Salon du Livre de Saint-Dié-des-Vosges, où je présentais Nouvelle Histoire de la danse en Occident. Un éditeur m’a suggéré de réfléchir à une version illustrée, sur le modèle de l’Histoire du théâtre dessinée d’André Degaine (aux éditions Klincksieck, ndlr), une référence pédagogique, qui avait eu beaucoup de succès. Notre projet est au final assez différent – une BD plutôt que du texte illustré – mais ça m’a tout de suite semblé être une belle idée. La danse se prête à la représentation visuelle et le dessin permet de remettre en mouvement des époques dont on ne garde que des traces historiques assez statiques. J’ai proposé le projet au Seuil et me suis ensuite formée à l’écriture de scénario de BD pour pouvoir développer le récit moi-même.

Il y a un “fil” conducteur, les personnages Andréa et Camille. 

L’histoire de la danse est une histoire qui s’inscrit dans les corps. La raconter avec une figure de narrateur omniscient qui interviendrait principalement pour partager son savoir, comme cela arrive dans d’autres BD de non-fiction, me semblait donc réducteur : j’ai créé Andréa et Camille pour avoir des personnages vivant les évolutions de la danse dans leurs corps et parler de leur ressenti. Andréa et Camille traversent l’histoire un peu à la manière ludique d’Orlando chez Virginia Woolf, en interagissant avec les acteurs et actrices qui ont réellement fait évoluer la danse.

 Les deux représentent en outre des manières différentes de vivre la danse, qu’on retrouve à beaucoup d’époques – une soif de nouveauté et d’expression totale de soi par le mouvement, plutôt dionysiaque, chez Andréa, et un désir de raffinement du geste et de la technique chez Camille.

Passer de l’Académie royale à Willi Ninja, star du voguing, ou Pina Bausch, c’est pratiquer le grand écart ou faire œuvre d’historienne ? 

Prendre en compte ces grands écarts fait partie du travail de l’historienne. La danse est trop protéiforme pour que l’on puisse résumer des époques à une seule esthétique, et les historiens et historiennes ont beaucoup travaillé récemment pour mettre en valeur la complexité de scènes chorégraphiques qui avaient été réduites à une figure ou institution majeure (par exemple, ce qui se passe sur les boulevards au XIXe siècle prépare le développement du ballet romantique, ce n’est pas le fait uniquement de l’Opéra – ou encore tout le début du XXe siècle, avec des figures comme la danseuse Mariquita et la diversité esthétique du music-hall). Pina Bausch et Willi Ninja ont existé et dansé en même temps, et il faut tenir compte de ça.

La difficulté, c’est de raconter cette histoire protéiforme de manière synthétique sans être réducteurs, de lancer les lectrices et lecteurs sur des pistes esthétiques variées, en apportant des éléments venus de la recherche actuelle.

Qu’est-ce que le dessin de Thomas Gilbert apporte à la danse?

Pour beaucoup d’époques, le dessin vient astucieusement compenser le côté statique des sources visuelles (gravures, dessins, etc.) pour leur redonner du mouvement et de la liberté. Contrairement à une reconstruction scénique, ça n’implique pas pour autant “d’inventer” des chorégraphies perdues. On en a gardé tellement peu avant le milieu du XXe siècle ! Thomas est parti des archives que je lui ai transmises pour essayer de capter le parfum et les postures d’une époque donnée. Il a un dessin très inventif, très dynamique, et s’est adapté de manière incroyable à la variété des époques traitées. J’ai eu vraiment beaucoup de chance de travailler avec lui.

Propos recueillis par Philippe Noisette

Une histoire dessinée de la danse, Laura Cappelle et Thomas Gilbert. Le Seuil, 256 pages, 27 euros

Conférence La danse en dessins, le 6 septembre, au Festival Le temps d’aimer à Biarritz



Source link : https://www.lesinrocks.com/arts-et-scenes/laura-cappelle-la-danse-est-trop-proteiforme-pour-quon-la-resume-a-une-seule-esthetique-628171-04-09-2024/

Author : Philippe Noisette

Publish date : 2024-09-04 10:14:01

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[Trailer] “Alien: Earth” : les premières images menaçantes de la série événement

[Trailer] “Alien: Earth” : les premières images menaçantes de la série événement



Après la sortie en août du dernier opus de la saga culte créée par Ridley Scott, Alien: Romulus, qui rencontre un grand succès au box-office, la frénésie monstrueuse se poursuit.

Annoncée il y a quelques mois déjà, la série trouvait son titre en juillet de cette année : le simple et efficace Alien: Earth. Et pour cause : si l’on omet Alien vs. Predator (2004), la première itération sérielle mettant en scène le xénomorphe et ses embryons terrifiants signera également sa première arrivée sur notre planète.

La Terre en péril

Ce teaser bref et évocateur sorti ce 3 septembre nous donne à voir la Terre dans le reflet noir et luisant de la tête ovoïde du xénomorphe. Sa gueule s’ouvre, comme pour engloutir le·la spectateur·rice, et avec, sa planète mère. La menace est claire et, si ces quelques images sont loin de permettre un regard exhaustif sur le projet, il semble que la série poursuive le mouvement horrifique amorcé par le premier film et remis en branle par Romulus, après avoir été laissé de côté de nombreuses années : avec Alien: Earth, on aura peur, du moins on l’espère. 

La série, prévue pour 2025 sur Hulu et Disney+ et menée par Noah Hawley (Fargo), se déroulera donc sur Terre suite au crash d’un mystérieux vaisseau occupé par un groupe de soldats. On y retrouvera, comme à l’accoutumée, une androïde, interprétée par Sydney Chandler (Don’t Worry Darling, Pistol), avec la spécificité que le spécimen, malgré son apparence adulte, est habité par la “conscience” d’une enfant. On trouvera à ses côtés CJ (Alex Lawther, The End of the F***ing World), qui jouera un soldat, et Timothy Olyphant, dans le rôle de Kirsh, le mentor de l’androïde.



Source link : https://www.lesinrocks.com/series/trailer-alien-earth-les-premieres-images-menacantes-de-la-serie-evenement-628183-04-09-2024/

Author : Mathi Adjinsoff

Publish date : 2024-09-04 11:06:55

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Nicolas Winding Refn est de retour : un nouveau long métrage à Tokyo ?

Nicolas Winding Refn est de retour : un nouveau long métrage à Tokyo ?



Il est venu présenter son premier long métrage Pusher (1996) dans sa version restaurée à Venice Classics, ainsi que sa dernière réalisation, Beauty is not a Sin, une publicité pour la marque de motos MV Agusta, Nicolas Winding Refn devrait revenir prochainement au grand écran, malgré des déclarations très tranchées en 2018 au Guardian.

Après s’être consacré dernièrement à plusieurs séries (Too Old to Die Young, Copenhagen Cowboy et Le Club des cinq), le Danois serait, selon Variety sur un projet de long métrage en anglais et en japonais, à Tokyo. Pas de date de sortie, de casting ni de titre annoncés : pour l’instant on en sait peu, si ce n’est que Nicolas Winding Refn promet que ce nouveau film “aura beaucoup de paillettes, et beaucoup de sexe et de violence”. Le tournage devrait commencer l’année prochaine.



Source link : https://www.lesinrocks.com/cinema/nicolas-winding-refn-est-de-retour-un-nouveau-long-metrage-a-tokyo-628178-04-09-2024/

Author : Manon Durand

Publish date : 2024-09-04 10:14:43

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Jeu vidéo : “Star Wars Outlaws” ose une approche différente de la saga

Jeu vidéo : “Star Wars Outlaws” ose une approche différente de la saga



Enfin, Star Wars est devenu banal. De spin-off ciné en séries télé éventuellement animées, l’univers créé par George Lucas n’en finit pas de s’étendre, au point que la sortie d’une nouvelle œuvre estampillée Star Wars, tous médiums confondus, fait de moins en moins figure d’événement exceptionnel.

Pour les créateur·ices, cela a aussi du bon : plus besoin de mettre du sabre laser et du Jedi partout pour satisfaire un public que l’on ne peut décemment pas imaginer en manque. De cette forme de normalisation, les développeur·euses de Star Wars Outlaws semblent prendre acte en s’autorisant à occuper les marges du grand récit épique et en misant sur les petites histoires (personnelles, locales) plutôt que sur la grande. C’est la vraie bonne surprise de ce jeu d’action-aventure en monde ouvert. 

Star Wars Outlaws, cache-cache

Vous êtes Kay Vess, jeune voleuse au grand cœur qui trace sa route en naviguant entre les exigences des différents syndicats du crime avec le soutien de son petit animal de compagnie extraterrestre baptisé Nix. Et qui, loin du grand-spectacle galactique (et de la luxuriance du jeu Avatar sorti l’an dernier du même studio de développement), passe une bonne partie de son temps à ramper dans des conduits d’aération et à avancer précautionneusement d’un abri au suivant dans des bases et entrepôts entre marron clair et gris foncé.

Car si, comme nombre de ses contemporains au budget conséquent, Star Wars Outlaws multiplie les activités (course motorisée, combat spatial, chasse au trésor, tir…) pour flirter avec le jeu total, l’infiltration, soit la simulation de cache-cache en plus cérémonieux et potentiellement brutal, y tient une place centrale.

Vacances et boulot

Vous n’êtes pas une héroïne. Pas encore. Vous êtes une apprentie qui doit faire ses preuves et progresser pas à pas sans prendre trop de risques parce que si vous déclenchez l’alarme, il faudra souvent tout recommencer. Si l’on en veut trop tout de suite, il y a de quoi déchanter, les premières heures en compagnie de Star Wars Outlaws se révélant plutôt arides. C’est le temps de l’application, du labeur. N’oubliez pas : vous êtes une personne (presque) ordinaire qui, dans l’adversité, se console en parlant à son chat – pardon, à Nix, bien utile par ailleurs pour distraire l’ennemi ou actionner des mécanismes. Nos recommandations : aller prendre l’air sur les diverses planètes offertes, regarder autour de soi, caresser les bestioles rencontrées… Il n’y a pas que le boulot (l’aventure) dans la vie. Il y a les vacances (la découverte, les quêtes optionnelles), aussi. Plus tard, le jeu s’ouvre et les possibilités varient, mais sans réel changement de philosophie.

Tout n’est pas réussi dans Star Wars Outlaws, qui souffre de bugs (un conseil : ne mégotez pas sur les sauvegardes) et digère inégalement ses influences (dont, curieusement pour un jeu Ubisoft, peut-être mieux celle d’Uncharted que d’Assassin’s Creed). On y trouve bien de grandes étendues et des décors vertigineux, de l’action nerveuse et de sombres enjeux. Mais, entre l’aventurière qui doute et le petit peuple qu’elle côtoie, c’est son parfum de vie ordinaire qui restera.

Star Wars Outlaws (Massive Entertainment/Ubisoft), sur PS5, Xbox Series et PC, environ 70€



Source link : https://www.lesinrocks.com/jeux-video/jeu-video-star-wars-outlaws-ose-une-approche-differente-de-la-saga-628169-04-09-2024/

Author : Erwan Higuinen

Publish date : 2024-09-04 09:08:12

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“The London Youth Portraits” de Derek Ridgers, des photos rock cultes à (re)découvrir

“The London Youth Portraits” de Derek Ridgers, des photos rock cultes à (re)découvrir



Il en va donc des grands livres de photos comme des grands disques : 78-87 London Youth, l’ouvrage mythique de Derek Ridgers, inabordable dans sa version originale publiée il y a un peu plus de dix ans, ressort dans une édition augmentée, magnifiquement réalisée (la qualité des tirages, du papier, en format surdimensionné sans pour autant se faire écrasant), d’ores et déjà qualifiée de définitive pour celles et ceux qui, depuis une décennie, vouaient à ce livre un culte fervent.
Un destin finalement semblable à ces albums de new wave qui reviennent nous hanter en version 180 grammes, remasterisés, doublés de démos et de titres rares. Quoi de plus normal au final : les images de Derek Ridgers sont déjà des disques. Elles brûlent de la même électricité, elles portent la même arrogance, elles vous toisent du regard, fières de se présenter à nous avec la morgue des gens qui ont 20 ans et ont décidé de vous éjecter manu militari de ce monde dont vous n’avez pas su être indigne.
À ceci près que si Ridgers a gagné sa vie en faisant des portraits de rock stars commandés par le gratin de la presse anglaise (de NME à The Face), immortalisant quelques figures tutélaires du Londres des années 1980 (Morrissey, Adam Ant, Steve Strange, Boy George étaient les intimes de ce pur Londonien né en 1950, qui a fréquenté une art school en même temps que Freddie Mercury et sorti deux livres autour de ses sessions avec Nick Cave étalées sur plus de trente ans), il a aussi photographié des anonymes. Il faudrait même écrire : il a surtout photographié des anonymes. Cela doit tenir à son caractère, mais comme portraitiste, Derek Ridgers a toujours eu plus d’appétence face à un garçon ou une fille sorti·e de nulle part et déboulant dans Londres avec un look inédit, interdit peut-être.
On connaît tous·tes ici la vieille phrase de Brian Eno qui veut que le Velvet Underground n’ait vendu que 200 exemplaires (comme dans toutes les bonnes légendes, les chiffres varient selon qui vous raconte l’histoire) de son premier album, celui dit “à la banane”, mais que chacun·e de ces 200 acquéreur·ses ait formé un groupe. C’est pareil ici : Ridgers passait ses soirées au Club 100 comme à l’Hammersmith Odeon, en traquant qui dans la salle, devant tel concert du Clash, des Slits, des Damned, de Bauhaus, d’Alien Sex Fiend, du Southern Death Cult, du Gun Club, de The Birthday Party ou des Cramps, allait se saper au point de voler la vedette au groupe. Avant d’aussitôt en monter un et devenir une star de quinze minutes ou d’un mois.
L’Angleterre a inventé cette loi politique qui veut que la mode soit chaque saison renversée par la rue, quatre révolutions par an minimum : cette nation pas comme les autres où l’inventivité est de mise, l’excentricité une nature, qui impose comme mesure d’hygiène esthétique que dix gosses fauchés comme les blés soient tenus de s’inventer en dehors du marché, en bricolant des looks avec ce qu’ils trouvent. Comme tout cela est dans chaque image de Ridgers, The London Youth Portraits est une bible pour qui s’intéresse autant à la mode qu’aux sous-tribus qui fondent les contre-courants musicaux.
Ici, on les voit déambuler par petites bandes, par monades. Un portrait d’une seule personne arrive à charrier avec elle un son, une allure, une sexualité, une éthique. La beauté des images réunies dans ce livre tient à la cohérence de sa forme : des portraits en noir et blanc, la plupart du temps posés, parfois dans leurs lieux (clubs, bars, soirées fetish), s’inscrivant dans la tradition de la nouvelle objectivité. Ce fut le coup de force visuel de Ridgers que de ressusciter en plein moment cold wave la force, l’évidence et la frontalité des images de son seul maître avoué : August Sander. Et soudain l’Angleterre de l’after-punk, peuplée de skinheads, de pirates, de fétichistes latex des soirées Skin Two, de se réorganiser en une cohorte d’enfants perdu·es appelant, face à la brutalité des années Thatcher, à l’avènement d’une nouvelle décadence. No Future.
The London Youth Portraits de Derek Ridgers (ACC Art Books), 176 p., 74 €. En librairie.



Source link : https://www.lesinrocks.com/arts-et-scenes/the-london-youth-portraits-de-derek-ridgers-des-photos-rock-cultes-a-redecouvrir-626009-04-09-2024/

Author : Philippe Azoury

Publish date : 2024-09-04 07:00:00

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Let the Suuns brille avec “The Breaks”

Let the Suuns brille avec “The Breaks”



Avec l’immense Felt (2018), Suuns s’était rendu responsable d’un des albums pop (au sens le plus étendu du terme) majeurs des années 2010. À l’orée de la décennie suivante, The Witness (2021) en avait exploré la face famélique, à l’os.
Sans verser dans l’abondance, The Breaks pourrait en représenter l’envers affable. Vanishing Point déblaie d’emblée une route spacieuse, d’où l’on décolle par évaporation avant que le surgissement rythmique ne nous tire régulièrement vers le sol comme un élastique. Une élasticité qui s’avère l’atout majeur de ce disque souple et mouvant.
Un sublime détachement altier à la Lou Reed
Avec Fish on a String, l’écriture et le ton de Ben Shemie rejoignent ceux de Lou Reed et Alan Vega dans un sublime détachement altier, sur fond de boucles arides déroulant un blues synthétique strié d’interférences. Rage puis l’enivrant Road Signs and Meanings emportent plus loin encore cet attelage, rappelant au passage leur collaboration de 2015 avec les indispensables Jerusalem in My Heart.
La seconde partie s’annonce par une Overture (mariant montée EDM et lyrisme indie façon Dave Fridmann) qui semble d’abord n’être là que pour recueillir les secousses résiduelles de ce qui précède, dans un calme aux ondulations ambient.
Mais des saturations de Wave à l’outro onirique de l’intimiste Doreen, Ben Shemie, Joseph Yarmush et Liam O’Neill conservent leur sens de la friction explosive. Une déflagration comme l’on n’en croise que trop rarement dans le rock contemporain.
The Breaks (Joyful Noise Recordings/Modulor). Sortie le 6 septembre. En concert à L’Épicerie Moderne, Lyon, le 15 septembre ; à L’Espace Julien, Marseille, le 16 ; au Trabendo, Paris, le 17.



Source link : https://www.lesinrocks.com/musique/let-the-suuns-brille-avec-the-breaks-626028-04-09-2024/

Author : Rémi Boiteux

Publish date : 2024-09-04 06:00:00

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“La Partition” : Matthias Glasner orchestre une fresque familiale frénétique

“La Partition” : Matthias Glasner orchestre une fresque familiale frénétique



C’est un film “trop”. Avec des accès (excès) de violence psychologique qui relèvent de ce qu’on appelle climax en bon franglais – un terme qui désigne à la fois le moment de la jouissance sexuelle et des acmés dans le récit (dans le vocabulaire des scénaristes).
Ce film de trois heures met d’abord en scène un vieux couple en perdition. L’homme a la maladie de Parkinson à un stade avancé (il perd la boule), la femme souffre de multipathologies et leurs enfants ne sont pas là. Il est vrai que le fils aîné, Tom (Lars Eidinger, en photo, acteur fabuleux, vu plusieurs fois chez Olivier Assayas), est très occupé : chef d’orchestre de son état, il répète une création en présence de son compositeur, qui fait caprice sur caprice (et encore pire à la fin du film – l’un des fameux climax).
Il est aussi en train d’adopter l’enfant que son ex-compagne a eu avec un autre homme qui s’est barré… Quant à sa sœur cadette, Ellen, elle est alcoolique et assistante dentaire. Elle file le “parfait” amour avec un dentiste marié et père de famille, à qui elle arrache une dent avec une pince de bricolage dans l’arrière-cuisine du bar où les deux se sont encore bourré la gueule (climax).
Une direction d’acteur·rices sans fausse note
Quand le père meurt, Tom et Ellen se débrouillent pour être absent·es aux obsèques. Alors commence l’une des plus fortes et belles scènes du film, où Tom et sa mère, comme dans un Desplechin, et avant lui Ingmar Bergman, se disent tout leur désamour depuis toujours. Tom évoque notamment ce moment de son enfance où sa mère l’avait puni tout un après-midi sans qu’il sût pourquoi. Il lui demande aujourd’hui une explication, et, suprême torture, elle ne s’en souvient pas. Mais devant la caméra bien sage de Matthias Glasner, faussement débonnaire, malicieuse, à la limite de la complaisance, tous·tes les acteur·rices sont impressionnant·es.
La Partition de Matthias Glasner, avec Corinna Harfouch, Lars Eidinger, Lilith Stangenberg. En salle le 11 septembre.



Source link : https://www.lesinrocks.com/cinema/la-partition-matthias-glasner-orchestre-une-fresque-familiale-frenetique-625883-03-09-2024/

Author : Jean-Baptiste Morain

Publish date : 2024-09-03 14:12:30

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3 bonnes raisons de (re)voir “Du côté d’Orouët” de Jacques Rozier

3 bonnes raisons de (re)voir “Du côté d’Orouët” de Jacques Rozier



L’œuvre de Jacques Rozier (disparu en 2023) est rare et précieuse. Entre 1962 et 2001, ce grand cinéaste de la Nouvelle Vague n’a réalisé que cinq longs métrages, heureusement complétés par de nombreux courts métrages. Il y est question de voyages, d’aventures, de rencontres, dans le temps suspendu des vacances. Gros plan sur le film qui en exprime pour nous la quintessence : Du côté d’Orouët (1973)

1. Un film d’été

Jacques Rozier nous emmène sur la côte vendéenne, en compagnie de Joëlle, Kareen et Caroline, trois copines qui ont décidé de s’échapper de la grisaille parisienne pour passer le mois de septembre dans une maison en bord de mer. Gilbert, le patron de Joëlle (Bernard Menez, en grand dadais hilarant) va s’incruster dans ce trio, qui va lui en faire voir de toutes les couleurs (parfois assez cruellement, il est vrai). On peut évidemment faire le parallèle avec les films de Rohmer, mais celui qui, de nos jours, assume le plus cette filiation avec Rozier, c’est Guillaume Brac avec des films comme Tonnerre, dans lequel d’ailleurs Bernard Menez joue le père de Vincent Macaigne.

2. Un film libre

Il n’y a plus de hiérarchie entre les personnages, une fois qu’ils sont sortis de leurs obligations professionnelles. Le cadre balnéaire convoque une forme de naturel et de dénuement qui impose ainsi une vérité. Cette spontanéité qui imprègne chaque plan de ce film magistral flirte parfois avec le documentaire. Des moments de grâce capturés par des kilomètres de pellicule, sans que jamais personne ne dise “Coupez”. Ce qui donne lieu à de véritables scènes d’anthologie (la scène des anguilles par exemple), nourries par des réactions spontanées, des fous rires contagieux, une répartie efficace : un cinéma sur le vif où les acteur·ices ne trichent pas. 

3. Un film de sororité

Du côté d’Orouët, (1973, tourné en 1969) est dans la veine des premiers grands films féministes français comme Céline et Julie vont en bateau (1974). Rozier procède de la même manière que Rivette en laissant champ libre à ses actrices, et ça ne trompe pas. Leur complicité transparaît de manière si authentique et si réjouissante que l’on a envie, nous aussi, de s’enfourner des pâtisseries en s’essuyant les doigts sur le dessus-de-lit. Peu de films possèdent cet élan, cette vitalité tout en regroupant en même temps tous les traits d’une grande comédie. L’histoire est d’une simplicité radicale, le film dure 2h34 et pourtant l’apparition du générique provoque un grand sentiment de regret. Une fin de vacances pour les spectateur·ices aussi. On aurait aimé qu’elles durent toujours.

Du côté d’Orouët, (1973, 2h34) de Jacques Rozier, à voir en version restaurée aux côtés des trois autres films de la rétrospective, dès le 4 septembre.



Source link : https://www.lesinrocks.com/cinema/3-bonnes-raisons-de-revoir-du-cote-dorouet-de-jacques-rozier-628044-03-09-2024/

Author : Manon Durand

Publish date : 2024-09-03 15:13:21

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“À son image”, “La Partition”, “Du côté d’Orouët”… Voici les sorties de la semaine !

“À son image”, “La Partition”, “Du côté d’Orouët”… Voici les sorties de la semaine !



À son image, de Thierry de Peretti

Si À son image peut se lire comme une histoire de la violence autour de l’île natale du cinéaste corse, déjà entreprise dans Une vie violente (2017), elle y trouve une forme encore augmentée dans sa juxtaposition avec deux autres récits. Entre grande fresque romanesque et théorie sur le rôle de la photographie, c’est autant la chronique d’une vie que des images, une réflexion sur leur capacité ou non à immortaliser le réel et la part d’obscénité de cette entreprise.

La critique de Ludovic Béot

La partition, de Matthias Glasner

La chronique d’une famille aussi mal en point que désunie. Un film parsemé de scènes fortes, portées par des acteur·rices au meilleur de leur forme. C’est un film “trop”. Avec des accès (excès) de violence psychologique qui relèvent de ce qu’on appelle climax en bon franglais – un terme qui désigne à la fois le moment de la jouissance sexuelle et des acmés dans le récit (dans le vocabulaire des scénaristes).

La critique de Jean-Baptiste Morain

Ressortie Jacques Rozier : 4 films en versions restaurées

Du côté d’Orouët, Adieu Philippine, Maine Océan et Les Naufragés de l’île de la Tortue, quatre longs métrages du réalisateur Jacques Rozier, s’offrent une ressortie en salle un peu plus d’un an après la mort de cette dernière figure de la Nouvelle Vague.

Focus sur Du côté d’Orouët par Manon Durand



Source link : https://www.lesinrocks.com/cinema/a-son-image-la-partition-du-cote-dorouet-voici-les-sorties-de-la-semaine-628018-03-09-2024/

Author : Les Inrockuptibles

Publish date : 2024-09-03 15:15:34

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Caribou organise un concert surprise à l’occasion de la sortie d’“Honey”

Caribou organise un concert surprise à l’occasion de la sortie d’“Honey”



Alors que la sortie de son nouvel album Honey est imminente (le 4 octobre prochain chez City Slang), Caribou vient d’annoncer une soirée spéciale ce 12 septembre, au Badaboom à Paris.

Le Canadien a déjà dévoilé plusieurs titres de cette prochaine livraison : Come Find Me, d’inspiration French Touch, ou encore Volume qui sample Pump Up The Volume de M|A|R|R|S. Sans oublier les récents Broke My Heart et Honey.

50 places à gagner

En exclu, Tsugi, Radio Nova et Les Inrockuptibles vous offrent 50 places. Rendez-vous sur le post Instagram de Tsugi ci-dessous.

Le DJ et producteur a également lancé une loterie, pour y participer, c’est ici.Il sera aussi de retour le 3 février pour une soirée au Zénith, les places sont disponibles ici.

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Source link : https://www.lesinrocks.com/musique/concert/caribou-organise-un-concert-surprise-a-loccasion-de-la-sortie-dhoney-628118-03-09-2024/

Author : Elouen Bohec

Publish date : 2024-09-03 16:08:45

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Oasis en concert : après la vente de billets prohibitifs, la tarification dynamique remise en cause aux UK

Oasis en concert : après la vente de billets prohibitifs, la tarification dynamique remise en cause aux UK



Les autorités britanniques ont annoncé ce 1er septembre se pencher sur la pratique de la tarification dynamique pour les ventes de billets de concerts, à la suite des déconvenues rencontrées par les fans d’Oasis voulant assister à une date de leur nouvelle tournée.

La tarification dynamique consiste en une variation en temps réel du prix d’un bien ou d’un service en fonction de la demande : plus le nombre de consommateur·rices est important, plus le prix augmente – une pratique largement utilisée pour les billets d’avion, par exemple.

La semaine dernière, la formation de Britpop emblématique Oasis, séparée depuis 15 ans, annonçait sa réunion ainsi que 17 dates de concert en Angleterre et Irlande pour l’été 2025, provoquant une ruée vers les plateformes de ventes et une envolée des prix des places : des billets initialement proposés à 150 livres (178 euros) ont été revendus à plus de 350 livres (415 euros) !

“C’est totalement scandaleux”

Les fans se sont donc insurgé·es sur les réseaux sociaux : déjà échaudé·es par une attente parfois de plusieurs heures avant d’arriver au bout de la file, les acheteur·ses avaient une seconde déception au bout, puisque le prix des tickets avait largement augmenté.

Sous un post Instagram d’Oasis, qui annonce que toutes les dates sont complètes, on peut y lire : “C’est totalement scandaleux”, ou bien “Tout le monde doit porter plainte auprès de l’ASA pour publicité mensongère”.

Ce sont d’ailleurs 450 plaintes qui ont été envoyées au régulateur britannique de la publicité, l’Advertising Standards Authority (ASA), pour dénoncer que les “publicités contenaient des informations trompeuses sur la disponibilité et le prix”. L’organisme a annoncé qu’il examine “avec attention ces plaintes”, rapporte l’AFP, mais aucune enquête n’a pour l’instant été ouverte.

Ticketmaster UK en cause

Ce 1er septembre, c’est le gouvernement britannique qui a réagi, et plus particulièrement la ministre de la Culture Lisa Nandy : elle a indiqué qu’il était “profondément déprimant” de voir de telles méthodes, assurant que le gouvernement allait examiner cette pratique et inclure les “sujets de transparence et d’utilisation de la tarification dynamique” lors d’une consultation centrée sur la protection des consommateur·rices.

Ticketmaster UK, accusé d’être le principal responsable, affirme que ce sont les “organisateurs” de la tournée, que sont les promoteurs et les artistes, qui ont choisi une fixation des prix “en fonction de leur valeur marchande”, validant de fait une tarification dynamique. La plateforme défend de son côté cette méthode, affirmant qu’elle lutte contre les acheteur·rices dont le but est de revendre leurs billets à des prix plus élevés.

Le revendeur s’était déjà retrouvé accusé de faits similaires, notamment l’année dernière lors de la tournée nord-américaine de The Cure. Alerté par des fans du prix exorbitant des billets, Robert Smith avait pris position contre la plateforme.



Source link : https://www.lesinrocks.com/musique/oasis-en-concert-apres-la-vente-de-billets-prohibitifs-la-tarification-dynamique-remise-en-cause-aux-uk-628045-03-09-2024/

Author : Elouen Bohec

Publish date : 2024-09-03 16:10:58

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[Trailer] Tahar Rahim méconnaissable dans “Monsieur Aznavour”

[Trailer] Tahar Rahim méconnaissable dans “Monsieur Aznavour”



Au mois de mai étaient révélées les premières images de Monsieur Aznavour, à l’occasion du centième anniversaire du chanteur. Si l’on y entendait déjà la voix de Tahar Rahim, préalablement annoncé dans le rôle-titre du film de Grand Corps Malade et Mehdi Idir, son visage, présenté de dos ou dans l’ombre, nous était encore caché.

Cette bande-annonce sortie ce mardi 3 septembre lève enfin le voile. On y découvre l’acteur transformé : perruque, faux nez, visage à la structure altérée, sourcils plus arrondis et écartés, tout y passe. La ressemblance avec le chanteur défunt est troublante. La transformation ne se limite pas au physique puisque Tahar Rahim semble avoir adopté, avec une certaine fidélité, les tons graves et les “r” aux sonorités rondes propres à la voix d’Aznavour. De quoi attiser la curiosité sur le reste de sa performance, qui dépeindra sur grand écran la vie de cette icône de la chanson francophone depuis sa jeunesse à son ascension.

Edith Piaf et Johnny Hallyday au casting

On note également la présence au casting de Bastien Bouillon (La nuit du 12, Le Comte de Monte-Cristo), Camille Moutawakil, Victor Meutelet (Johnny Hallyday), Redouane Bougheraba ou encore Marie-Julie Baup (L’Esprit de famille) dans le rôle d’Edith Piaf.

Monsieur Aznavour de Grand Corps Malade et Mehdi Idir, sortie le 23 octobre 2024



Source link : https://www.lesinrocks.com/cinema/trailer-tahar-rahim-meconnaissable-dans-monsieur-aznavour-628084-03-09-2024/

Author : Mathi Adjinsoff

Publish date : 2024-09-03 15:42:27

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