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L’Express

Guerre Israël – Hamas : où en sont les négociations pour la libération des otages ?

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Voilà aujourd’hui quarante-cinq jours qu’ils ont été enlevés par le Hamas. C’était le 7 octobre dernier, lorsque les terroristes palestiniens ont lancé une offensive sans précédent sur le sol de l’Etat hébreu, massacrant plus de 1 200 innocents, et kidnappant près de 300 personnes. Si les négociations entreprises depuis ont permis la libération de quatre otages dont deux Américains, environ 240 d’entre-eux sont encore détenus par l’organisation terroriste.Mais en milieu de semaine dernière, les pourparlers ont été brusquement arrêtés. En cause, la décision du chef du Hamas dans la bande de Gaza, Yahya Sinouar, de suspendre les discussions. Le motif ? Le raid conduit par l’armée israélienne sur l’hôpital Al-Chifa où des otages auraient été amenés au lendemain de l’opération “déluge d’al-Aqsa” Après une pause de plusieurs jours, les négociations semblent toutefois avoir repris ce week-end.Un accord proche ?L’épicentre des pourparlers se trouve à Doha. Depuis le début du conflit, le Qatar s’est illustré comme un des principaux médiateurs dans la libération des otages. Ce dimanche 19 novembre, le Premier ministre qatari, Mohammed ben Abdelrahmane Al-Thani, a ainsi affirmé que la conclusion d’un accord sur la libération des otages enlevés lors de l’attaque du Hamas repose désormais sur des questions pratiques “mineures”, sans pour autant fournir de calendrier précis.A ses côtés, l’Egypte et les Etats-Unis, qui figurent eux aussi au premier rang des négociations, ont fait savoir dimanche que les discussions n’avaient jamais été aussi proches d’aboutir à un accord. “Les négociations pour obtenir la libération des otages détenus par le Hamas sont proches et les désaccords entre les parties se sont resserrés au milieu de pourparlers intensifs, a déclaré ce dimanche 19 novembre sur CNN le conseiller adjoint à la sécurité nationale Jon Finer.50 otages libérés contre un arrêt des combats de 4 à 5 joursSi Washington n’a pas souhaité s’épancher sur les détails et les modalités de l’entente qui ont vocation à évoluer, les négociateurs espèrent la libération d’une cinquantaine d’otages sur les 240 retenus captifs par le Hamas, comme le révèlent nos confrères du Monde. Ce, en contrepartie d’un moratoire sur l’opération militaire israélienne dans le nord de la bande de Gaza d’une durée de quatre à cinq jours afin de permettre un acheminement sécurisé de l’aide humanitaire, apprend-t-on dans le Washington Post.La remise en liberté d’un nombre équivalent de femmes et d’enfants palestiniens retenus dans les geôles de l’Etat hébreu fait également partie des conditions. De même que la suspension de la surveillance aérienne pendant six heures par jour afin que les terroristes du Hamas puissent localiser les otages qu’ils assurent avoir perdus, sans être espionnés par l’armée israélienne, ajoute le média américain Axios.Dans le scénario où les co-belligérants respectent leurs engagements, le texte stipule qu’une nouvelle salve d’une vingtaine d’otages pourrait être libérée en plus de la première. Ce qui porterait ainsi le nombre de personnes libérées à 70 ou 75. Un chiffre qui reste bien en deçà des 240 personnes retenues en otages par l’organisation terroriste. Et qui ne semble pas convaincre l’Etat hébreu.Un cessez-le-feu maquillé en trêve ?D’autant que le gouvernement israélien craint qu’un moratoire sur les combats n’apparaisse aux yeux de l’organisation terroriste, dont les troupes sont dispersées, comme une formidable occasion de se rassembler en vue de se réorganiser. Raison pour laquelle cette trêve ne doit en aucun cas porter le nom de “cessez-le-feu”. Pour le directeur du Conseil national de sécurité israélien, Tzachi Hanegbi, la règle d’or à suivre est la suivante : attendre des preuves réelles de libération “massive” d’otages avant tout arrêt de l’opération militaire.Une position qui mérite toutefois d’être nuancée, tant l’opinion publique israélienne attend du gouvernement qu’il fasse de la libération des otages sa priorité. Pendant cinq jours, quelque trente mille Israéliens guidés par les familles d’otages ont marché de Tel-Aviv à Jérusalem. Le but ? Faire pression sur le chef du gouvernement israélien Benyamin Netanyahou, rudement affaibli depuis l’attaque du Hamas, le 7 octobre. La manifestation, à laquelle a participé Yaïr Lapid, ancien Premier ministre et principal opposant à Benyamin Netanyahou, a notamment pris fin devant le bâtiment qui abrite à la fois le bureau et la résidence de ce dernier.Arrivées ce samedi dans la capitale israélienne, les familles des otages s’apprêtent à être reçues dans la soirée par le Premier ministre et son cabinet de guerre constitué entre autres, du ministre de la Défense et du chef de camp officiel, Benny Gantz. Un véritable jeu d’équilibriste auquel se prête Benyamin Netanyahou, qui doit en parallèle composer avec son électorat de base, nationaliste et conservateur, qui assimile toute négociation avec l’ennemi à un aveu de faiblesse, et attend du Premier ministre qu’il vienne à bout du Hamas. Quoi qu’il en coûte.



Source link : https://www.lexpress.fr/monde/guerre-israel-hamas-ou-en-sont-les-negociations-pour-la-liberation-des-otages-JJP7LGE46FGSFIFNYCMCODZYBM/

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Publish date : 2023-11-20 16:22:49

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Face aux guerres et de plus en plus seule, l’Europe doit s’élargir… politiquement

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L’élargissement de l’Union européenne sera une question politique fondamentale des prochaines années. Envers les pays soumis aux ex-dictatures soviético-socialistes, l’Europe a un devoir historique et moral. Ces Européens tombés du mauvais côté du rideau de fer ont évidemment vocation à faire partie de ce club envié que constituent l’UE et le marché unique. Dix des anciens “pays de l’Est” l’ont rejoint en 2004 et 2007. Dans les Balkans occidentaux, Serbie, Monténégro, Albanie, Macédoine du Nord ont entamé depuis des années les négociations ­d’adhésion, et s’impatientent.Or le contexte n’est plus celui de 2004. Les Européens n’ont plus l’enthousiasme naïf des années 1990 et 2000, quand la chute de l’Union soviétique faisait croire à l’avènement d’une contamination démocratique dans un monde sans ennemi, débarrassé de la guerre froide. Le monde multipolaire d’aujourd’hui est menaçant. Même la France, longtemps opposée à l’élargissement de l’UE, a changé de position. En 2017, Emmanuel Macron avait été le seul à refuser l’ouverture des négociations avec l’Albanie et la Macédoine. En 2021, il s’était opposé à une adhésion de l’Ukraine et de la Géorgie. Son initiative d’une Communauté politique européenne (CPE) incluant les Etats européens non membres de l’UE visait sans le dire à les faire patienter, voire à éviter leur adhésion. Depuis la guerre en Ukraine, le président français a changé d’avis, jusqu’à vouloir accélérer les négociations d’adhésion avec Kiev. Il a été suivi. La Commission européenne a donné un avis favorable au ­statut de candidat à la Géorgie, et recommandé les procédures d’admission pour l’Ukraine, la Bosnie-Herzégovine et la Moldavie, qui seront sans doute approuvées par les chefs d’Etat et de gouvernement mi-décembre.La solitude de l’EuropeDepuis le 24 février 2022, le monde a encore changé. Des guerres et des crises concomitantes donnent une nouvelle urgence à un élargissement plus poussé encore. La guerre d’invasion de l’Ukraine menée par Vladimir Poutine, le pogrom du 7 octobre 2023 commis par le Hamas islamiste et les représailles de l’armée israélienne à Gaza, le retournement des opinions mondiales contre le modèle démocratique occidental né après 1945, la perspective de l’élection américaine de novembre 2024 et d’un nouveau président qui pourrait remettre en cause le soutien des Etats-Unis à l’Ukraine et leur participation à l’Otan, l’affrontement sino-américain dont nous sommes condamnés à n’être que les spectateurs… L’étau se ­resserre. L’Europe prend conscience de sa solitude face aux grandes puissances amies que sont la Chine et la Russie, elles-mêmes chantres d’un Sud (plus ou moins) global de plus en plus hostile à l’Occident.C’est un défi crucial qui attend l’Europe, obligée à ne pas se diluer dans un élargissement devenu inéluctable. Si elle n’intègre pas ses alliés du continent dans une organisation qui pose comme principe d’adhésion le respect de l’Etat de droit, elle se condamne à être mise en minorité face à des grandes puissances qui cherchent à l’affaiblir. Si elle les accueille sans stratégie définie, elle risque de reproduire les erreurs commises lors de l’élargissement de 2004, qui a engendré des ressentiments et des ennemis de l’intérieur devenus opposés, comme Viktor Orban en Hongrie, aux valeurs de l’Union qu’ils avaient voulu rejoindre. Des experts ont publié un manifeste destiné à servir de base à la modification des traités européens. Mais l’UE devra aussi éviter de se perdre dans des réformes institutionnelles excessives qui exigeraient des référendums nationaux, lesquels, sur des sujets aussi complexes, incitent à sanctionner le dirigeant plus qu’à répondre à la question posée.Faudra-t-il une intégration à géométrie variable, comme le veut la France, ou ­indifférenciée, comme le souhaite l’Allemagne ? L’élargissement ne doit en tout cas pas être technocratique ou juridique. Le contexte international oblige l’UE à ­changer de nature. Pour les nouveaux comme pour les anciens, il ne s’agit plus seulement de participer à un grand marché ou de le rejoindre, mais de contribuer ensemble à un projet géopolitique, cette “autonomie stratégique”, impliquant une augmentation des budgets militaires. C’est le moment.



Source link : https://www.lexpress.fr/monde/europe/face-aux-guerres-et-de-plus-en-plus-seule-leurope-doit-selargir-politiquement-7PX6OF67LJEQLOSVC2CENIKAXQ/

Author : Marion Van Renterghem

Publish date : 2023-11-20 15:00:00

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IA générative : un marché très alléchant

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Un véritable feuilleton avec pour toile de fond les collines ensoleillées de la Silicon Valley. Après un limogeage qui a fait grand bruit vendredi, le patron d’OpenAI et père de ChatGPT, Sam Altman, a finalement été recruté ce lundi 20 novembre par Microsoft pour diriger une équipe de recherche avancée sur l’intelligence artificielle.Le conseil d’administration d’OpenAI reprochait au génie de 38 ans son apparent renoncement à l’engagement originel de l’entreprise : un développement désintéressé financièrement et transparent.Et pourtant, les opportunités économiques de l’IA générative sont alléchantes : le marché représentait 21,98 milliards d’euros en 2022 selon Statista Market Insights. Il devrait doubler pour atteindre les 42,17 milliards d’euros en 2023.ChatGPT est loin d’en être un acteur monopolistique, même s’il est tout de même parvenu à attirer 19,7 % des utilisateurs d’outils d’IA de génération de texte en 2022. D’autres robots conversationnels, comme Jasper Chat (13,4 %) ou YouChat (12,3 %) réussissent aussi à tirer leur épingle du jeu.



Source link : https://www.lexpress.fr/economie/high-tech/ia-generative-un-marche-tres-allechant-YMA6BH6X75E5RLAKTXPFHE7ULU/

Author : Mehdi Bouzouina

Publish date : 2023-11-20 14:02:40

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“Il va craquer” : pourquoi Darmanin (avec d’autres) doute d’Edouard Philippe pour 2027

"Il va craquer" : pourquoi Darmanin (avec d’autres) doute d’Edouard Philippe pour 2027




Est-ce parce qu’on arbore, dans son bureau, une épée de polytechnicien gravée à son nom, que l’on maîtrise l’art de la guerre ? A entendre et à lire Gérald Darmanin (jamais passé par l’X, mais propriétaire de l’objet depuis qu’il est venu en aide à l’association des anciens élèves), oui. Première règle : pas de trêve dominicale. Dimanche donc, c’est le jour choisi par le locataire de Beauvau pour lever un lièvre : Edouard Philippe, Edouard, son ami, “en a-t-il envie” ? Question posée benoîtement devant les lecteurs du Parisien. Pointe d’acidité glissée après une douceur : “Je trouve qu’Edouard Philippe est le mieux placé aujourd’hui [pour la présidentielle de 2027].” Enlacer puis piquer. Classicisme de l’offensive mais justesse du coup.Car le ministre de l’Intérieur exhibe ici l’interrogation qui emplit toutes les têtes dès que le nom d’Edouard Philippe pour succéder à Emmanuel Macron à l’Elysée en 2027 est avancé : l’ancien Premier ministre est-il ceinturé par la même retenue qu’Alain Juppé ? Le juppéisme – qui teinte le philippisme – est-il un immobilisme ?Bien sûr, le maire du Havre n’est pas l’ex-maire de Bordeaux : il n’a pas connu l’exil qui égratigne puis renforce l’orgueil, il n’a pas vécu dans l’ombre du gargantuesque Chirac. Et la vie politique a montré mille fois que de schéma il n’existe pas. Emmanuel Macron ne ressemble pas à François Hollande, qui ne ressemble pas à Nicolas Sarkozy, qui ne ressemble pas à Jacques Chirac. Mais Emmanuel Macron, comme François Hollande, comme Nicolas Sarkozy, comme Jacques Chirac ont semblé, tous, mus par une forme d’obsession. Et ce n’est certainement pas l’un d’eux qui aurait affirmé, comme Laurent Fabius : “L’envie, c’est pour le chocolat.” Darmanin, longtemps à l’école sarkozienne de la conquête virile, en conserve une foi dans la méthode. Vouloir c’est pouvoir.Alors, bien sûr, il contemple avec un peu d’effarement son aîné talentueux mais tellement plus calme. Pendant qu’à Beauvau “Gérald” vibrionne, “Edouard” affiche un stoïcisme troublant. Fragile ? “Edouard va craquer dès qu’un journaliste de BFM va lui mettre un micro sous le nez pour commenter je ne sais quelle polémique”, énonce sans une once d’hésitation un de ses camarades du temps de l’ENA. Retour aux sources, retour à Juppé. Comme lui, Edouard Philippe n’entend pas se muer en commentateur. Comme lui, il a une qualité et un défaut, qu’Antoine Rufenacht, son prédécesseur au Havre, résumait ainsi, avec la tendre et lucide malice qui était sienne : “Edouard est trop intelligent.” Comment imaginer alors céder aux sirènes de l’actualité et s’abîmer avec des sujets qu’il n’a pas choisis ? Comment supporter également la contradiction et la nécessité de faire campagne face à des compétiteurs peut-être moins talentueux ?C’est tout cela qui, même chez certains de ses proches, installe le doute. Il n’a pas échappé non plus à Emmanuel Macron et à son entourage que la vanité, parfois, étreignait son ancien Premier ministre. Cet été, avant le remaniement, le président, armé de cette conviction, réfléchit. Depuis qu’Edouard Philippe a quitté Matignon, Paris bruisse à chaque remaniement d’ampleur de la rumeur de son arrivée au Quai d’Orsay. Trajectoire trop juppéiste, et le ministre des Affaires étrangères, aujourd’hui, n’est plus qu’un diplomate, sous la coupe élyséenne. Non, pour l’appâter, il faudrait lui proposer un ministère où l’autonomie paraît encore immense, un ministère dont le locataire culmine haut dans l’ordre protocolaire ; et si ce scénario lui permettait en plus d’accentuer la rivalité entre deux prétendants à sa succession en 2027, c’est mieux. En ce sens, Bercy est tout indiqué. Occupé par Bruno Le Maire (nº 2 du gouvernement), avec lequel Edouard Philippe entretient des relations ambiguës et méfiantes, le puissant ministère de l’Economie correspond à la rectitude budgétaire et aux ambitions de ce dernier. Emmanuel Macron envoie un émissaire “tester” l’intéressé. Lors d’un déjeuner au tout début de l’été avec Benoît Ribadeau-Dumas – qui fut son directeur de cabinet à Matignon – et le fameux messager, le Havrais découvre la proposition.A partir de cet instant, deux versions de l’histoire existent. Du côté du courtisé, on jure que jamais n’a été envisagée une telle compromission. “Edouard a une stratégie, toute dédiée à labourer le terrain, écouter les gens… Qu’irait-il faire dans cette galère ?” questionne un des siens. Selon le même, Ribadeau-Dumas aurait également défendu ce point de vue :”Ne rien accepter, surtout pour ne rien faire.” Du côté d’Emmanuel Macron, on assure au contraire que l’ex-locataire de la Rue de Varenne était, cette fois, prêt à flancher. A condition, reconnaît-on, que le chef de l’Etat fasse l’honneur d’en parler lui-même à Edouard Philippe.Et puis quoi encore ! Quelques jours plus tard, c’est donc… Elisabeth Borne qui appelle Edouard Philippe pour lui proposer le ministère de… l’Education nationale. C’est dire si tout est conforme. Sans hésiter, il décline, comme L’Express l’a raconté, mais l’épisode laisse une trace dans les esprits des informés… Edouard Philippe est-il déterminé à se battre pour devenir en 2027 le candidat du bloc central ? “Seul lui le sait”, philosophent en un dicton commode ceux qui le connaissent bien et ne veulent ni le condamner avant l’heure ni pécher par naïveté. Se connaît-il lui-même ? Regarde-t-il avec indifférence, crainte ou envie ceux qui, comme Nicolas Sarkozy en son temps ou Gérald Darmanin aujourd’hui, paraissent prêts à toutes les agitations pour s’imposer ? Elisabeth Borne, trois jours avant la rentrée politique de son ministre de l’Intérieur à Tourcoing, hésite à s’y rendre. Doit-elle sacrifier son dimanche pour recadrer le turbulent ? Coup de fil à un ami. “Edouard, faut-il que j’y aille ?” Pas de temps pour un silence. “Bien sûr !” Edouard Philippe aussi sait piquer.



Source link : https://www.lexpress.fr/politique/il-va-craquer-pourquoi-darmanin-avec-dautres-doutent-dedouard-philippe-pour-2027-2M355CSKJFHTXOFDT3W243WI6M/

Author : Laureline Dupont

Publish date : 2023-11-20 13:25:22

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OpenAI : le roi Altman est mort, vive le roi

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En 48 heures, l’entreprise qui fait rêver toute la Silicon Valley a vu son étoile s’assombrir. Avec le lancement de ChatGPT en 2022 et les milliards dont Microsoft l’a dotée en 2023, OpenAI était devenue la start-up qui donne le “la” au nouveau monde, celui de l’intelligence artificielle générative. Vendredi 17 novembre, coup de tonnerre : son patron et cofondateur Sam Altman est démis de ses fonctions avec effet immédiat par le conseil d’administration. Les deux jours qui ont suivi ont été marqués par la plus grande confusion.Le ton du communiqué d’OpenAI déplorant “un manque de franchise” de Sam Altman vis-à-vis du conseil était, il est vrai, plus offensif que d’ordinaire dans ce type de situation. Le fait que l’entité créée au départ comme organisation à but non lucratif ait opéré un grand virage en 2019, en créant une filiale à but lucratif qui connaîtra un essor fulgurant, semble être la source première de cette profonde scission. Qu’un tel changement de cap questionne une partie de l’équipe est légitime : cela a un impact majeur sur la nature des développements menés, la rapidité des lancements de produits et les mesures de sécurité prévues pour accompagner ces derniers. La manière dont le “coup d’État” s’est déroulé à OpenAI va cependant durablement lui nuire.Le joli coup de MicrosoftLa décision d’écarter Sam Altman est en effet loin de faire l’unanimité en interne. Autre cofondateur d’OpenAI, Greg Brockman s’était au départ vu proposer de conserver ses fonctions malgré la perte de son titre de président du conseil d’administration. Il a cependant immédiatement décidé de démissionner, rapidement suivi par des chercheurs seniors de l’entreprise. De nombreux salariés d’OpenAI, y compris Mira Murati, pourtant brièvement nommée PDG par intérim, ont posté sur X des messages de soutien à Sam Altman.Bien qu’il soit un partenaire essentiel d’OpenAI, Microsoft a quant à lui été tenu dans le noir et a fait des pieds et des mains ce week-end pour essayer de réinstaller Sam Altman et Greg Brockman à leurs fonctions. Sans succès. Mais l’histoire ne s’arrête pas là. Ce lundi 20 novembre, sur le réseau social X, Satya Nadella a révélé “que Sam Altman et Greg Brockman, accompagné de plusieurs collègues, rejoignaient Microsoft pour diriger une nouvelle équipe de recherche avancée sur l’IA”. La fumée dissipée, le réveil est dur pour OpenAI qui compte ses pertes. Microsoft, lui, a réussi à un magnifique coup de poker en plein cataclysme.



Source link : https://www.lexpress.fr/economie/high-tech/openai-le-roi-altman-est-mort-vive-le-roi-X33WMLYATNDRRP7W3XDXLKGT54/

Author : Anne Cagan

Publish date : 2023-11-20 12:16:51

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OpenAI : le roi Altman est mort, vive le roi

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En 48 heures, l’entreprise qui fait rêver toute la Silicon Valley a vu son étoile s’assombrir. Avec le lancement de ChatGPT en 2022 et les milliards dont Microsoft l’a dotée en 2023, OpenAI était devenue la start-up qui donne le “la” au nouveau monde, celui de l’intelligence artificielle générative. Vendredi 17 novembre, coup de tonnerre : son patron et cofondateur Sam Altman est démis de ses fonctions avec effet immédiat par le conseil d’administration. Les deux jours qui ont suivi ont été marqués par la plus grande confusion.Le ton du communiqué d’OpenAI déplorant “un manque de franchise” de Sam Altman vis-à-vis du conseil était, il est vrai, plus offensif que d’ordinaire dans ce type de situation. Le fait que l’entité créée au départ comme organisation à but non lucratif ait opéré un grand virage en 2019, en créant une filiale à but lucratif qui connaîtra un essor fulgurant, semble être la source première de cette profonde scission. Qu’un tel changement de cap questionne une partie de l’équipe est légitime : cela a un impact majeur sur la nature des développements menés, la rapidité des lancements de produits et les mesures de sécurité prévues pour accompagner ces derniers. La manière dont le “coup d’État” s’est déroulé à OpenAI va cependant durablement lui nuire.Le joli coup de MicrosoftLa décision d’écarter Sam Altman est en effet loin de faire l’unanimité en interne. Autre cofondateur d’OpenAI, Greg Brockman s’était au départ vu proposer de conserver ses fonctions malgré la perte de son titre de président du conseil d’administration. Il a cependant immédiatement décidé de démissionner, rapidement suivi par des chercheurs seniors de l’entreprise. De nombreux salariés d’OpenAI, y compris Mira Murati, pourtant brièvement nommée PDG par intérim, ont posté sur X des messages de soutien à Sam Altman.Bien qu’il soit un partenaire essentiel d’OpenAI, Microsoft a quant à lui été tenu dans le noir et a fait des pieds et des mains ce week-end pour essayer de réinstaller Sam Altman et Greg Brockman à leurs fonctions. Sans succès. Mais l’histoire ne s’arrête pas là. Ce lundi 20 novembre, sur le réseau social X, Satya Nadella a révélé “que Sam Altman et Greg Brockman, accompagné de plusieurs collègues, rejoignaient Microsoft pour diriger une nouvelle équipe de recherche avancée sur l’IA”. La fumée dissipée, le réveil est dur pour OpenAI qui compte ses pertes. Microsoft, lui, a réussi à un magnifique coup de poker en plein cataclysme.



Source link : https://www.lexpress.fr/economie/high-tech/openai-le-roi-altman-est-mort-vive-le-roi-X33WMLYATNDRRP7W3XDXLKGT54/

Author : Anne Cagan

Publish date : 2023-11-20 12:16:51

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Sam Altman, de OpenAI à Microsoft : la bataille entre “doomers” et “boomers”

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Un week-end à faire pâlir les scénaristes de Netflix. Vendredi, à la surprise générale, le conseil d’administration d’OpenAI annonçait le licenciement de son patron Sam Altman sans s’épancher sur les détails si ce n’est son manque de franchise “dans ses communications avec le conseil, faisant entrave à sa capacité à remplir ses responsabilités”, et que l’instance n’avait donc plus “confiance dans sa capacité à diriger OpenAI”…Après deux jours de tumulte au sein du groupe, choqué par la rapidité et le manque de transparence de ce changement drastique, plusieurs médias américains relayaient qu’une partie des investisseurs, au premier lieu Microsoft, œuvraient pour faire revenir Sam Altman à la tête de l’organisation. Le génie de l’IA lui-même confirmait la tenue de négociations au sein des locaux d’OpenAI, souriait sur le fait qu’il s’agissait de la “première et dernière fois” qu’il arborait un badge “visiteur” au sein de l’organisation qu’il a lui-même co-fondé en 2015.first and last time i ever wear one of these pic.twitter.com/u3iKwyWj0a— Sam Altman (@sama) November 19, 2023Avant ce qui semble être la conclusion de ce feuilleton finalement expéditif. Ce lundi 20 novembre, Microsoft, qui a pourtant investi plus de 10 milliards de dollars dans OpenAI, a annoncé que le prodige de l’IA allait désormais poser ses cartons dans ses locaux, à la tête d’une “nouvelle équipe de recherche”. Il y retrouvera notamment Greg Brockman, lui aussi cofondateur d’OpenAI, qui avait fait le choix de quitter l’organisation en soutien à Altman.Altman au centre du jeuQu’est-il alors passé par la tête d’OpenAI pour se séparer de l’une des figures émergentes les plus influentes de l’intelligence artificielle ? Pour l’hebdomadaire britannique The Economist (libéral), ce bouleversement est le dernier épisode du conflit permanent entre deux camps en conflit dans le secteur, qu’ils catégorisent comme les “doomers” et les “boomers”. Les premiers craignent que “si elle n’est pas contrôlée, l’IA représente un risque existentiel pour l’humanité, et préconisent donc des réglementations plus strictes”. Les seconds, quant à eux, “minimisent les craintes d’une apocalypse de l’informatique et soulignent sa capacité à stimuler le progrès”.Sam Altman, lui, semblait nager avec habileté entre les deux camps, capable d’alerter sur les dangers que peut représenter l’IA, comme en mai dernier lorsque auditionné par le Congrès américain, il appelait à une plus grande régulation du secteur. “L’une de mes plus grandes peurs, c’est que nous, cette industrie, cette technologie, causions des dommages significatifs à la société”, s’inquiétait-il alors devant les sénateurs américains. Mais de l’autre côté, celui-ci semblait également pousser auprès d’OpenAI pour continuer à développer toujours plus rapidement l’IA du groupe.Un modèle complexeC’est bien la marche à suivre pour OpenAI qui semble avoir marqué sa scission avec Sam Altman. Avec au cœur des tensions, la question du modèle du groupe, complexe. Depuis sa création en 2015, l’entité OpenAI est une organisation à but non lucratif, revendiquant développer une intelligence artificielle éthique et positive pour l’humanité. Mais comme le rappelle CNN, en 2019, Altman et d’autres ont créé OpenAI LP, “une entité à but lucratif qui existe au sein de la structure de l’entreprise. Cette société à but lucratif a fait passer OpenAI d’une valeur nulle à une évaluation de 90 milliards de dollars en quelques années seulement – et Sam Altman est largement reconnu comme le maître d’œuvre de ce plan et la clef du succès de la société.”Qui dit entreprise à but lucratif, dit besoin de développer toujours plus vite ses activités et d’augmenter les profits. Et selon le New York Times (centre-gauche), c’est bien ce dernier aspect qui aurait poussé Ilya Sutskever, scientifique en chef chez OpenAI et membre du conseil d’administration, d’opter pour le licenciement de Sam Altman, craignant qu’il “ne se concentre trop sur le développement des activités d’OpenAI et n’accorde pas assez d’attention aux dangers de l’IA.”Une inquiétude qui semble se confirmer par le choix du nouveau dirigeant par intérim du groupe, Emmett Shear. Cofondateur de Twitch, qu’il a quitté en mars dernier, ce dernier n’a jamais caché ses craintes quant à une intelligence artificielle surdéveloppée et capable d’apprendre par elle-même.Pour OpenAI, une réputation bien endommagéeReste que la manière dont a opéré OpenAI pourrait bien avoir sérieusement entaché la réputation d’une entreprise à qui tout semblait sourire depuis le lancement de ChatGPT, en novembre 2022. Le média américain The Information rapportait ce dimanche qu’une douzaine d’employés d’OpenAI avaient déjà quitté l’organisation en soutien à Sam Altman, dont Mira Murati, la directrice technique emblématique du groupe, considérée comme l’une des créatrices les plus importantes de ChatGPT.Ceux-ci ont par ailleurs tous publié sur X (ex-Twitter) le même message ce lundi : “OpenAI is nothing without its people” (OpenAI n’est rien sans ses salariés), témoignant du conflit ouvert contre la direction de leur ancienne organisation.OpenAI is nothing without its people— Mira Murati (@miramurati) November 20, 2023En s’empressant d’embaucher Sam Altman, Greg Brockman et sûrement d’autres têtes pensantes d’OpenAI, Microsoft semble sauver les meubles d’une opération très coûteuse médiatiquement et qui aurait même pu faire plonger sa valeur en bourse. Mais dans un secteur ultra-concurrentiel, le géant de la tech pourrait également bien avoir récupéré l’une des figures montantes pour les prochaines années.



Source link : https://www.lexpress.fr/economie/high-tech/sam-altman-de-openai-a-microsoft-la-bataille-entre-doomers-et-boomers-VW44P5I6WFEM3HU7EKG5XSL6J4/

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Publish date : 2023-11-20 11:49:17

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Budget : le colossal patrimoine immobilier de l’Etat dans le viseur

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“La France est à l’euro près.” C’est ce qu’assurait Bruno Le Maire fin septembre 2022 lors de la présentation du projet de loi de finance. Un an plus tard, et alors que La Tribune dimanche révèle que le coût des emprunts s’apprête à dépasser le budget de l’Education nationale, cette mise en garde semble plus que jamais d’actualité…Ainsi, après avoir effeuillé de 16 milliards d’euros le budget 2024, Bercy semble à l’affût de tout ce qui pourrait constituer un levier de recettes, allant jusqu’à reluquer d’un œil gourmand le colossal patrimoine immobilier de l’Etat.94 millions de mètres carrésEstimé à près de 73 milliards d’euros, celui-ci s’étend sur plus de 94,5 millions de mètres carrés, répartis en quelque 192 000 bâtiments et 30 000 terrains. Pour l’exécutif qui souhaite poursuivre sa politique de “sobriété” économique, l’idée serait de “réduire de 25 % les surfaces occupées par l’administration”, a fait savoir le ministre délégué aux Comptes publics Thomas Cazenave dans un entretien croisé avec Bruno Le Maire paru ce dimanche 19 novembre dans La Tribune dimanche.En filigrane, relancer la cession d’actifs publics dans l’objectif d’alimenter les caisses de l’Etat de quelques millions d’euros, et ainsi, de contribuer au désendettement de la France, qui atteint les 111,8 % du PIB fin septembre contre 98,1 % en 2019. Les bureaux des ministères sont notamment dans le viseur. “Le ratio des surfaces par agent public est aujourd’hui de 24 mètres carrés, très supérieur à celui du privé”, fait valoir Thomas Cazenave qui compte abaisser le prorata de mètres carrés par fonctionnaire à 16 mètres carrés.Et si tous les départements ministériels ne sont pas logés à la même enseigne en matière de surface disponible, le ministre en charge du Budget ne laisse pour l’heure aucune place au doute : “Il n’y aura pas d’immunité. Tous les ministres seront concernés”, prévient Thomas Cazenave dans l’hebdomadaire.12 milliards d’économies en 2025Poussée par la généralisation du télétravail accélérée par la crise sanitaire, cette résolution s’inscrit dans un vaste plan de réduction des dépenses. Les deux ministres planchent notamment dès à présent sur le Budget 2025, pour lequel ils promettent “12 milliards d’euros” d’économies. Une “anticipation inédite”, note Thomas Cazenave.Et pour parvenir aux objectifs qu’il se fixe, l’exécutif envisage plusieurs pistes. Au premier rang desquelles, une réforme du secteur du logement, sclérosé par des taux d’intérêt élevés, auxquels s’ajoute une baisse de pouvoir d’achat de 25 % en 18 mois, en grande partie liée à la forte inflation qui frappe l’Hexagone. Invitée des “4 Vérités” de France 2, lundi 20 novembre, la PDG du groupe immobilier Nexity Véronique Bédague tire une nouvelle fois la sonnette d’alarme sur la dangerosité d’une crise immobilière “d’une violence inégalée”.L’audiovisuel devrait également subir quelques transformations, de même que l’organisation de la décentralisation, que l’exécutif souhaite “plus claire”. La multitude d’aides sociales ainsi que leurs modalités de versements seront également passées au crible. De même que les aides versées aux entreprises. Et si Thomas Cazenave assure qu’aucune mesure qui viendrait “casser le dynamisme de la croissance et l’emploi” ne serait prise, le ministre se déclare toutefois favorable à ce qu’un “travail d’optimisation et de simplification” soit entrepris.



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Publish date : 2023-11-20 11:11:57

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Pollution automobile et “ZFE” : les enseignements de l’expérience italienne

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ZTL. Le sigle est entré dans le langage courant des Italiens tant la “Zona a traffico limitato” fait désormais partie du paysage urbain. Pas moins de 300 centres-villes sur l’ensemble de la péninsule disposent de quartiers dans lesquels seuls les véhicules des riverains et les taxis, les transports publics et les secours peuvent circuler à des horaires spécifiques. Les autres encourent une amende allant de 85 à 300 euros. Un panneau délimitechaque entrée dans une ZTL, laquelle est contrôlée par vidéosurveillance et se superpose parfois aux zones piétonnes. La vitesse y est limitée le plus souvent à 30 kilomètres-heure.Dans un pays au tissu urbain dense et d’une grande richesse patrimoniale, l’idée d’instaurer des ZTL pour préserver les monuments de la pollution a commencé à mûrir dans les années 1970. Les voitures ont été progressivement bannies des centres-villes au début des années 1990, d’abord à Bologne, puis à Rome en 1994 avec des ZTL diurnes et nocturnes, selon les quartiers. Une initiative qui n’a cessé de s’étendre à l’ensemble du territoire, même si des tensions ont surgi à Naples en 2013 avec des manifestations violentes de commerçants y voyant une entrave à leur activité. Des réticences partagées par les automobilistes dans un pays qui, avec 663 voitures par millier d’habitants, se classe au deuxième rang des nations européennes sur ce critère, derrière le Luxembourg.L’argumentaire des promoteurs des ZTL est toujours identique. Ne permettent-elles pas d’améliorer la qualité de l’air, la sécurité des piétons et de diminuer les nuisances sonores ? N’ont-elles pas été efficaces auprès des Romains qui vivent dans la cinquième ville d’Europe la plus embouteillée ? Et pourtant, les ZTL restent critiquées. On les accuse de tracer une barrière à l’entrée des quartiers bourgeois des centres historiques, au détriment des classes populaires, vivant en périphérie.Elles sont surtout perçues comme des “machines à fric pernicieuses”. L’entrée des ZTL n’est en effet pas physiquement barrée. Annoncées par un simple panneau ou de discrets avertisseurs lumineux, ses limites échappent souvent à la vigilance du conducteur. Lequel paie immanquablement son erreur avec des amendes automatiques générées par un système électronique de contrôle des plaques.A Rome, on assume. Pour réduire la dette abyssale de la ville, le conseil municipal s’est en effet fixé comme objectif en 2023 de recueillir au moins 248 millions d’euros grâce aux amendes routières, en provenance notamment des ZTL. Le risque politique, il est vrai, semble mesuré : celles-ci concernent dans 80 % des cas des conducteurs… non-résidents à Rome.Le maire, Roberto Gualtieri, assure par ailleurs que les ZTL favoriseront l’usage des transports en commun et promet 11 nouvelles lignes de tramways. Les Romains restent dubitatifs, et pour cause. Dans la capitale italienne, on ne compte que trois lignes de métro, l’agence municipale de transports publics est gangrenée par les dettes et l’absentéisme, de même que les délais de réalisation des chantiers y atteignent des niveaux pharaoniques.Roberto Gualtieri n’a toutefois pu éviter une levée de boucliers en annonçant l’introduction d’une Fascia Verde ou “Zone Verte” pour réduire la pollution atmosphérique et améliorer la qualité de l’air dans le cœur de la cité. A l’origine, celle-ci devait être instaurée le 1er novembre et imposer des restrictions de circulation à certains types de véhicules, en fonction de leurs émissions polluantes. Las, l’édile a jugé préférable de repousser finalement leur introduction d’un an, de peur sans doute que les zones vertes et autres ZTL ne finissent par se transformer en ZAD…Un article du dossier spécial de L’Express “Villes”, publié dans l’hebdo du 16 novembre.



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Author : Olivier Tosseri

Publish date : 2023-11-20 09:36:35

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IA : le cofondateur de Twitch devient dirigeant par interim d’OpenAI

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C’est un véritable jeu de chaises musicales dans le secteur de la “tech” aux Etats-Unis. L’entrepreneur Emmett Shear, cofondateur de la plateforme Twitch qu’il a dirigée jusqu’en mars, a annoncé, lundi 20 novembre, devenir le nouveau dirigeant par intérim d’OpenAI, la start-up star de l’intelligence artificielle qui a limogé vendredi son patron avec fracas.C’est un véritable jeu de chaises musicales dans le secteur de la “tech aux Etats-Unis. L’entrepreneur Emmett Shear, cofondateur de la plateforme Twitch qu’il a dirigée jusqu’en mars, a annoncé lundi devenir le nouveau raisons du départ de Sam Altman et à “réformer l’équipe de direction (…) pour en faire une force capable d’obtenir des résultats pour nos clients”.”



Source link : https://www.lexpress.fr/economie/high-tech/ia-le-cofondateur-de-twitch-devient-dirigeant-par-interim-dopenai-NSXVNDS765CLFL3SH7FB5Z44EU/

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Publish date : 2023-11-20 09:56:15

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Guerre Israël – Hamas : Macron interpelle Netanyahou sur les “trop nombreuses pertes civiles” à Gaza

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Faits essentiels⇒ Emmanuel Macron interpelle Benyamin Netanyahou⇒ La Chine demande de mettre fin à “la catastrophe humanitaire”⇒ Tsahal a découvert un tunnel de 55 mètres sous l’hôpital al-ChifaMacron interpelle NetanyahouEmmanuel Macron s’est inquiété auprès de Benyamin Netanyahou des “trop nombreuses pertes civiles” à Gaza, lui rappelant la “nécessité absolue de distinguer les terroristes de la population”, a annoncé l’Elysée dimanche. Sur la situation en Cisjordanie, le chef de l’Etat a fait part de “sa grande préoccupation concernant la montée des violences contre les civils palestiniens”, appelant à “tout faire pour prévenir l’extension de ces violences et maintenir le calme”.Le président français s’est également entretenu avec le président de l’Autorité palestinienne Mahmoud Abbas, auprès duquel il a “condamné les violences” commises “contre les civils palestiniens” en Cisjordanie, a précisé l’Elysée au 44e jour de la guerre entre Israël et le Hamas. Emmanuel Macron a également rappelé à Mahmoud Abbas “la nécessité pour l’Autorité palestinienne et tous les pays de la région de condamner sans équivoque et avec la plus grande fermeté les attaques terroristes perpétrées par le Hamas en Israël le 7 octobre”.Un peu plus tôt ce dimanche, la France avait annoncé qu’elle allait mobiliser son porte-hélicoptères Dixmude en soutien hospitalier, et Emmanuel Macron avait déclaré sur X (ex-Twitter) que les enfants blessés de Gaza pourront être soignés en France “si cela est utile et nécessaire”.Urgence pour la population de Gaza : l’aide humanitaire doit pouvoir arriver le plus rapidement et le plus sûrement possible. Pour cela, il nous faut obtenir une trêve humanitaire immédiate conduisant à un cessez-le-feu.

La France fait tout pour y parvenir.

Point de situation.…— Emmanuel Macron (@EmmanuelMacron) November 19, 2023L’inquiétude de PékinLa communauté internationale doit agir d’urgence pour mettre fin à la “catastrophe humanitaire” qui se déroule à Gaza, a déclaré lundi le ministre chinois des affaires étrangères, Wang Yi, à des diplomates de pays arabes et à majorité musulmane. “Œuvrons ensemble pour calmer rapidement la situation à Gaza et rétablir la paix au Moyen-Orient dès que possible”, a déclaré le ministre lors de son discours d’ouverture à Pékin, devant des hauts diplomates de la délégation présente dans la capitale chinoise, dont les ministres des Affaires étrangères de l’Autorité palestinienne, de l’Indonésie, de l’Égypte, de l’Arabie saoudite et de la Jordanie.L’opération militaire israélienne s’étend à GazaLes forces israéliennes “étendent” encore lundi leurs opérations contre le Hamas dans le nord de la bande de Gaza sur fond de pourparlers visant à libérer des otages entre les mains du mouvement islamiste en échange d’une trêve dans les combats. De violents combats ont eu lieu dimanche dans le centre de Gaza-Ville avec des tirs de chars israéliens répondant à ceux des lance-roquettes des combattants palestiniens, et les frappes aériennes se sont intensifiées en soirée.Un journaliste de l’AFP sur place a entendu une succession des bombardements aériens rapprochés et vu des colonnes de fumée s’élever au-dessus du camp de réfugiés de Jabaliya. Selon le ministère de la Santé du Hamas, 41 membres d’une même famille seraient morts dans une frappe israélienne sur leur maison à Jabaliya. Un bilan qu’aucune source indépendante n’est en mesure de vérifier. L’agence palestinienne Wafa a fait état d’une frappe dans la nuit sur l’hôpital indonésien, au nord de Gaza-ville, alors que le Hamas faisait état de bombardements par des tanks israéliens.L’armée israélienne a affirmé continuer “à étendre ses opérations dans de nouveaux quartiers de la bande de Gaza”, notamment dans le secteur de Jabaliya. Cinq soldats ont été tués, portant à 64 le nombre de militaires tués à Gaza depuis le début de la guerre, a précisé l’armée.Israël diffuse des vidéos montrant des otagesL’armée israélienne a diffusé dimanche soir des images présentées comme venant des caméras de surveillance de l’hôpital al-Chifa de Gaza et montrant le 7 octobre des otages amenés dans l’enceinte de l’établissement. “Ces découvertes prouvent que l’organisation terroriste du Hamas a utilisé comme infrastructure terroriste le complexe hospitalier al-Chifa le jour du massacre”, ont indiqué l’armée et le Shin Beth, le service de sécurité intérieur israéliens dans un communiqué. Ces images, dont l’Agence France-Presse explique n’avoir pu vérifier l’authenticité dans l’immédiat, semblent datées du 7 octobre 2023.Un tunnel long de 55 mètres sous l’hôpital al-ChifaL’armée israélienne a dit dimanche avoir découvert un tunnel long de 55 mètres utilisé selon elle “pour du terrorisme” sous l’hôpital al-Chifa de Gaza, qu’elle fouille depuis mercredi pour trouver une base militaire du Hamas palestinien. Ce tunnel se trouverait à dix mètres de profondeur, a précisé l’armée, alors que des dizaines de patients se trouvent encore dans ce complexe hospitalier, le plus grand de la bande de Gaza, selon l’Organisation mondiale de la Santé (OMS).



Source link : https://www.lexpress.fr/monde/guerre-israel-hamas-macron-interpelle-netanyahou-sur-les-trop-nombreuses-pertes-civiles-a-gaza-EUXNT5LKJZAE5JO4A65WYOV4IM/

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Publish date : 2023-11-20 07:28:03

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Microsoft va embaucher Sam Altman, l’ancien patron d’OpenAI

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A chaque jour son rebondissement. Renvoyé d’OpenAI à la surprise générale le samedi, proche de revenir au sein de l’entreprise le dimanche, c’est finalement vers Microsoft que le créateur de ChatGPT, Sam Altman, va rebondir. C’est le patron de Microsoft lui-même, Satya Nadella, qui l’a annoncé ce lundi 20 novembre sur X (ex-Twitter) : “Nous sommes très heureux d’annoncer que Sam Altman et Greg Brockman, ainsi que d’autres collègues, rejoindront Microsoft pour diriger une nouvelle équipe de recherche sur l’IA avancée. Nous sommes impatients d’agir rapidement pour leur fournir les ressources nécessaires à leur réussite”, a-t-il déclaré sur le réseau social.Microsoft est l’un des principaux investisseurs d’OpenAI, dans lequel il a investi près de 10 milliards de dollars. Mais selon le créateur de la newsletter Command Line de The Verge, le géant de la tech n’avait été informé de ce licenciement que peu de temps avant qu’elle soit rendue publique, alors pourtant que Sam Altman est l’une des personnalités les plus en vogue du secteur de l’intelligence artificielle. Ce qui peut expliquer la volonté de garder le créateur de ChatGPT sous son giron.Il a été invité par Jean-Noël BarrotL’ancien directeur d’OpenAI avait également été invité en France par le ministre délégué chargé du Numérique, Jean-Noël Barrot. “Sam Altman, son équipe et leurs talents sont les bienvenus s’ils le souhaitent en France où nous accélérons pour mettre l’intelligence artificielle au service du bien commun”, avait-il écrit sur le réseau X (anciennement Twitter).



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Publish date : 2023-11-20 08:39:22

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Guerre en Ukraine : la visite surprise du secrétaire américain de la Défense à Kiev

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Faits essentiels⇒ Le secrétaire américain de la Défense en visite à Kiev⇒ L’Ukraine revendique une avancée importante près du Dniepr⇒ Un blogueur ultranationaliste russe candidat à la présidentielleLe secrétaire américain de la Défense en visite à KievLe secrétaire américain à la Défense effectue lundi une visite surprise en Ukraine destinée à assurer Kiev du soutien “indéfectible” de Washington face à l’invasion russe, a déclaré le Pentagone dans un communiqué.Lloyd Austin “s’est rendu en Ukraine aujourd’hui pour rencontrer des dirigeants ukrainiens et renforcer le soutien indéfectible des Etats-Unis dans la lutte de l’Ukraine pour sa liberté”, explique Washington, alors que la visite n’avait pas été annoncée en avance pour raisons de sécurité. “Les discussions porteront sur le renforcement du partenariat stratégique entre les États-Unis et l’Ukraine, notamment en veillant à ce que les forces armées ukrainiennes disposent des capacités de combat dont elles ont besoin pour l’hiver et pour défendre leur pays contre les futures menaces russes”, poursuit le Pentagone.L’Ukraine revendique une avancée importante près du DnieprL’Ukraine a affirmé dimanche avoir repoussé l’armée russe “de 3 à 8 kilomètres” en profondeur sur la rive gauche du Dniepr occupée par l’armée de Moscou, première estimation chiffrée de l’avancée des troupes de Kiev dans cette zone, après des mois de contre-offensive infructueuse. “Les chiffres préliminaires varient de 3 à 8 kilomètres, en fonction des spécificités, de la géographie et de la topographie de la rive gauche”, a indiqué une porte-parole de l’armée, Natalia Goumeniouk, à la télévision ukrainienne.Si cette avancée se confirmait, ce serait la plus grosse poussée de l’armée ukrainienne face aux Russes depuis plusieurs mois. Natalia Goumeniouk n’a toutefois pas indiqué si les forces ukrainiennes contrôlaient complètement cette zone de la région de Kherson (sud) ou si l’armée russe s’en était retirée face aux assauts des troupes de Kiev. “L’ennemi poursuit ses tirs d’artillerie sur la rive droite”, a-t-elle détaillé, estimant le nombre de soldats russes présents dans cette zone à “plusieurs dizaines de milliers”.L’ultranationaliste russe Igor Guirkin candidat à l’élection présidentielle de 2024L’ancien blogueur ultranationaliste russe Igor Guirkin, emprisonné depuis juillet 2023 pour “extrémisme”, a annoncé ce dimanche sur Telegram qu’il serait candidat à l’élection présidentielle russe de mars 2024, rapporte la BBC.Ancien colonel des services de renseignement du FSB ayant joué un rôle clef dans l’annexion de la Crimée par la Russie, commandant séparatiste de la région du Donbass, Igor Guirkin est emprisonné en Russie depuis juillet 2023 pour “extrémisme”. Bien que très clairement favorable à l’invasion militaire en Ukraine, celui-ci s’est montré particulièrement critique de l’administration militaire et politique sur la façon dont celle-ci était menée. De quoi lui valoir d’être arrêté par Moscou.Blogueur influent avant son emprisonnement, Igor Girkin a déclaré vouloir unir les forces patriotiques “face aux menaces extérieures et intérieures”, et dit espérer que sa tentative puisse perturber les plans du Kremlin pour le scrutin présidentiel de 2024 dont “le seul vainqueur est connu à l’avance”, alors même que Vladimir Poutine ne s’est pas encore officiellement porté candidat.Des milliers de camions ukrainiens bloqués à la frontière avec la PologneSelon l’agence de presse Reuters, près de 3 000 camions, principalement ukrainiens, transportant notamment du carburant et de l’aide humanitaire, étaient bloqués ce dimanche du côté polonais de la frontière en raison d’un blocus de plus de dix jours mis en place par les camionneurs polonais, ont indiqué les autorités ukrainiennes.Au début du mois, les camionneurs polonais ont bloqué les routes menant à trois postes-frontières avec l’Ukraine pour protester contre ce qu’ils considèrent comme l’inaction du gouvernement face à la perte d’activité au profit de concurrents étrangers depuis l’invasion de l’Ukraine par la Russie en février 2022.”Depuis plus de dix jours, les conducteurs ukrainiens sont bloqués à la frontière polonaise. Des milliers de personnes sont contraintes de vivre dans des conditions difficiles, avec peu de nourriture, d’eau et de carburant”, a déclaré le vice-Premier ministre Oleksandr Kubrakov sur X (ex-Twitter).For over 10 days, Ukrainian drivers have been blocked at the Polish border. Thousands of people are forced to live in difficult conditions with limited food, water, and fuel.

Ukraine cares about its people wherever they are. Our team has already gone to the border and is… pic.twitter.com/kzn1KGLrug— Oleksandr Kubrakov (@OlKubrakov) November 19, 2023Zelensky limoge sa commandante des forces médicales de l’arméeLe président ukrainien Volodymyr Zelensky a exigé dimanche des changements rapides dans les opérations de l’armée ukrainienne et a annoncé le limogeage de la commandante des forces médicales des Forces armées Tetiana Ostashchenko, rapporte l’agence de presse Reuters.⇒ Le blogueur ultranationaliste russe Igor Guirkin candidat à la présidentielle de 2024tre de la Défense Roustem Oumierov. Elle a coïncidé avec un débat sur la conduite de la guerre contre la Russie qui dure depuis désormais 20 mois, avec des questions sur l’avancée de la contre-offensive dans l’est et le sud du pays.



Source link : https://www.lexpress.fr/monde/guerre-en-ukraine-la-visite-surprise-du-secretaire-americain-de-la-defense-a-kiev-BGVUC5RL2VD6NBP6BYTYQPREVE/

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Publish date : 2023-11-20 08:23:47

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Comment concilier placement et social ? L’épargne solidaire, une option méconnue

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Les Français ont un regard ambivalent sur l’épargne solidaire. Côté pile, 1 sur 4 souhaite privilégier les placements ayant une finalité sociale, indique OpinionWay à l’occasion d’une étude réalisée pour France Active. Côté face, les deux tiers d’entre eux se sentent mal informés, ne connaissent pas les produits existants ni leur finalité. Un défi à relever pour le secteur et pour Fair, l’association qui gère le label Finansol, dédié à l’épargne solidaire. C’est à la fois le plus ancien label de la finance responsable et le plus petit, avec 26,3 milliards d’euros d’en-cours à la fin de 2022.Ces instruments se sont surtout développés dans le domaine de l’épargne salariale, où les fonds solidaires sont obligatoires depuis 2001. Les supports, appelés “90/10”, placent 90 % de leurs capitaux dans des titres cotés et gardent une poche de 5 à 10 % de leurs en-cours pour investir dans des organismes solidaires. La ministre déléguée aux PME, Olivia Grégoire, a annoncé, début novembre, vouloir relever ce plafond à 15 %.Autre produit phare : les livrets de partage, qui permettent de donner à une association tout ou partie de ses gains. L’assurance-vie s’y met peu à peu. Depuis 2022, chaque contrat doit référencer au moins une unité de compte solidaire ainsi qu’un fonds responsable et vert. Certains acteurs, comme la Maif, vont au-delà avec des fonds en euros solidaires. Dernièrement, c’est Generali qui a obtenu la labellisation de son fonds Générations Croiss@nce durable.



Source link : https://www.lexpress.fr/argent/placements/comment-concilier-placement-et-social-lepargne-solidaire-une-option-meconnue-SXOR4E5PUBGEJAQU4E2JVYABUU/

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Publish date : 2023-11-20 08:00:00

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