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L’Express

“Testament” : le wokisme à la sauce québécoise

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La place du Québec dans l’imaginaire collectif des Français, il serait très intéressant de l’étudier… ch’ais po feire. En attendant Le Plongeur, pas seulement parce que son réalisateur, Francis Leclerc, est le fils de Félix, mais parce qu’il répond au Testament, de Denys Arcand. Mais si, souvenez-vous, c’est celui qui avait annoncé Le Déclin de l’empire américain, en 1986, nous l’avions tous adoré. Il fut suivi des non moins hilarantes Invasions barbares, en 2003. Ça y est vous êtes ? Vous vous souvenez aussi qu’il nous avait bien déçus avec La Chute de l’empire américain, en 2018, qui, contrairement à ce que le titre annonçait, n’avait rien à voir avec la brillante satire sociale des deux précédents. En guise de chute, c’était plutôt le triomphe de l’empire cinématographique américain que Denys Arcand appliquait avec ce film qui enfilait les clichés du genre : le petit employé coincé qui se retrouve par hasard à la tête d’une grosse fortune en billets de banque abandonnés par des gangsters, tombe amoureux de la première pute de luxe qu’il peut enfin s’offrir, laquelle le met en contact avec un de ses anciens clients, banquier cynique champion de l’évasion fiscale à grande échelle, bref, tout y était, assez désolant.La Covid-19 semble avoir fourni un regain d’inspiration à notre Québécois de 82 balais. Son Testament, plus en phase avec le mix subtil d’autobiographie et de chronique sociale sur lequel il a bâti sa notoriété, est tout à fait digne de conclure en triptyque la réjouissante satire initiée avec son Déclin et ses Invasions. Il suffisait d’attendre.Comme dans Les Invasions, il y est question de la mort. Son héros coule une semi-retraite de fonctionnaire aux Archives nationales dans un établissement de grand confort dirigé par une harpie secrètement amoureuse de lui. Une fin de vie d’autant plus médiocre et sans passion pour ce Jean-Claude Bouchard qu’il connut un brin de notoriété au moment de la sortie de son livre, aujourd’hui tombé dans un oubli qui semble définitif.Les Trente Glorieuses québécoisesSoudain, débarque une bande de jeunes défenseurs de la cause des Inuits. Ces militant.e.s (j’aime bien donner des coups de points aux mots que je n’aime pas) ont entendu parler d’une fresque murale réalisée dans le salon de musique de l’institution et qui constituerait, selon elleux (bien fait !) une insulte à la mémoire des Premières Nations. La fresque date du XIXe siècle, elle est signée Jean-Joseph d’Aubigny, qui n’a rien à voir avec notre Daubigny à nous, mais n’en demeure pas moins un des plus grands peintres québécois, selon les scénaristes. Cette fresque monumentale représente la rencontre qui eut lieu le 3 octobre 1535 à Hochelaga (devenue Montréal) entre un chef iroquois (anonyme et presque nu, comme il se doit) et le célèbre Jacques Cartier, en tenue d’explorateur breton. Les jeunes révolutionnaires en mode ZAD sur la pelouse de la maison de retraite exigent la destruction de l’oeuvre.Le fait qu’il n’y ait parmi elleux aucun descendant d’Indiens ne leur pose pas de problème. Honte sur elleux. On repense alors au magnifique travelling des Invasions barbares où Arcand faisait défiler les ismes foireux des Trente Glorieuses québécoises : “On a été séparatistes, indépendantistes, puis on a lu Marcuse alors on est devenu marxistes, trotskystes-léninistes […] après on a lu Soljenitsyne et on est devenu structuralistes […] féministes, déconstructionistes… Y a-t-il un isme que nous n’ayons pas adoré ?” A cette litanie de fourvoiements, par la voix de son héros, Denys Arcand ajoute le wokisme en codicille de son Testament.Avec toujours la même morale : “Parce qu’il avait vu les films de Jean-Luc Godard et lu les livres de Philippe Sollers, il trouvait que la révolution culturelle chinoise était for-mi-dable… C’était d’un crétinisme, mon vieux, on ne peut pas descendre plus bas.”Allez voir Testament pour savoir si le wokisme peut descendre encore plus bas que le maoïsme.Christophe Donner est écrivain



Source link : https://www.lexpress.fr/culture/testament-le-wokisme-a-la-sauce-quebecoise-ZFEB5BNIAVADBCAVUC2M5WQLWE/

Author : Christophe Donner

Publish date : 2023-11-15 09:00:00

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Guerre en Ukraine : Zelensky prévient que les assauts russes se multiplient dans l’est du pays

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Faits essentielsLes assauts russes se multiplient dans l’est, selon Volodymyr ZelenskyLes Vingt-Sept réaffirment leur engagement à soutenir KievHaute trahison au profit de Moscou : un député ukrainien en détention préventiveLes assauts russes se multiplient dans l’est de l’Ukraine, prévient ZelenskyL’armée ukrainienne doit faire face à une “augmentation du nombre d’assauts” russes dans l’est du pays, notamment autour de la ville disputée d’Avdiïvka, a affirmé mardi Volodymyr Zelensky. “L’armée a signalé une augmentation du nombre d’assauts ennemis”, a indiqué le président ukrainien sur sa chaîne Telegram, citant les zones d’Avdiïvka, de Koupiansk et Donetsk, dans l’est.Les forces de Moscou tentent depuis un mois d’encercler cette cité industrielle, devenue l’un des points chauds du conflit. Cet effort russe fait suite à des mois d’offensives ukrainiennes qui n’ont pas permis à Kiev de libérer les territoires occupés. La ligne de front est de facto presque figée depuis un an, même si Volodymyr Zelensky, d’un côté, et le Kremlin, de l’autre, assurent que la guerre n’est pas dans une impasse.L’Institute for the Study of War (ISW), un centre d’analyse basé aux Etats-Unis, a indiqué dans son dernier rapport lundi que “les forces russes ont poursuivi leurs opérations offensives près d’Avdiïvka le 13 novembre et ont réalisé des gains confirmés”. Volodymyr Zelensky a, lui, assuré que ses soldats “tenaient leurs positions” et menaient eux aussi des “offensives”. L’Ukraine a acté récemment l’échec de sa contre-offensive entamée en juin dernier et qui s’est heurtée à de solides défenses russes.Les Vingt-Sept réaffirment leur engagement à soutenir KievLes ministres de la Défense des 27, réunis mardi à Bruxelles, ont, une nouvelle fois, réaffirmé leur engagement à soutenir Kiev. “L’Ukraine se bat aussi pour nous, pour une Europe libre”, a martelé le ministre estonien Hanno Pevkur.Mais la question des moyens, et du rythme de l’aide européenne, était au cœur de tous les échanges, alors que l’Ukraine a acté récemment l’échec de sa contre-offensive entamée en juin et redoute un effet de lassitude chez ses alliés occidentaux, Etats-Unis en tête. “Nous faisons beaucoup, mais tout le monde est d’accord pour dire que nous devons faire plus et plus vite”, a résumé le patron de la diplomatie européenne Josep Borrell.Sans détour, l’Allemagne a reconnu que l’UE ne serait pas en mesure de livrer un million de munitions à l’Ukraine avant le printemps, comme elle s’y était engagée. “Le million ne sera pas atteint, nous devons l’assumer”, a lancé devant la presse son ministre de la Défense Boris Pistorius. L’Union européenne a fourni jusqu’à présent à quelque 300 000 munitions d’artillerie à l’Ukraine en ayant recours à ses stocks, désormais épuisés.Les Russes utiliseraient de plus en plus de drones kamikazesSelon Oleksandr Syrsky, commandant des troupes terrestres des forces armées ukrainiennes, les soldats russes ont “intensifié l’utilisation de drones kamikazes”, tout en précisant que l’armée russe menait des contre-attaques, au nord et au sud de Bakhmout. “L’ennemi n’abandonne pas ses projets et poursuit simultanément ses actions offensives en direction de l’est”, a affirmé mardi Oleksandr Syrsky sur Telegram.L’Ukraine d’accord avec le Royaume-Uni pour un mécanisme d’assurance sur les exportationsL’Ukraine s’est mise d’accord avec le Royaume-Uni et des assureurs britanniques pour proposer une assurance à prix réduit sur les exportations ukrainiennes, dans le contexte du conflit avec la Russie, a annoncé mardi le Premier ministre ukrainien Denys Chmygal.”L’Ukraine et un groupe de compagnies d’assurance britanniques ont mis en place un mécanisme spécial”, s’est félicité sur Telegram Denys Chmygal. Il n’a toutefois pas donné plus de détails sur le fonctionnement exact du mécanisme ni sur le niveau du rabais. Mais le responsable ukrainien a assuré que cela rendrait les exportations via la mer Noire “plus accessibles à un plus grand nombre d’exportateurs”. “Ce mécanisme permettra aux exportateurs de tous les produits en provenance d’Ukraine de bénéficier d’une réduction sur le coût de l’assurance contre les risques de guerre”, a-t-il encore fait valoir.Haute trahison au profit de Moscou : un député ukrainien en détention préventiveUn tribunal de Kiev a placé en détention préventive Oleksandr Doubinsky, un député ukrainien accusé de haute trahison au profit de la Russie, a annoncé mardi le bureau le Bureau d’enquête d’Etat ukrainien (DBR). L’audience avait débuté dans la soirée de lundi et s’est déroulée à huis clos à la demande du parquet qui invoquait un secret d’Etat, selon le site de la télévision publique Souspilné. Le placement en détention a été ordonné en pleine nuit, selon la même source.



Source link : https://www.lexpress.fr/monde/europe/guerre-en-ukraine-zelensky-previent-que-les-assauts-russes-se-multiplient-dans-lest-du-pays-ZMBVDE2UJNG2FK6BDAKKAPAZBM/

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Publish date : 2023-11-15 08:26:31

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Automobile : Renault va lancer une voiture électrique à moins de 20 000 euros

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L’objectif est de démocratiser les voitures à batterie et faire face à la concurrence chinoise et américaine. Le constructeur Renault a annoncé, mercredi 15 novembre, le lancement prochain d’une nouvelle voiture électrique à moins de 20 000 euros, hors subventions.Destiné à un usage urbain, compact et fabriqué en Europe, ce nouveau modèle appelé pour le moment “Legend” sera proposé après 2025, a indiqué Renault en amont du lancement officiel de sa nouvelle filiale électrique, Ampere. Une offre de location est prévue à moins de 100 euros par mois, rentrant dans le cadre du “leasing social” voulu par le gouvernement français.Une consommation réduite”Legend” promet aussi une consommation réduite, à 10 kWh/100 km, et -75 % d’émissions de CO2 sur son cycle de vie par rapport à la moyenne des véhicules thermiques actuels. La nouvelle filiale de Renault proposera au total sept modèles d’ici 2031 : les Mégane, Scenic, R5 et R4 électriques, la petite “Legend”, et deux modèles supplémentaires.Le prix de vente des modèles de segment moyen, Mégane et Scenic, sera à parité avec les véhicules thermiques d’ici à 2027-2028 “tout en préservant les marges”, a souligné Renault.Ampere vise un chiffre d’affaires de 10 milliards d’euros en 2025, contre 46 milliards pour le groupe Renault en 2022. L’objectif est de 25 milliards d’euros en 2031 avec 7 véhicules, soit un taux de croissance annuel de plus de 30 % entre 2023 et 2031.”Ce qu’on veut, c’est démocratiser les véhicules électriques en Europe”, a souligné le directeur financier de Renault, Thierry Piéton, lors d’une conférence de presse. “On va réduire nos coûts de façon importante pour réduire les prix, tout en améliorant la marge”.La filiale rassemble plus de 11 000 collaborateursRenault, qui a reporté le lancement d’Ampere en Bourse au premier semestre 2024, en attente de conditions plus favorables, promet aux investisseurs une structure légère et très rentable.”Par rapport à un pure player chinois qui s’introduit sur le marché, Ampere bénéficiera de l’écosystème du groupe”, a souligné Thierry Piéton. “Nous n’avons mis dans Ampere que ce qui est strictement nécessaire”.La filiale rassemble plus de 11 000 collaborateurs, dont un tiers d’ingénieurs, qui conçoivent, développent, et fabriquent en France des véhicules sous la marque Renault.



Source link : https://www.lexpress.fr/economie/automobile-renault-va-lancer-une-voiture-electrique-a-moins-de-20-000-euros-IH6W5PAAVFETBFDVZ6SUTOQOWA/

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Publish date : 2023-11-15 08:03:46

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Gaza : l’armée israélienne mène une opération “ciblée” dans l’hôpital al-Chifa

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Faits essentielsUne opération israélienne à l’hôpital d’al-ChifaBiden “croit à un accord” sur une libération des otages112 Français, agents et ayants droit ont été évacués de GazaSur la base de leurs propres renseignements, les Etats-Unis ont accusé, ce mercredi 15 novembre, le Hamas d’utiliser des hôpitaux à Gaza pour des opérations militaires, et en particulier celui d’al-Chifa, autour duquel les combats font rage.Le Hamas et le groupe palestinien Djihad islamique utilisent “un centre de commandement et de contrôle depuis l’hôpital al-Chifa” à Gaza, avait affirmé plus tôt mardi John Kirby, porte-parole du Conseil de sécurité nationale de la Maison-Blanche, allant ainsi dans le même sens que les autorités israéliennes. “C’est un crime de guerre”, a-t-il déclaré lors d’un entretien avec des journalistes.Ces accusations ont été rejetées par le mouvement terroriste du Hamas. “Ces déclarations donnent le feu vert à l’occupation israélienne (NDLR : nom donné par le Hamas à Israël) pour commettre de nouveaux massacres brutaux visant les hôpitaux, dans le but de détruire le système de santé de Gaza”, a réagi le mouvement islamiste palestinien dans un communiqué en anglais.Hôpital al-Chifa : l’armée israélienne affirme mener une opération “ciblée”L’armée israélienne a annoncé tôt ce mercredi mener une opération “ciblée” contre les islamistes palestiniens du Hamas dans l’hôpital al-Chifa, le plus important de la bande de Gaza. “Les forces de défense israélienne mènent une opération ciblée et de précision contre le Hamas dans un secteur spécifique de l’hôpital al-Chifa”, a indiqué l’armée dans un communiqué en anglais.L’hôpital al-ChifaL’armée israélienne dispose sur place “d’équipes médicales et de personnes parlant arabe qui ont été entraînées spécifiquement pour cet environnement sensible et complexe et ce dans le but qu’aucun tort ne soit causé aux civils utilisés par le Hamas comme boucliers humains”, a-t-elle affirmé. L’armée israélienne estime que l’hôpital al-Chifa abrite des infrastructures stratégiques du Hamas, qui se sert selon elle de la population comme de “boucliers humains”.Plus tôt dans la nuit de mardi à mercredi, le ministère de la Santé dans la bande de Gaza, tenu par le Hamas, avait indiqué avoir été notifié par l’armée israélienne de son intention de mener une opération dans cet hôpital. “Nous tenons l’occupation, la communauté internationale, les Etats-Unis entièrement responsables de la sécurité des milliers de membres d’équipes médicales, des blessés, déplacés dans l’enceinte. Nous mettons en garde contre un massacre à l’hôpital”, avait indiqué le ministère.Otages du Hamas : Joe Biden “croit à un accord” sur une libérationJoe Biden a déclaré mardi croire à un accord sur une libération d’otages détenus par le Hamas, sujet qu’il a ensuite évoqué lors d’un nouvel appel avec le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou mardi soir. “Je parle chaque jour aux personnes impliquées. Je crois qu’un accord va être trouvé mais je ne veux pas entrer dans les détails”, a indiqué le président américain, répondant à des questions de la presse à la Maison-Blanche. “Tenez bon. On arrive”, a-t-il dit à l’intention des personnes retenues par le groupe islamiste palestinien.Plus tard dans la journée, Joe Biden et le dirigeant israélien se sont entretenus et “ont discuté longuement des efforts en cours pour faire advenir la libération des otages retenus par le Hamas”, a fait savoir la Maison-Blanche dans un communiqué. Il y a, parmi les otages du Hamas, neuf citoyens américains ainsi qu’une personne détentrice d’une carte verte, c’est-à-dire un permis de séjour permanent, selon la Maison-Blanche.L’armée israélienne estime que quelque 240 personnes ont été prises en otage dans la bande de Gaza au cours de l’attaque sans précédent du Hamas le 7 octobre sur le territoire israélien.Yémen : les Houthis menacent de s’en prendre aux navires israéliens en mer RougeLes rebelles Houthis du Yémen ont menacé mardi de prendre pour cible les navires israéliens en mer Rouge, après avoir revendiqué déjà plusieurs attaques contre Israël. “Nos yeux sont ouverts pour surveiller et rechercher en permanence tout navire israélien”, a déclaré leur chef, Abdel Malek al-Houthi, dans un discours sur Al-Massira, la chaîne de télévision des Houthis.”L’ennemi (Israël) a recours au camouflage dans ses déplacements en mer Rouge, en particulier dans le détroit de Bab al-Mandeb. Il n’a pas osé hisser des drapeaux israéliens sur ses navires […] et éteint les dispositifs d’identification”, a-t-il ajouté. “Nous allons rechercher et vérifier les navires qui lui appartiennent, et nous n’hésiterons pas à les prendre pour cible”, a menacé le chef des rebelles soutenus par l’Iran.112 Français, agents et ayants droit ont été évacués de GazaUn total de 112 personnes – des Français, leurs ayants droit et des agents de l’Institut français – “ont pu quitter la bande de Gaza” et sont “à présent en sécurité en France”, a annoncé mardi la porte-parole du ministère des Affaires étrangères.”Depuis cinq semaines, la France a été pleinement mobilisée pour permettre à tous nos compatriotes, nos agents, ainsi que leurs familles qui le souhaitent de quitter la bande de Gaza”, a souligné Anne-Claire Legendre dans un communiqué. “Ce bilan marque la fin d’une première phase de nos opérations d’évacuation, qui a permis à la quasi-totalité de nos compatriotes souhaitant quitter Gaza de le faire”, a-t-elle ajouté. Ces personnes ont été évacuées via le poste-frontière de Rafah avec l’Egypte.Le Belize suspend à son tour ses relations diplomatiques avec IsraëlLe Belize a annoncé mardi suspendre à son tour ses relations diplomatiques avec Israël en raison de son offensive dans la bande de Gaza. “Le gouvernement du Belize a retiré” l’accréditation de l’ambassadrice israélienne à Belmopan et suspendu “toutes les activités” de son représentant en Israël, avec “effet immédiat”, selon un communiqué.



Source link : https://www.lexpress.fr/monde/proche-moyen-orient/gaza-larmee-israelienne-mene-une-operation-ciblee-dans-lhopital-al-chifa-TENZADRX4BDLBOXQCGCTCDZNIE/

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Publish date : 2023-11-15 07:01:18

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Le taux de chômage en hausse au troisième trimestre

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Le taux de chômage a enregistré une hausse au troisième trimestre, à 7,4% de la population active en France (hors Mayotte), contre 7,2 au deuxième trimestre, selon les chiffres publiés mercredi par l’Insee.”On pouvait s’attendre à une telle hausse compte tenu du ralentissement de l’économie mondiale”, a aussitôt affirmé le ministre du Travail Olivier Dussopt dans un message transmis à la presse, affirmant rester “entièrement mobilisé” face à cette augmentation qu’il espère “ponctuelle”.Au troisième trimestre, le nombre de chômeurs au sens du Bureau international du travail (BIT) a progressé de 64 000 à 2,3 millions de personnes, relève dans un communiqué l’Institut national de la statistique et des études économiques.Il retrouve son niveau du deuxième trimestre 2022Le taux de chômage du troisième trimestre augmente de 0,2 point sur un an et retrouve son niveau du deuxième trimestre 2022, mais reste nettement au-dessous de son pic de mi-2015 (-3,1 points), a précisé l’institut.Sur le trimestre, le taux de chômage augmente de 0,7 point pour les 15-24 ans, à 17,6%, presque à son niveau d’un an auparavant (-0,1 point). Pour les 25-49 ans, il augmente de 0,2 point sur le trimestre et de 0,3 point sur un an, à 6,7%. Enfin, pour les 50 ans ou plus, le taux de chômage est stable sur le trimestre et sur un an, à 5,1%. Le taux de chômage de longue durée (au moins un an) est également stable sur le trimestre, à 1,8% de la population active.Le “halo autour du chômage”, soit les personnes désirant retourner sur le marché de l’emploi mais qui ne sont pas considérées comme chômeuses par le BIT (chercher effectivement un emploi et être disponible pour en prendre un), augmente, lui, “légèrement” sur le trimestre (+39.000) et nettement sur un an (+164.000), selon l’Insee. Deux millions de personnes sont concernées.



Source link : https://www.lexpress.fr/economie/le-taux-de-chomage-en-hausse-au-troisieme-trimestre-MIZ5MWAMMVCKLKO7QP4KM52M2U/

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Publish date : 2023-11-15 07:22:17

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Dérives sectaires dans la santé : le nouvel arsenal législatif du gouvernement

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Va-t-on assister, enfin, à la mise en place de moyens plus conséquents pour lutter contre les dérives sectaires ? Le problème devient pressant : ces dérives sont en hausse ces dernières années, en particulier depuis l’essor des réseaux sociaux et surtout de la crise du Covid-19. Le constat établi par la Mission interministérielle de vigilance et de lutte contre les dérives sectaires (Miviludes) est clair. En 2021, 4 020 signalements ont été enregistrés, contre 1 875 en 2010. Les chiffres pour 2022 et 2023 seront dévoilés dans le prochain rapport d’activité, qui paraîtra début 2024, mais le ministère l’assure : “Nous sommes sur la même tendance d’évolution”. Face à cette augmentation, la même problématique revient fréquemment : le manque de moyens accordés par les autorités pour y faire face. La Miviludes, premier acteur de ce combat, souffre depuis des années d’effectifs réduits (huit membres en 2020, 14 en 2022, en comptant les personnels vacataires) et de matériel informatique vieillissant.Une nouvelle stratégie nationaleEn attendant une éventuelle annonce concernant des moyens supplémentaires, le gouvernement a validé une nouvelle “Stratégie nationale de lutte contre les dérives sectaires”, pilotée par la Miviludes. Dans le viseur des autorités, la “multitude de groupes ou d’individus qui investissent les champs de la santé, de l’alimentation, du bien-être mais aussi du développement personnel, du coaching ou de la formation […] des gourous 2.0 qui diffusent désormais leur doctrine sur les plateformes numériques et fédèrent autour d’eux de véritables communautés”.Cette stratégie prévoit trois axes principaux. Le premier concerne la prévention, qui passera par une campagne nationale dans les mois qui viennent, mais aussi par le soutien aux projets de recherche sur les dérives sectaires et par la distribution de guides pédagogiques et fiches pratiques aux élus, membres des collectivités territoriales et aux acteurs du numérique.Le deuxième vise à améliorer l’accueil des victimes de dérives sectaires et de leurs proches. Un référent désigné dans chaque ministère sera ainsi formé et sensibilisé à ces problématiques sous la coordination de la Miviludes. La collaboration avec les associations devrait également être accrue et leurs subventions d’un million d’euros par an, allouées depuis 2021 par l’Etat, devraient être maintenues dans les années à venir.Enfin, l’arsenal juridique va être renforcé. Sabrina Agresti-Roubache, secrétaire d’Etat chargée de la citoyenneté et de la ville, va ainsi présenter, ce mercredi en conseil des Ministres, un projet de loi visant à mieux réprimer les auteurs de dérives sectaires et leurs actes, en particulier dans le domaine de la santé.Les saisie de la Miviludes sont en hausse constante depuis plus de 10 ans et en particulier depuis 2015.Deux nouveaux délits, les praticiens déviants ciblésLe texte, détaillé lors d’une conférence de presse organisée mardi 14 novembre en début de soirée, prévoit cinq articles. Le premier instaure un délit afin de réprimer, en plus de l’abus de faiblesse lié à un état de sujétion psychologique ou physique – déjà prévu par la loi -, le fait de placer ou de maintenir une personne dans un état de sujétion psychologique ou physique. La peine maximale encourue sera de trois ans d’emprisonnement et 75 000 euros d’amende.L’article 2, lui, crée une circonstance aggravante quand certains crimes ou délits – meurtre, acte de torture et de barbarie, violence et escroquerie – sont commis dans un contexte sectaire. L’article 3 prévoit de mettre en place un agrément ministériel pour autoriser des associations d’aide aux victimes à se constituer partie civile. Aujourd’hui seule l’Union nationale des associations de défense des familles et de l’individu victimes de sectes (Unadfi) en a la possibilité.L’article 4 crée lui aussi un nouveau délit “de provocation à l’abandon ou à l’abstention de soins ou à l’adoption de pratique dont il est manifeste qu’elles exposent la personne visée à un risque grave ou immédiat pour sa santé”, pouvant être sanctionné d’un an d’emprisonnement et de 15 000 euros d’amende. De quoi répondre aux nombreux cas où des figures du complotisme et de diverses thérapies alternatives suggèrent, par exemple, d’abandonner les traitements contre le cancer. L’article 5 cible, lui, les praticiens déviants. Les ordres des professionnels de santé (ordres des médecins, des sage-femmes, des pharmaciens, chirurgiens-dentistes, masseurs-kinésithérapeutes, pédicures podologues ou infirmiers) seront ainsi obligatoirement informés par les parquets des condamnations des professionnels soumis à leur contrôle, ainsi que des placements sous contrôle judiciaire.Enfin, l’article 6 prévoit qu’en cas de poursuites exercées pour certains délits, le ministère public ou la juridiction saisie pourra solliciter tout service de l’Etat pour l’éclairer utilement, notamment la Miviludes, sur les mouvements sectaires en cause ou sur le phénomène de sujétion psychologique ou physique.De quoi renforcer l’information de la justice sur les dérives sectaires et les aider, mais aussi de mieux informer la Miviludes des procédures en cours. Le projet devrait passer par le Sénat puis par l’Assemblée nationale dans les prochains mois. Il ne prévoit pas, en revanche, de nouvelles sanctions contre les grandes plateformes du numérique comme Google ou Facebook. Le cabinet de la secrétaire d’Etat a en effet indiqué que cette question relevait du règlement européen sur les services numériques (Digital services act), entré en vigueur le 25 août, qui vise à encadrer les activités des plateformes. Sa mise en oeuvre progressive devrait à terme permettre de renforcer la lutte contre les contenus illicites en ligne.



Source link : https://www.lexpress.fr/sciences-sante/sante/derives-sectaires-dans-la-sante-le-gouvernement-devoile-sa-feuille-de-route-HG62TXUHHJCGVIKEX5JDR7OXPM/

Author : Victor Garcia

Publish date : 2023-11-15 06:51:55

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Actes antisémites : ce que les enquêtes révèlent du climat en France

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“M. Cyril Hanouna, petit kouffar, fais très attention à ce que tu fais… et toute la République fais très attention, bande de kouffars”. La menace proférée par cet homme de 29 ans, le 13 octobre à 12h57 et 12h58, pourrait résumer la période. Dans un mélange de bouffonnerie et de violence, il s’est filmé, un masque à l’effigie d’Oussama ben Laden sur la tête, avant de poster sa vidéo sur le réseau social TikTok, sous le pseudo “@ben.ladengang”. Ses propos mélangent la situation française, la propagande djihadiste et le conflit Israël-Hamas. “Bravo je voulais féliciter pour l’attaque au couteau à Arras, allah akbar”, déclare-t-il, accompagnant son propos d’une incrustation écrite “félicitations mon frère pour Arras” et de trois émoticônes de drapeaux palestiniens. “Wallah, tout le mal que vous avez fait à la Palestine, vous allez payer, vous allez payer, wallah je le jure vous allez payer”, dit-il aussi. Interpellé le 15 octobre, il a évoqué des vidéos pour “rigoler”. Déjà condamné à trois reprises pour vol et violences conjugales, il a écopé de dix-huit mois de prison pour apologie du terrorisme et menace de crime, assortis d’un mandat de dépôt.Intervenu huit jours après l’attaque du Hamas, ce procès a été l’un des premiers d’une longue série. “Une trentaine” de condamnations liées à un acte antisémite ont déjà été prononcées, relève le ministère de la Justice. Plus de 300 enquêtes restent en cours, le nombre total d’actes antisémites s’élevant à plus de 1500 depuis le 7 octobre, selon le ministère de l’Intérieur. Les faits racontent cet enchevêtrement d’éructations sur les réseaux sociaux et de menaces bien réelles.Plusieurs agressions ont déjà été constatées. Le 2 novembre, un homme de confession juive sort d’une épicerie à Avignon (Vaucluse). Il est pris à partie par deux femmes. Sa kippa placée sous une casquette tombe. Sheryane H., 18 ans, crache alors sur le bout de tissu, le piétine, insulte son porteur. Elle a écopé de cinq mois de prison, la motivation antisémite de son acte a été retenue. “Mon geste n’est pas contre les juifs mais contre la politique israélienne”, a-t-elle expliqué à l’audience. “Elle passe sa journée à regarder des vidéos atroces de ce qui se passe en Palestine sur les réseaux sociaux”, a plaidé son avocate. Le 8 novembre, un rabbin a subi un coup de pied dans le métro parisien, entre La Chapelle et Gare du Nord. L’auteur présumé, âgé de 14 ans, s’est déclaré syrien.”Viens le tuer”La police continue d’enquêter sur l’agression subie par Eva, poignardée à Lyon le 4 novembre. Un homme est venu sonner à sa porte, sur laquelle une mezouzah est accrochée. Il lui a asséné deux coups de couteau, a raconté la victime. Une croix gammée a été dessinée sur sa porte. Le parquet retient pour l’heure la qualification de tentative d’homicide antisémite. Le 20 octobre dans le XIXe arrondissement de Paris, vers 5 heures du matin, un couple d’octogénaires a appelé les pompiers pour un départ de feu à leur domicile. Ils étaient les seuls habitants de l’immeuble à avoir placé une mezouzah devant leur porte. L’auteur des faits a été déclaré schizophrène par son entourage. De l’essence a également été répandue devant d’autres entrées. L’enquête se poursuit. La motivation semble évidente dans le cas de Priscilla R., une Franco-Gabonaise dont Le Parisien rapporte le procès, ce 6 novembre. A la caisse d’un supermarché parisien, elle a frappé une autre cliente, lui a craché dessus et l’a traitée de “sale juive” – la victime est effectivement de confession israélite. L’affaire a été renvoyée pour expertise psychiatrique.Le 31 octobre, Yassin El Himer, imam à Beaucaire (Gard), a lui été interpellé et placé en détention à la suite d’un signalement du préfet. Il revenait de Jordanie. “Vous combattrez les juifs et aurez le dessus sur eux de sorte que la pierre dira : ô musulman ! Voici un juif caché derrière moi… viens le tuer”, avait-il écrit sur Facebook. Il a été condamné à huit mois de prison avec sursis. Le parquet a fait appel. L’influenceuse Warda A., elle, a été jugée le 10 novembre pour avoir tourné en dérision la découverte d’un bébé israélien dans un four, sur Instagram. “Moi je trouve que c’est un menu plutôt pas mal !”, a-t-elle déclaré, ainsi que “la chasse aux sunnistes, aux sionistes pardon, est ouverte. Et on ne peut pas dire que ce n’est pas mérité. Je ne suis pas là pour propager de la haine ou trouver ça légitime ou quoi mais ça l’est un peu quand même, on ne peut pas nier”. Le jugement a été renvoyé au 22 novembre. Selon le parquet de Paris, 194 messages postés sur Internet font actuellement l’objet d’investigations du pôle national de lutte contre la haine en ligne.La mystérieuse affaire des tags d’étoiles de David en région parisienne semble, elle, commencer à s’éclaircir. Dans un communiqué, le Quai d’Orsay condamne “l’implication du réseau russe Recent Reliable News” dans la diffusion de ces images sur les réseaux sociaux. L’opération d’influence, qualifiée de “nouvelle opération d’ingérence numérique russe” consisterait à semer le trouble en France en creusant les fractures déjà existantes dans le pays.



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Author : Etienne Girard

Publish date : 2023-11-15 05:08:41

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ETF : ces trois lettres qui enflamment le monde crypto

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Et après ? C’est la question qui anime le monde de la crypto, depuis la fin du procès de Sam Bankman-Fried, dit SBF. L’ancien dirigeant de la plateforme d’échange de cryptomonnaies FTX, ex-chouchou des stars et ami des politiques de tous bords, a été reconnu coupable de fraude, d’association de malfaiteurs et de blanchiment d’argent, début novembre, aux Etats-Unis. En faillite, son entreprise laisse un trou béant de huit milliards de dollars, ébranlant au passage la (maigre) confiance acquise dans cet écosystème.Le nouvel espoir du secteur tient encore en trois lettres : ETF. Cette fois, ce raccourci ne désigne aucun patron atypique ni une énième start-up douteuse. Un ETF (Exchange-traded fund, en VO) est un fonds coté en Bourse, peu chargé en frais. Un instrument pour traders, né il y a une trentaine d’années et dont la popularité grandit considérablement depuis. De seulement 276 ETF en 2003, on en recense aujourd’hui près de 9000, dans lesquels circulent des milliers de milliards de dollars. Son fonctionnement est des plus élémentaires : un ETF réplique la performance d’un indice boursier, sa hausse ou sa baisse, sans avoir à acheter chacune des valeurs le composant. Le plus connu est celui proposé par la société de gestion Vanguard, indexé sur le S & P 500, lui-même basé sur les résultats des 500 plus grandes entreprises américaines.Plusieurs gestionnaires d’actifs prestigieux à l’image de Greyscale, Fidelity, Invesco, et surtout BlackRock souhaitent désormais “sponsoriser” un ETF répliquant le cours du bitcoin, la reine des cryptomonnaies qui donne le “la” au marché. Après un long plongeon sous les 20 000 dollars, imputable aux scandales FTX et Terra-Luna, ainsi qu’à la dégradation du contexte économique global, celle-ci retrouve actuellement des couleurs atteignant 38 000 dollars l’unité. L’arrivée possible d’un ETF semble être pour beaucoup dans ce rebond. Un message du média spécialisé CoinTelegraph, à la mi-octobre, annonçant par erreur sur X (ex-Twitter) l’officialisation de l’ETF de BlackRock, avait à lui seul fait gagner 7 % au bitcoin. Un autre envol a eu lieu lorsque des analystes de Bloomberg ont estimé à 90 % les chances de voir un ETF “spot” bitcoin se concrétiser d’ici janvier aux Etats-Unis.La caution BlackRockPourquoi cet emballement ? “Un ETF est un produit très simple, accessible, qui s’intègre dans un portefeuille de placements et permet de le diversifier facilement”, explique Nathalie Janson, docteure en économie et professeure associée au sein du département Finance à Neoma Business School. Notamment pour des investisseurs institutionnels, jusqu’ici plutôt frileux à l’idée de manier du volatile bitcoin, sur des plateformes pas toujours sécurisées, telle FTX. “Un ETF est régulé, sécurisé”, précise par ailleurs Antoine Andreani, analyste au sein du courtier XTB France. Et si, en Europe, des ETF bitcoin existent déjà, “c’est bien la légitimité et la puissance d’un acteur comme BlackRock”, le plus important gestionnaire de la planète avec près de 9500 milliards de dollars entre ses mains, qui laisse cette fois espérer un fort succès, complète l’expert. Les spéculations vont bon train dans la communauté. Le bitcoin retrouvera-t-il dans la foulée son record de novembre 2021, à 69 000 dollars ? Est-il capable de dépasser la barre symbolique des 100 000 dollars, promise de longue date à cet “or numérique” ?En réalité, personne ne sait comment pourrait se comporter le marché en cas d’approbation d’un ETF. “L’introduction des contrats à terme pour le bitcoin (futures), en décembre 2017, à l’époque très attendue par le milieu, avait marqué le début d’un effondrement des cours de plus de 70 % en quelques jours”, rappelle Antoine Andreani. Quoiqu’il arrive, ce nouvel ETF aurait toutefois le mérite de rendre le bitcoin plus “liquide”, veut croire Nathalie Janson. En dynamisant les échanges, celui-ci deviendrait petit à petit moins coûteux, moins volatil, et donc plus attractif, à la fois pour les sphères financières mais aussi les particuliers.La seule embûche, de taille, tient en un énième sigle de trois lettres : la SEC. Le gendarme des marchés financiers américains, dirigé par Gary Gensler, très critique vis-à-vis de ce secteur, fait pour le moment de la résistance et n’a cédé à aucune demande d’ETF dédié à la reine des cryptos. Ce feu vert, malgré l’optimisme de Bloomberg, pourrait ne jamais venir. La banque JP Morgan, dans une analyse publiée en fin de semaine dernière, estime quant à elle “peu probable que la SEC assouplisse ses positions” pour le moment. En cause, les nombreux différends entre les deux camps. L’agence américaine ferraille actuellement avec le géant Binance en justice, et met également la pression sur différents émetteurs de stablecoins. L’heure n’est peut-être pas aux cadeaux pour les cryptos. D’autant que l’affaire FTX est encore fumante et ses clients exsangues. Même Sam Bankman-Fried ne connaît pas le quantum exact de sa peine.



Source link : https://www.lexpress.fr/economie/high-tech/etf-ces-trois-lettres-qui-enflamment-le-monde-crypto-UZD4SHHNOVDS5CBLPLCIQXHCQ4/

Author : Maxime Recoquillé

Publish date : 2023-11-15 05:11:05

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Magatte Wade : “Tant que l’Afrique ne sera pas prospère, le racisme existera”

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Conférencière renommée et cheffe d’entreprise, Magatte Wade a figuré, en 2014, au classement Forbes des personnalités d’Afrique les plus inspirantes. Défenseuse d’un capitalisme vertueux, sceptique à l’égard de l’aide au développement pour les pays africains, cette personnalité hors norme, que la France n’a pas su garder, plaide pour libéraliser les économies en Afrique.L’Express : Vous êtes originaire du Sénégal, vous avez fait vos études en France et vous avez la nationalité française. Alors pourquoi avoir choisi de vivre aux Etats-Unis ?Magatte Wade : Je ne me serais jamais contentée de ce qui était possible pour moi en France. Les choses ont changé, mais, à l’époque, je n’avais aucune raison de croire qu’en tant qu’immigrée sénégalaise en France, sans piston, j’aurais pu diriger une entreprise. Votre milieu, l’adresse sur votre CV et la photo qui y figure définissent votre avenir.Ma vie a changé après un échange aux Etats-Unis. Même dans le Midwest, les vibes étaient bien différentes de celles de Paris ! On m’avait parlé d’un pays raciste, l’”Amérique profonde”. Ma famille d’accueil a payé les frais de mon visa pour m’embaucher. Quand j’ai déménagé, le propriétaire m’a fait un prix sur mon loyer : “Tu viens d’arriver, c’est normal.”En moins d’un an, j’étais dans la Silicon Valley. J’avais été caissière au Carrefour de Chartres, et me voilà chasseuse de têtes pour de grandes entreprises, dont Google. On m’a donné ma chance malgré mon gros accent français, parce qu’on a vu ma détermination. Des jeunes en train de créer l’avenir jour et nuit, c’est ce que j’attendais de la vie, et la culture américaine me convenait mieux.Pensez-vous que la France soit un territoire propice à l’innovation et l’entrepreneuriat ?La France produit parmi les meilleurs talents techniques, mathématiciens, ingénieurs du monde, mais n’est pas “entrepreneur friendly”. Quand un ingénieur français sort d’une école, un jeune Américain du même âge a monté sa deuxième boîte. La même personne avec le même métier a deux avenirs totalement différents. C’est dommage, car il y a une jeunesse française entrepreneuriale, mais, le talent, on ne peut pas l’enfermer : les entrepreneurs vont là où on leur permet de créer.Les Français veulent avoir une retraite et du pouvoir d’achat, et c’est normal. Mais c’est l’entreprise et, donc, l’entrepreneur qui créent cela. Les Français ont une vision fermée de l’économie, par crainte de perdre leurs acquis. Ils cherchent à redécouper le même gâteau sans imaginer qu’on peut l’agrandir, ou qu’on peut en faire d’autres. On dit souvent que les Américains sont de grands enfants, mais les enfants voient les possibles là où les adultes voient les obstacles.Aujourd’hui, qu’est-ce qui vous motive à entreprendre pour l’Afrique ?Le respect pour les Africains viendra avec la prospérité. “Le sort de tous les Noirs, où qu’ils vivent, est lié au sort de l’Afrique”, dit le président du Ghana, Nana Akufo-Addo. C’est ainsi, les stéréotypes collent à la peau noire. On ne peut toujours pas dissocier une personne noire de la manière dont on voit l’Afrique. Tout ce que je fais, c’est pour contribuer à une prospérité qui repositionnera les Africains et toutes les personnes noires sur l’échiquier mondial.C’est dans cet ordre qu’il faut agir pour lutter contre le racisme. L’activisme d’une Rokhaya Diallo ne règle pas le problème de fond. Tant que l’Afrique ne sera pas prospère, le racisme existera. Je n’ai pas de temps à perdre à dire aux gens d’arrêter d’être racistes. Pour moi, cela revient à gérer les symptômes d’une maladie, pas ses causes.Si l’Afrique est pauvre, c’est par manque de liberté économiqueComment est-ce d’entreprendre au Sénégal ?L’Afrique est le continent où l’économie est la plus surrégulée du monde. Or la surrégulation mène à la corruption. Si l’Afrique est pauvre, c’est par manque de liberté économique. Ce n’est pas un hasard si 90 % des entreprises sénégalaises sont dans le secteur informel. Etre entrepreneur légalement, c’est la croix et la bannière à cause de la bureaucratie : dès que ma société atteint une certaine taille, on a droit aux inspecteurs. Quand on m’a imposé de tripler le salaire d’une candidate, j’ai dû renoncer à l’employer.Tout doit changer, et autant commencer petit, dans les start-up cities. Au Bénin, par exemple, il y a [la nouvelle zone économique spéciale de] Glo, mais, après deux ou trois ans d’existence, elle est à peine remplie, en partie à cause du régime juridique et de la gouvernance. C’est normal : cela demande une grande expertise. Mais un entrepreneur, la première chose qu’il voit, c’est la créativité rendue possible par la juridiction, pas l’incitation fiscale.Il y a aussi un frein monétaire. Un des héritages coloniaux de la France, c’est aussi le système monétaire et juridique. Le monde africain francophone est encore le pré carré de la France avec le franc CFA, arrimé à l’euro et, donc, moins flexible.Quelles ont été vos expériences quand vous avez essayé d’apporter des projets d’investissement en Afrique ?C’est une urgence d’attirer des investissements, et de partout, pas seulement de la France. On dort sur des opportunités.Au Bénin, j’ai présenté un projet américain d’investissement majeur à l’Apiex [l’agence gouvernementale de promotion des investissements et des exportations] de 500 millions de dollars et avec des emplois à la clé. On attend toujours une réponse. Cela fait maintenant presque un an. Pendant ce temps, l’Apiex multiplie les opérations promotionnelles en France pour y séduire le secteur privé, sans grand succès. C’est à n’y rien comprendre. J’appelle ça, comme le faisait l’économiste ghanéen George Ayittey, “les hippopotames contre les cheetahs” : la bureaucratie lente et gloutonne contre les guépards, rapides et rusés.En 2014, Magatte Wade a été classée par Forbes parmi les personnalités d’Afrique les plus inspirantes.Que pensez-vous de la politique migratoire française ?En France, les politiques utilisent les immigrés pour avancer leurs pions. Pour marquer des points, certains disent : “On ouvre les frontières”, d’autres : “On va les garder dehors.” J’interpelle surtout les gens de gauche. S’ils se sentent réellement concernés par le sort des migrants, ils devraient comprendre pourquoi ils migrent. On ne quitte pas sa communauté et sa famille par plaisir. Il faut dépasser l’émotion. S’il y avait du travail en Afrique, ils resteraient chez eux. Apporter de la liberté économique n’est pas de l’ingérence : c’est résoudre un problème qui est une réalité universelle.Vous êtes critique à l’égard de l’aide au développement, pourquoi ?C’est un outil néocolonial qui crée de la dépendance. Nos dirigeants s’en mettent plein les poches. On préfère envoyer de l’Aspégic plutôt que de traiter l’origine des maux de tête. Si on traite les symptômes et non la cause, on reste en mauvaise santé.Un exemple : aux Etats-Unis, l’entreprise Toms Shoes a lancé une campagne “une paire achetée, une paire offerte à un Africain”. Au Sénégal, soyez sûr qu’avec ça aucun business de chaussures ne verra le jour. Il n’y a pas de concurrence à la gratuité. Les enfants sont chaussés, mais leurs parents resteront pauvres et ne pourront pas les envoyer à l’école. Les entrepreneurs sociaux se sont enrichis en croyant bien faire sans essayer de comprendre pourquoi ils étaient trop pauvres pour avoir des chaussures.Je ne veux pas que l’Africain vive bien au détriment du Français, et inversementPensez-vous que l’éducation a un rôle à jouer dans la transmission de la culture entrepreneuriale en Afrique ?L’éducation du monde francophone est un dinosaure. On n’apprend pas aux jeunes à apprendre, mais juste à se préparer pour l’examen. Les écoles au Sénégal sont encore marquées par cet enseignement à la française, où le professeur fait descendre le savoir vers les élèves. Avec l’IA générative, l’être humain devra être armé de créativité, de pensée indépendante, de capacité à collaborer. Le jeune Africain a besoin du “just do it”. Si nous puisons dans cette culture-là en Afrique, on y arrivera. Ainsi, j’ai créé une école entrepreneuriale qui reprend les codes de Montessori, avec un accent sur l’initiative et l’agentivité [la capacité d’action].Vous qui vivez aux Etats-Unis, que pensez-vous du mouvement Black Lives Matter ?Le mouvement soulève un problème sérieux, celui des violences policières, mais, combiné à une vision marxiste, il perd tout son sens. Comment peut-on dire que les vies noires comptent et défendre une vision marxiste de l’économie ? C’est un non-sens pour moi !Comment vous définiriez-vous politiquement ?Je suis une “libertarienne au cœur qui saigne”. Ma motivation, c’est d’améliorer la vie des gens les moins fortunés. Je crois en l’entrepreneuriat et la liberté économique comme étant de loin les outils les plus puissants. Je ne veux pas que l’Africain vive bien au détriment du Français, et inversement, je suis avant tout humaniste. Je veux créer des ponts pour que les peuples du monde se fassent la courte échelle entre eux, quelle que soit leur origine sociale ou géographique.



Source link : https://www.lexpress.fr/idees-et-debats/magatte-wade-tant-que-lafrique-nest-pas-prospere-le-racisme-existera-BIO7NNSMCBAXBA4HXDDOIUHQTY/

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Publish date : 2023-11-15 05:12:39

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Cinq ans après les gilets jaunes : “La justice a eu l’air complice”

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Dans cette série, La Loupe a rencontré ceux qui ont été au plus près de ce mouvement : policier, syndicaliste, journaliste, maire, député, magistrat… Ils débutaient leur carrière avec de nombreux idéaux, mais qu’en est-il cinq ans plus tard ? Aujourd’hui, Thibaut Spriet, ancien juge d’instance et secrétaire national du Syndicat de la magistrature, raconte comment la justice souffre encore de la période.RETROUVEZ TOUS LES EPISODES DE LA LOUPEÉcoutez cet épisode et abonnez-vous à La Loupe sur Apple Podcasts, Spotify, Deezer, Google Podcasts, Podcast Addict et Amazon Music.Inscrivez-vous à notre newsletter.L’équipe : Charlotte Baris (présentation et écriture), Jules Krot (montage et réalisation).Crédits : France 2, France 3, Brut, France Bleu Besançon, France 24, BFMTVMusique et habillage : Emmanuel Herschon / Studio TorrentCrédits image : François Guillot / AFPLogo : Anne-Laure Chapelain / Benjamin ChazalComment écouter un podcast ? Suivez le guide.Charlotte Baris : Nous sommes le 17 novembre 2018. Ce jour-là, ils sont près de 300 000 à enfiler leur gilet fluo pour se retrouver sur des ronds-points, près des péages ou même défiler sur les Champs-Elysées. C’est l’acte 1 des gilets jaunes.Pour la première fois en France, une mobilisation d’ampleur naît sur les réseaux sociaux. C’est là que se multiplient les appels à manifester. Là aussi que chacun exprime ses revendications, du prix du carburant, à la réduction de la vitesse à 80 kilomètres heure, en passant par le coût de la vie.Chaque jour, partout en France, ils sont nombreux à se retrouver pour des blocages, avant le grand rassemblement du week-end. Et parfois, les cortèges deviennent violents : les affrontements entre gilets jaunes et forces de l’ordre sont diffusés en boucle sur les chaînes d’information, les interpellations et dégradations sont nombreuses, et on compte même plus d’un millier de blessés après “l’acte 4”.Dès le mois de décembre, Emmanuel Macron annonce un certain nombre de mesures sociales afin de répondre à cette colère, mais elle ne redescend pas.Le mouvement s’installe dans le temps. Les gilets jaunes se donnent rendez-vous dans les grandes villes chaque samedi. En janvier 2019, la majorité organise alors le grand débat, pour faire remonter les préoccupations des Français. Là encore, les résultats sont plutôt mitigésEt malgré des tentatives d’encrage politique, la mobilisation s’essouffle. Elle connait quelques sursauts, notamment contre la réforme des retraites début 2020. C’est finalement la pandémie de Covid-19 qui sonne le glas de ces manifestations.Pourtant, par son ampleur et sa singularité, le mouvement des gilets jaunes a marqué la démocratie française. Alors cinq ans après le premier acte, L’Express a voulu donner la parole à ceux qui l’ont constaté de près. Ils étaient jeunes policiers, magistrats, journalistes, maires ou députés fraichement élus. Et dans cette série, ils racontent comment leurs idéaux se sont heurtés à ces mois de mobilisation…Pour aller plus loinGilets jaunes : un remake de 2018 est-il possible ?La justice rouvre l’enquête sur un “gilet jaune” éborgné à ParisDe l’essence au passe sanitaire : la mutation des groupes de gilets jaunes sur Facebook



Source link : https://www.lexpress.fr/podcasts/laloupe/5-ans-apres-les-gilets-jaunes-la-justice-a-eu-lair-complice-A74A2BSE7BFP3IH7IHPMUQL6OY/

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Publish date : 2023-11-15 05:00:00

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3 000 milliards de dollars : la fraude fiscale dans le monde est en baisse

3 000 milliards de dollars : la fraude fiscale dans le monde est en baisse




Dans cet épisode de La Loupe, Muriel Breiman, rédactrice en chef adjointe du service Economie de L’Express, s’intéresse à la réduction de la fraude fiscale dans le monde.RETROUVEZ TOUS LES EPISODES DE LA LOUPEEcoutez cet épisode et abonnez-vous à La Loupe sur Apple Podcasts, Spotify, Deezer, Google Podcasts, Podcast Addict et Amazon Music.Inscrivez-vous à notre newsletter.L’équipe : Charlotte Baris (présentation et écriture), Théo Sire (montage) et Jules Krot (réalisation).Crédits : BFMTV, Europe 1, France InfoMusique et habillage : Emmanuel Herschon/Studio TorrentCrédits image : L’ExpressLogo : Anne-Laure Chapelain/Benjamin ChazalComment écouter un podcast ? Suivez le guide.Charlotte Baris : 3 000 milliards de dollars. Si vous devez l’écrire, je peux vous dire qu’il vous faudra beaucoup de zéros. Une somme que vient nous décrypter Muriel Breiman, rédactrice en chef adjointe du service Economie de L’Express. Ces 3 000 milliards de dollars, je sais déjà qu’ils concernent la fraude fiscale. Mais ils représentent quoi exactement ?Muriel Breiman : Ça représente le montant de la fraude fiscale offshore dans le monde en 2022. C’est beaucoup, mais en moins de 10 ans, elle a été divisée par trois…Pour aller plus loinSoupçons de blanchiment de fraude fiscale : nouvelle perquisition chez GE à BelfortCarte vitale, retraités à l’étranger… Attal dégaine son plan anti-fraude socialeGuerre en Ukraine : comment Bruxelles veut mener la chasse aux diamants russes



Source link : https://www.lexpress.fr/podcasts/laloupe/3-000-milliards-de-dollars-la-fraude-fiscale-dans-le-monde-est-en-baisse-X5AE3WXLQFETJLMZWPVCHWP64M/

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Publish date : 2023-11-14 04:17:56

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Marche contre l’antisémitisme : le rendez-vous manqué d’Emmanuel Macron

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De confusion, il n’y en eut point. Ni même de récupération, contrairement à ce que pouvaient laisser penser les postures navrantes de La France insoumise ou la tentative des responsables du Rassemblement national de se refaire une image de marque républicaine en défilant le 12 novembre.On assista au contraire, entre les Invalides et la place Edmond-Rostand, depuis l’Assemblée nationale jusqu’au Sénat, à une marche digne, calme et puissante. Dans toute la France, on vit cette marée de visages pacifiques, graves, avancer derrière ces mots : “Pour la République, contre l’antisémitisme”. Rien de plus, rien de moins. Parfois s’échappait une Marseillaise, entonnée a cappella, et reprise par des groupes de manifestants. Des drapeaux tricolores émergeaient au-dessus de cette foule immense et compacte, aux côtés de petits panneaux, sur lesquels on pouvait lire “Je suis juif”, “Amour et respect”, “Juifs, on vous aime” ou encore “On avait dit plus jamais ça”.C’était le défilé – historique – du 12 novembre, auquel prirent part les deux organisateurs, Yaël Braun-Pivet et Gérard Larcher, les présidents des deux Chambres, deux anciens présidents de la République, des anciens Premiers ministres, des ministres, des élus de la nation, et derrière un long, très long cortège de 105 000 Français, juifs ou non juifs, tous rassemblés dans une communion républicaine, tous venus dire stop à ce poison qui brûle les veines de la France. Ce poison de l’antisémitisme, que décrit Albert Cohen, lorsque l’écrivain, à la fin de sa vie, se souvint du jour où, à l’âge de 10 ans, on le traita de youpin : “Tu peux filer, on t’a assez vu, tu es pas chez toi ici, c’est pas ton pays ici, tu as rien à faire chez nous, allez file, débarrasse voir un peu le plancher, va voir un peu à Jérusalem si j’y suis.” (1)”Ne composez jamais avec l’extrémisme, le racisme, l’antisémitisme ou le rejet de l’autre”, prévenait le président Jacques Chirac, dans une adresse au Français prononcée le 11 mars 2007, au terme de son second mandat.On se souvient d’avoir vu le président François Mitterrand défiler dans la rue le 14 mai 1990, contre l’antisémitisme et contre le racisme, après la profanation du cimetière juif de Carpentras.Une occasion ratée de renfiler ses habits de marcheurOn se souvient d’avoir vu le président François Hollande défiler dans la rue le 11 janvier 2015, contre le terrorisme, après les attentats islamistes contre Charlie Hebdo et l’Hyper Cacher.On ne se souviendra pas, hélas, d’avoir vu Emmanuel Macron défiler dans la rue le 12 novembre 2023, contre l’antisémitisme, après le triplement en moins d’un mois des actes antisémites en France. Une occasion manquée, un rendez-vous raté. Il était pourtant facile de se joindre aux Français, pas seulement par le cœur et par la pensée, pas seulement par les mots de cette lettre publiée dans Le Parisien la veille de cette marche, mais en renfilant ses habits de marcheur. Pour dénoncer ce qu’il a lui-même justement qualifié “d’insupportable résurgence d’un antisémitisme débridé”, sa place était dans la rue. “Il est beau d’aimer par le cœur et par la pensée”, écrivait il y a deux siècles Mme de Staël (2) : face à une pensée complexe, les gestes, eux, doivent rester simples.(1) Ô vous, frères humains, par Albert Cohen, 1972 (Folio).(2) De l’Allemagne, par Germaine de Staël, 1813 (Flammarion).



Source link : https://www.lexpress.fr/politique/marche-contre-lantisemitisme-le-rendez-vous-manque-demmanuel-macron-HAHW3RU4UNHPTN5DSGVG6WJY6A/

Author : Eric Chol

Publish date : 2023-11-14 09:02:21

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Inflation alimentaire : où se situe la France par rapport à ses voisins en Europe ?

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De bon élève à bonnet d’âne de l’inflation alimentaire en Europe. Si la France faisait partie des pays les moins inflationnistes en début d’année 2023, l’Hexagone est désormais à la traîne avec un ralentissement plus tardif, d’après le dernier baromètre du panéliste NielsenIQ pour le magazine spécialisé LSA.Outre la France, le panéliste a épluché les prix de milliers de produits de grande consommation frais et en libre-service, alimentaires et d’hygiène-beauté, au sein de six pays d’Europe occidentale : l’Allemagne, la Belgique, l’Espagne, l’Italie, le Portugal, le Royaume-Uni.Le constat de NielsenIQ est formel, comme le rapporte Le Figaro : “Aujourd’hui, l’Hexagone est le pays où les prix ont le plus augmenté depuis janvier 2022”. La France arrive ainsi en tête avec une inflation alimentaire cumulée de 17,9 % entre janvier 2022 et août 2023. Elle est suivie par l’Espagne, à 17,2 %, le Royaume-Uni à 16,7 %, l’Italie à 16,4 %, l’Allemagne à 15,5 %, la Belgique à 14,9 % et le Portugal à 12,4 %.L’exception françaiseLa France figurait pourtant parmi les pays les mieux placés en janvier 2023, avec une inflation alimentaire annuelle qui s’élevait à moins de 12 %, juste derrière la Belgique, proche des 11 %. Depuis, les autres pays ont considérablement diminué leur inflation alimentaire, comme l’Espagne, qui était à 15 % d’augmentation sur un an en janvier 2023 et qui est parvenue à 8,9 % en septembre 2023, relève Le Figaro. La France est désormais à 9,5 % sur un an, devançant ses voisins, comme l’Allemagne (7,1 %) ou l’Italie (6,7 %). Seule la Belgique fait pire, en étant au-dessus de la barre des 10 %.”A partir du début du deuxième semestre 2023, le rythme d’inflation en Europe a commencé à s’infléchir puis à baisser, la France faisant figure d’exception en ne suivant cette tendance que plus tardivement, indique au magazine LSA Emmanuel Fournet, Customer Success Leader France de NielsenIQ, comme le rapporte BFMTV.Comme le rappelle également au Figaro Daniel Ducrocq, qui gère la distribution pour l’Europe de l’Ouest chez NielsenIQ, en France, “la guerre des prix a fait rage durant quatre cinq ans, les enseignes voulaient utiliser les prix bas, ce qui a entraîné une forte déflation”. Ainsi, “entre 2017 et 2022, des produits de même marque ont enregistré une baisse des prix de 15 % en moyenne”. La France connaît donc en quelque sorte “un rattrapage” des prix, liés en partie à la guerre en Ukraine.Quelques signes de ralentissement de l’inflationSelon Daniel Ducrocq, un autre paramètre explique la mauvaise place de la France : “Chez nous, l’inflation apparaît plus tardivement car nous ne réalisons qu’une seule négociation commerciale par an, tandis que les autres pays européens négocient plusieurs fois durant l’année.” Les négociations commerciales annuelles entre les supermarchés et leurs fournisseurs de l’agro-industrie, qui déterminent les conditions de vente (prix d’achat, place en rayon, calendrier promotionnel…) pour l’ensemble de l’année qui suit, se concluent traditionnellement le 1er mars.Mais le gouvernement a décidé de les avancer exceptionnellement pour l’année 2024, au motif que les baisses de nombreux prix de matières premières (blé, tournesol, maïs, huiles…) n’ont pas été répercutées l’année précédente sur les prix facturés aux distributeurs par les industriels. Un dernier vote de l’Assemblée nationale attendu ce mardi en fin de journée devrait entériner le projet de loi, déjà adopté en première lecture.Selon les données provisoires communiquées le 31 octobre par l’Insee, les prix ont augmenté de 4 % en octobre sur un an, ceux de l’alimentaire progressant encore de 7,7 %. “La crise inflationniste est derrière nous”, a estimé le ministre de l’Economie Bruno Le Maire sur BFMTV et RMC le 7 novembre.Mais si certains prix sont en baisse depuis quelques mois, ils sont encore bien loin de retrouver leur niveau de 2019. D’autres pourraient même augmenter. Le PDG de Coca-Cola a annoncé lundi au Parisien une augmentation de 7 % des prix bruts proposés aux distributeurs.



Source link : https://www.lexpress.fr/economie/inflation-alimentaire-ou-se-situe-la-france-par-rapport-a-ses-voisins-en-europe-TFNTLE4LHVAD7JXEDXOIBVEHUE/

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Publish date : 2023-11-14 10:24:18

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Assurance chômage : quand le patronat fait la chasse aux faux créateurs d’entreprises

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Il y a du rififi au paradis de la start-up nation. Contre toute attente, c’est le patronat qui a mis récemment les pieds dans le plat. Dans la dernière ligne droite de la négociation entre partenaires sociaux sur les nouvelles règles de l’assurance-chômage, le Medef et la CPME ont abattu une carte inattendue pour équilibrer les comptes : serrer la vis sur les dispositifs de soutien à la création d’entreprise. Dans le viseur des organisations de patrons, deux systèmes d’aides – l’Arce et l’ARE – dont l’objectif est d’aider les demandeurs d’emploi à la création ou à la reprise d’une entreprise. Une proposition aussitôt reprise par les syndicats de salariés. Motif invoqué pour justifier ce tour de vis : trop d’abus et un manque criant de contrôle dans l’utilisation réelle des fonds. Des chômeurs, métamorphosés un temps en créateurs de boîte, profiteraient de la générosité du système en conservant leurs aides alors même lorsqu’ils auraient retrouvé un job. Le sujet était sur la table de Pôle emploi depuis des mois mais, jusqu’alors, rien n’avait été tranché.D’après une récente note de l’Unedic, ces deux aides représenteraient près de 2,8 milliards d’euros versés chaque année sur les fonds de l’assurance-chômage. Selon nos informations, le renforcement des contrôles permettrait de réaliser 70 millions d’euros d’économies dès l’an prochain, et près de 870 millions sur la période 2024-2027.Si la vérification de la bonne utilisation des fonds publics est justifiée, surtout en cette période de disette budgétaire, le signal envoyé est contestable. Car si le système d’aides à la création d’entreprise est généreux, il porte aussi ses fruits. Au moment même où les partenaires sociaux mettaient le holà, France Stratégie, un institut de recherche rattaché à Matignon, publiait une étude révélant la surperformance de la France dans la création d’entreprise. Entre 2015 et 2022, le nombre de nouvelles pousses a été multiplié par deux, contre un multiple de 1,2 seulement, en moyenne, dans la zone euro. Contre toute attente, ce n’est pas dans les services à la personne ou la restauration que la dynamique entrepreneuriale a été la plus forte mais dans l’industrie. Le coût à payer pour retrouver des usines en France ?



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Author : Béatrice Mathieu

Publish date : 2023-11-14 11:08:12

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Covid-19 : le variant “Pirola est forcément plus transmissible que les autres”

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Faut-il s’inquiéter du nouveau variant du Covid-19 surnommé “Pirola” ? Ce membre de la famille Omicron, BA.2.86.1.1 de son nom scientifique, a été détecté le 31 août en France. Il bénéficie d’une attention particulière en raison de ses nombreuses mutations le rendant susceptible d’évoluer de façon plus importante et de se propager plus facilement.Si des symptômes plus étonnants ont été rapportés, pour l’heure, les indicateurs sur son degré de sévérité sont insuffisants, d’après l’épidémiologiste Antoine Flahault, directeur de l’Institut de santé globale à Genève, qui rappelle que le Covid-19 “constitue une source de préoccupation majeure” pour les Français.La France est le hotspot de l’émergence du nouveau variant BA.2.86.1 (JN.1) avec un développement rapide en Île-de-France. La faiblesse de la surveillance et du séquençage dans le monde doit rendre prudent sur la situation réelle.
Pas de virulence accrue rapportée. #COVID19 pic.twitter.com/qwtQnygvod— Antoine FLAHAULT (@FLAHAULT) November 11, 2023L’Express : Faut-il s’inquiéter du nouveau variant “Pirola” ?Antoine Flahault : On ne le connaît pas encore très bien. Le variant qui semble le plus actif est en fait un sous-variant de Pirola qui est le siège de nombreuses mutations, son nom scientifique est BA.2.86.1.1 ou JN.1. Il se développe rapidement en France et en Ile-de-France notamment, et nous avons commencé à le détecter à la fin de l’été. En revanche, nous n’avons pas encore assez de recul et de connaissances pour établir sa sévérité accrue ou non. Une chose est sûre, sa propagation est la suite logique de ces vagues qui reviennent plusieurs fois par an depuis Omicron. Les nouveaux variants, dont Pirola, sont forcément très transmissibles, ce qui constitue une source de préoccupation majeure. Et ils sont toujours plus résistants, ce qui est également préoccupant.D’une part, le Covid-19 n’est pas une infection sans conséquences, les personnes très fragiles et vulnérables peuvent très mal le supporter. Ensuite, on ne sait pas quelles seront les formes persistantes de la maladie. Jusqu’à présent, il a été documenté que les formes de Covid long représentaient environ 10 % des contaminations. Avec le sous-variant Pirola, il pourrait y avoir de nouvelles formes invalidantes qui empoisonnent la vie des gens. Enfin, l’apparition d’un nouveau variant a des conséquences économiques. Il implique des arrêts de travail et donc des interruptions de services, ce qui pèse lourd sur l’économie du pays.Le sous-variant Pirola a-t-il tout de même des particularités ? Des malades ont notamment déclaré avoir observé des éruptions cutanées sur leur visage.A chaque fois qu’un nouveau variant apparaît, on veut lui trouver des symptômes particuliers. Comme je l’ai expliqué, il n’y a pas suffisamment de données pour affirmer qu’il y ait des nouveautés. Ce qui est certain, c’est qu’il provoque une très grosse fatigue, une fièvre souvent élevée – autour de 39 °C – et des signes respiratoires. Concernant les éruptions cutanées, elles ont en réalité toujours existé.Son épicentre semble situé en France. Pourquoi ?Il faut savoir que beaucoup de pays ont baissé la garde en matière de veille sanitaire et de séquençage. La France fait partie ce ceux qui apportent le plus de séquences, juste après le Canada et les Etats-Unis. Il est donc possible que l’épidémiologie, c’est-à-dire la distribution de ces sous-variants, soit sous-estimée en ce moment dans un certain nombre de pays. Le point positif de tout cela c’est que nous n’avons, pour l’heure, aucun rapport alarmant. En France, la région Ile-de-France est très outillée concernant les augmentations de cas en réanimation. Or actuellement, il n’y a pas de raisons d’être inquiets. Nos hôpitaux ne semblent pas se remplir de formes sévères.Quelles mesures pour enrayer sa propagation ?Le vaccin dans sa nouvelle formule 2023, c’est-à-dire le rappel, semble efficace pour réduire la transmission du virus et empêcher les formes graves. Problème : les Français ne sont plus attirés par la vaccination. Rappelons néanmoins qu’aujourd’hui, la population a souvent été infectée plusieurs fois. Ce qui a des conséquences positives sur l’immunité collective et a permis d’éviter les formes les plus graves.Outre la vaccination qui réduit les risques, il y a deux moyens d’éviter la propagation de ce Covid. Tout d’abord, le port du masque de type FFP2. Les personnes symptomatiques doivent porter des masques pour éviter de contaminer leur entourage. Il a été prouvé qu’une personne positive qui porte un masque au moins 50 % de son temps à l’intérieur de son foyer, et fait chambre à part, diminue de 80 % la contagion dans le foyer. Pour les personnes qui n’ont pas de symptômes, elles devraient également en porter en intérieur.Il faudrait, par ailleurs, insister sur l’importance de la ventilation et mettre des capteurs de CO2 dans les pièces fermées, de sorte que nous soyons toujours en dessous des 800 parties par million (PPM) de concentration de CO2. Sinon, il faut porter un masque. Dans les transports en commun, les écoles, et bureaux partagés, on est souvent au-dessus de 800 PPM.



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Publish date : 2023-11-14 11:17:12

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