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L’Express

“Il ne faut pas oublier l’Ukraine” : la Une de L’Express à La Loupe

"Il ne faut pas oublier l’Ukraine" : la Une de L’Express à La Loupe




Dans ce nouvel épisode de La Loupe, Charles Haquet, rédacteur en chef du service Monde de L’Express, revient sur son interview exceptionnelle avec Olena Zelenska.RETROUVEZ TOUS LES EPISODES DE LA LOUPEÉcoutez cet épisode et abonnez-vous à La Loupe sur Apple Podcasts, Spotify, Deezer, Google Podcasts, Podcast Addict et Amazon Music.Inscrivez-vous à notre newsletter.L’équipe : Charlotte Baris (présentation), Mathias Penguilly (écriture), Théo Sire (montage) et Jules Krot (réalisation).Crédits : “L’Ukraine au cœur” de Bernard-Henri Levy (Production : La Règle du jeu)Musique et habillage : Emmanuel Herschon/Studio TorrentCrédits image : Anton KulakowskiyLogo : Anne-Laure Chapelain/Benjamin ChazalComment écouter un podcast ? Suivez le guide.Charlotte Baris : Depuis le 7 octobre dernier, tous les regards sont braqués sur le Proche-Orient. Le massacre perpétré par le Hamas et les représailles d’Israël occupent tous les esprits et accaparent les prises de parole de tous nos dirigeants. A tel point, qu’on en oublierait presque une autre guerre aux portes de l’Europe…L’invasion de l’Ukraine, lancée par la Russie de Vladimir Poutine en février 2022, a échoué et le conflit semble s’être durablement enraciné dans l’Est du pays. Malgré quelques petites victoires dans des batailles clef, la contre-offensive de Kiev patine et le monde semble se désintéresser de cette guerre. Aux Etats-Unis par exemple, la classe politique est divisée sur la question du soutien à l’Ukraine et du côté de l’Union Européenne, l’octroi de nouvelles aides financières est bloqué par la Hongrie. C’est dans ce contexte que la première dame ukrainienne, Olena Zelenska, s’est rendue à Paris pour inaugurer un nouvel institut culturel et récolter des fonds pour sa fondation humanitaire, qui vient en aide à la population de son pays. L’Express a pu réaliser un grand entretien en Une du magazine cette semaine. Très tôt, la rédaction s’est engagée aux côtés de Kiev, notamment à travers des numéros spéciaux dédiés à cette guerre et nous poursuivons cet engagement cette semaine, en rappelant pourquoi il ne faut pas oublier l’Ukraine…Pour aller plus loin :Guerre en Ukraine : pour Kiev, l’hiver de tous les dangersSanté mentale : l’Ukraine, tout un pays en thérapieZelensky, l’entretien exclusif : “Un jour ou l’autre, l’Ukraine récupérera la Crimée”



Source link : https://www.lexpress.fr/podcasts/laloupe/il-ne-faut-pas-oublier-lukraine-la-une-de-lexpress-a-la-loupe-4Z45KRNTN5AQ5HPZSMCRGZNUQU/

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Publish date : 2023-11-13 04:45:20

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Royaume-Uni : la ministre de l’Intérieur limogée

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Le Premier ministre britannique Rishi Sunak a limogé lundi sa ministre de l’Intérieur Suella Braverman, sur la sellette depuis des critiques adressées à la police, dans le cadre d’un remaniement à l’approche des législatives de l’année prochaine, ont affirmé plusieurs médias britanniques.”Aujourd’hui, @RishiSunak renforce son équipe gouvernementale pour mettre en oeuvre des décisions à long terme pour un meilleur futur”, a indiqué le parti conservateur au pouvoir sur X (ex-Twitter).Des critiques sur la police Un tel remaniement est attendu depuis des semaines alors que le Premier ministre, à Downing Street depuis un peu plus d’un an, cherche à se relancer et à se préparer aux élections législatives prévues l’année prochaine et au plus tard en 2025. Son parti, au pouvoir depuis près de 14 ans, est très largement distancé dans les sondages par les travaillistes.Les événements se sont précipités la semaine dernière lorsque la ministre de l’Intérieur a critiqué la police de Londres dans une tribune au Times, lui reprochant d’autoriser la marche propalestinienne qui s’est tenue samedi. L’article n’avait pas reçu le feu vert de Downing Street, contrairement aux règles habituelles. Ces propos ont été considérés comme portant atteinte à l’indépendance opérationnelle de la police.Un “ouragan” migratoire Ils se sont ajoutés à une série de polémiques provoquées ces derniers mois par la très droitière ministre de 43 ans : elle a qualifié les arrivées de réfugiés d'”invasion” et a averti d’un “ouragan” migratoire, et avait plus récemment estimé que les sans-abris dormaient dans des tentes conformément à un “mode de vie choisi”.Le renvoi de cette figure de l’aile droite de la majorité, qui se lance volontiers dans les “guerres” culturelles, risque de provoquer des remous au sein des conservateurs et de renforcer les divisions, certains députés la soutenant ayant menacé de démissionner si elle quittait le gouvernement.



Source link : https://www.lexpress.fr/monde/europe/royaume-uni-la-ministre-de-linterieur-limogee-AVRWFCPYIBBETJYDA65MGXXAYE/

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Publish date : 2023-11-13 09:02:25

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Tempêtes Ciaran et Domingos : une première estimation des dégâts

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L’addition est lourde. Les tempêtes Ciaran et Domingos ont occasionné quelque 1,3 milliard d’euros de dommages, selon une estimation publiée, lundi 13 novembre, par la Fédération France Assureurs, soit un des plus importants bilans financiers lié à des tempêtes en France.”Hors récentes inondations dans les départements du Pas-de-Calais et du Nord”, “les intempéries ont occasionné au total 517.000 sinistres” et “le coût total s’élève à 1,3 milliard d’euros”, selon un communiqué. “Ciaran et Domingos se classent déjà en 5e position des tempêtes les plus dévastatrices en métropole”, explique France Assureurs.Inter Lothar et Martin, qui ont balayé toute la France à la fin du mois de décembre 1999, sont de loin les plus dévastatrices : 92 personnes avaient été tuées et les dégâts avaient coûté 7 milliards d’euros aux assureurs à l’époque, soit l’équivalent de 13,8 milliards d’euros aujourd’hui, en prenant en compte l’inflation, selon France Assureurs.Arrivent ensuite Daria, Herta et Vivian en 1990 (3,4 milliards en euros actuels), Klaus et Quinten en 2009 (2,6 milliards) et Xynthia en 2010 (2,0 milliards). Plus récemment, les dégâts de la tempête Alex, qui a dévasté le 2 octobre 2020 l’arrière-pays de Nice et de Menton, ont été estimés à au moins un milliard d’euros. Pour l’ouragan Irma, qui a balayé les îles de Saint-Martin et Saint-Barthélémy en septembre 2017, le coût total des dommages a été estimé à trois milliards d’euros, dont 1,9 pour les biens assurés.91% des sinistre concernent les logements de particuliers Pour Ciaran et Domingos, “91% des sinistres concernent des logements de particuliers, 5% concernent des biens professionnels, agricoles et de collectivités locales et enfin 4 % concernent des automobiles”, précise la fédération du secteur.Sur 1,3 milliard d’euros de dommages, “84% concernent des logements des particuliers, 12% des biens professionnels, agricoles et de collectivités locales et 4% des automobiles”.Le délai pour déclarer un sinistre est habituellement de cinq jours et de dix jours si l’état de catastrophe naturelle est reconnu par arrêté publié au Journal Officiel. Mais les assureurs se sont engagés à prolonger ce délai jusqu’au 1er décembre.



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Publish date : 2023-11-13 08:48:53

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Marche contre l’antisémitisme : Emmanuel Macron, une absence trop visible

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C’est une petite phrase lâchée en marge des cérémonies du 11 novembre qui, il faut l’avouer, a fait sursauter. “Mon rôle, a expliqué Emmanuel Macron, est de bâtir l’unité du pays, et d’être clair sur les valeurs, je le suis. Mon rôle est de prendre des décisions, de dire des mots quand il faut les dire et d’agir. Sinon je peux manifester toutes les semaines.” Le président, qui n’a “jamais été à une manifestation quelle qu’elle soit”, a choisi de ne pas être dans la rue ce dimanche, et son choix peut susciter de l’incompréhension, comme si sa présence eût été contraire à la quête de l’unité nationale qui figure parmi les premiers devoirs du chef de l’Etat, surtout dans la période actuelle.Or ce dimanche, ce n’était pas une marche comme il pourrait y en avoir “toutes les semaines”, c’était même l’inverse : elle avait un caractère exceptionnel autant que solennel, ce que la formule présidentielle semble ignorer. Que sa démarche soit validée par l’autre grand absent, Jean-Luc Mélenchon – “Macron a raison. Cette soi-disant marche contre l’antisémitisme à l’appel de Meyer Habib, Le Pen, Zemmour, Braun-Pivet et Larcher fonctionne comme une manipulation. Comme lui et moi, ne vous laissez pas embobiner” – renforce le malaise. Le leader de LFI s’est trop éloigné des valeurs républicaines ces dernières semaines pour qu’il soit possible de se retrouver, d’une manière ou d’une autre, du même côté que lui.L’incompréhension que suscitent l’attitude et les propos d’Emmanuel Macron vient aussi du fait que le président, dans une interview à la BBC diffusée vendredi soir, a semblé s’éloigner de sa position initiale. Il “exhorte Israël à cesser” les bombardements qui tuent des civils à Gaza et ajoute : “De facto, aujourd’hui, des civils sont bombardés. Ces bébés, ces femmes, ces personnes âgées sont bombardés et tués.” Il n’y a “aucune justification” et “aucune légitimité à cela”.Dans les circonstances historiques actuelles, le zigzag n’est pas une option. “Il n’y a pas de ‘’oui mais”” : c’est Emmanuel Macron lui-même qui le précise dans sa lettre aux Français publiée ce dimanche par Le Parisien et c’est heureux. L’écrit a cette vertu d’empêcher les formules mal contrôlées. Le président a-t-il voulu se corriger lui-même ? A son homologue israélien Isaac Herzog, avec qui il s’est entretenu au téléphone, il a indiqué “soutenir sans équivoque l’État d’Israël et [son] droit à l’autodéfense”. La clarification est la bienvenue : être le garant de l’unité nationale, c’est moins que jamais être dans le “en même temps”.



Source link : https://www.lexpress.fr/politique/marche-contre-lantisemitisme-emmanuel-macron-une-absence-trop-visible-LBIDCQZLPBDAJFBPL3ZQD23GDE/

Author : Eric Mandonnet

Publish date : 2023-11-13 04:47:55

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Guerre en Ukraine : l’Allemagne double son aide militaire

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Le ministre allemand de la Défense a annoncé, dimanche 12 novembre, un doublement, à 8 milliards d’euros, de l’aide militaire prévue initialement par son pays pour l’Ukraine en 2024. “Cela constitue un signal fort à l’Ukraine montrant que nous ne la laissons pas tomber”, a déclaré Boris Pistorius sur la chaîne de la télévision publique ARD, interrogé sur des informations de la presse allemande parues sur le doublement de l’enveloppe budgétaire.L’Allemagne, l’un des principaux soutiens à KievLa hausse de cette aide militaire répond aussi “à l’expérience que nous avons vécue cette année et qui a montré que les montants prévus ont été vite épuisés”, a-t-il encore dit. La décision doit être formalisée lors d’un vote en commission de la chambre des députés jeudi prochain.Depuis le début de l’invasion russe, l’Allemagne est l’un des principaux contributeurs au soutien à Kiev, ayant fourni quelque 22 milliards d’euros à l’Ukraine sous forme d’aide humanitaire, financière et militaire. Berlin a notamment envoyé à Kiev des chars, blindés, munitions et systèmes de défenses anti-aérienne.Mais l’Allemagne rechigne à livrer des missiles de longue portée Taurus réclamés avec insistance par Kiev, de crainte qu’ils ne soient utilisés pour viser le territoire russe. L’annonce allemande survient alors que la contre-offensive ukrainienne face aux forces russes semble piétiner, avec une ligne de front largement figée.Risque accru de frappes sur les infrastructures ukrainiennes cet hiver”Nous devons nous préparer à la possibilité que l’ennemi augmente le nombre de frappes de drones ou de missiles sur nos infrastructures”, a déclaré le président Volodymyr Zelensky chef lors de son allocution quotidienne. “Toute notre attention doit se concentrer sur la défense […] sur tout ce que l’Ukraine peut faire afin d’aider notre peuple à passer l’hiver”, a-t-il ajouté. L’année dernière, les bombardements systématiques de l’armée russe sur le réseau énergétique ukrainien avaient privé des milliers de personnes de chauffage ou d’électricité pendant de longues périodes par des températures glaciales.”Le bouclier aérien ukrainien est déjà plus solide que l’année dernière”, a assuré Volodymyr Zelensky. L’Ukraine a reçu d’importants systèmes de défense aérienne de ses alliés occidentaux, notamment des Patriot fabriqués aux Etats-Unis. “Malheureusement, (le bouclier aérien) ne protège pas encore totalement l’ensemble du territoire. Nous nous efforçons de l’améliorer encore”, a ajouté le président ukrainien, appelant la communauté internationale à se faire l’écho de cet appel.Une délégation ukrainienne aux Etats-UnisCette déclaration intervient alors qu’une délégation ukrainienne, composée notamment du chef de cabinet de Volodymyr Zelensky, Andriy Yermak, et dirigée par la ministre de l’Economie Yulia Svyrydenko est arrivée dimanche aux Etats-Unis afin d’y discuter coopération et soutien à son pays en guerre.”J’aurai des réunions à la Maison-Blanche, au Congrès, avec des think tanks et des représentants d’organisations de la société civile”, a déclaré Andriy Yermak sur Telegram. La délégation évoquera “les propositions du président pour la paix, le renforcement de la défense de l’Ukraine, l’approfondissement global de la coopération et beaucoup d’autres sujets importants”, a-t-il ajouté.



Source link : https://www.lexpress.fr/monde/europe/guerre-en-ukraine-lallemagne-double-son-aide-militaire-HGG4KAEIFBENXA5BTDRGFDCIGQ/

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Publish date : 2023-11-13 07:25:20

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Immobilier, télétravail, habitants… La nouvelle France de l’après-Covid

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Covid, réchauffement climatique, télétravail : la société bouge… et les Français aussi. Lorsque l’on entame des études supérieures, que l’on cherche du travail, qu’un enfant agrandit la famille ou que la retraite se profile, on change de localité, parfois de région, à la recherche d’une meilleure qualité de vie.Le démographe Didier Breton, professeur à l’université de Strasbourg, chercheur associé à l’Institut national des études démographiques,et le géographe Sébastien Oliveau, maître de conférences à l’université Aix-Marseille, chercheur au laboratoire Mesopolhis, observent de près ces mouvements de population. Pour l’Express, ils livrent leurs dernières observations sur la France d’après-Covid.L’Express : selon une étude de l’Insee, on enregistrerait depuis le Covid “davantage de départs des pôles des grandes métropoles et de l’aire parisienne”. Partagez-vous cette analyse ?Sébastien Oliveau : Même si ces chiffres ne sont pas définitifs, la réponse est oui : depuis l’épidémie, les grandes métropoles perdent de la population. Un bon salaire dans une grande ville mérite-t-il de sacrifier sa qualité de vie et celle de ses enfants ? Avec les confinements, la question s’est posée avec plus d’acuité, et certaines familles ont répondu “non”.Didier Breton : Il suffit de constater l’évolution du marché de l’immobilier. La hausse des taux d’intérêt pénalise tous les territoires, mais les prix baissent davantage dans les métropoles, parce que la demande y est moindre.Les métropoles affichaient avant la crise un solde migratoire positif. La situation s’est-elle retournée ?S. O. : Oui, on y compte désormais plus de départs que d’arrivées. Mais attention aux erreurs d’analyse ! Dans le même temps, on continue à y enregistrer plus de naissances que de décès, notamment parce qu’elles attirent de jeunes actifs. Au total, le solde naturel est supérieur au solde migratoire et elles continuent donc de gagner des habitants.Le pic de la population parisienne remonte aux années 1920L’Ile-de-France est-elle la grande perdante de ce mouvement ?D. B. : Incontestablement. Son solde migratoire était déjà négatif entre 2016-2021, mais le déficit s’est depuis amplifié.S. O. : La capitale perd en effet plus d’habitants que d’autres métropoles, mais il faut rappeler qu’il s’agit d’une tendance ancienne : le pic de la population parisienne remonte aux années 1920 ! Il faut aussi rappeler que Paris se desserre, c’est-à-dire que certains de ses salariés habitent dans l’Oise, dans l’Eure ou dans la Marne, soit en dehors de l’Ile-de-France. C’est pourquoi je préfère parler de rééquilibrage. L’aire urbaine parisienne représente environ 20 % de la population totale du pays. Si cette part diminue un peu, cela n’a rien de dramatique, surtout si cela entraîne une baisse des prix de l’immobilier.Cette tendance à la “démétropolisation” est-elle durable ?S. O. : Il est trop tôt pour le dire car il faut compter avec les phénomènes d’inertie. Nous nous trouvons en fait devant deux hypothèses. Soit ceux qui sont partis étaient prêts depuis longtemps, ce qui signifierait que le mouvement prendra fin rapidement. Soit ces précurseurs ont au contraire donné des idées aux autres et il est alors possible que l’on soit au début d’un phénomène de plus grande ampleur qui va se poursuivre. Seuls les prochains recensements permettront de trancher.On ne peut donc pas en conclure qu’il y a un “exode urbain” depuis l’épidémie…S. O. : Le terme paraît en effet excessif. Les campagnes qui gagnent des habitants, notamment autour de Toulouse, de Rennes, de Montpellier ou de Paris, sont souvent celles qui fonctionnent en lien avec les grandes agglomérations.Précisément : où se sont installées les populations qui ont quitté les métropoles ?S. O. Pour l’essentiel, dans les villes petites et moyennes qui étaient déjà attractives auparavant, en particulier le long du littoral atlantique. Il en va donc de même pour les campagnes situées à proximité des métropoles dynamiques et enfin pour les villes isolées, mais dynamiques, comme Vitré ou Les Herbiers. En ce sens, l’épidémie a surtout amplifié des tendances préexistantes.L’intérieur des terres accueille-t-il davantage d’habitants que par le passé ?D. B. : Non. La “diagonale du vide”, qui court du nord-est au centre des Pyrénées en passant par le Massif central, ne s’est pas résorbée, malheureusement. Et c’est logique car, dans les redistributions de population, les transports jouent un rôle majeur. Changer de lieu de vie est une chose, mais comme les lieux de travail restent globalement les mêmes, il y a une prime évidente pour les territoires bien reliés aux grandes métropoles, que ce soit par le train ou par la voiture.S. O. : Pour le moment, on n’observe pas de mouvements significatifs en Lozère, en Creuse, en Bourgogne ou dans le nord-est du pays. Ces territoires en crise démographique continuent de perdre des habitants – peut-être un peu moins qu’avant.Peut-on dire que le Covid et le télétravail ont modifié le choix du lieu de résidence des Français et que celui-ci est désormais moins déterminé par l’emploi et davantage par des choix de vie personnelle ?D. B. : Cela me paraît évident, et le phénomène est encore plus prégnant chez les jeunes actifs. Le Covid a servi de déclencheur, d’autant qu’avec le télétravail, il est possible de garder son emploi à Paris sans y résider en permanence. Si la semaine de quatre jours devait se développer, la décorrélation entre lieu de vie et lieu de travail pourrait encore augmenter.S. O. : L’effet télétravail est réel, mais il ne doit pas être surestimé, pour deux raisons. En premier lieu, tout le monde ne peut pas télétravailler : les infirmiers, les commerçants, les éboueurs – entre autres – doivent se rendre chaque jour à leur poste de travail. Deuxièmement, certaines entreprises commencent à faire machine arrière dans ce domaine car le tout-télétravail complique les relations entre collègues. Il est donc probable que ce mouvement diminue dans les prochaines années. J’ajoute que le réchauffement climatique pourrait venir bouleverser ces tendances post-Covid. Les canicules seront de moins en moins bien supportées à l’avenir. Cela devrait desservir les régions méditerranéennes et profiter une fois encore au littoral atlantique.Un article du dossier spécial de L’Express “Villes”, publié dans l’hebdo du 16 novembre



Source link : https://www.lexpress.fr/societe/immobilier-teletravail-habitants-la-nouvelle-france-de-lapres-covid-KBXZRN24OBFKZFKDA5KWPINAI4/

Author : Michel Feltin-Palas

Publish date : 2023-11-13 04:48:51

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Guerre Israël – Hamas : Netanyahou évoque l’éventualité d’un accord pour libérer les otages

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Le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou a évoqué, dimanche 12 novembre, dans un entretien à la chaîne américaine NBC l’éventualité d’un accord pour libérer certains des quelque 240 otages enlevés par le Hamas, une condition selon lui à tout cessez-le-feu.”Moins je m’exprime sur le sujet, plus j’augmente les chances que cela se matérialise”, a déclaré Benyamin Netanyahou, sans épiloguer sur les tractations pour la libération des otages.Une situation “grave” à l’hôpital al-ChifaConcernant la bande Gaza, l’armée israélienne avait indiqué avoir “sécurisé” des passages pour évacuer les civils de certains établissements de santé dont le site de l’hôpital al-Chifa où s’entassent 15 000 personnes selon les chiffres du Hamas et du bureau de la coordination de l’aide humanitaire de l’ONU. Dans un message sur X, le patron de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) a qualifié la situation à l’hôpital al-Chifa de “grave et dangereuse” après “trois jours sans électricité, sans eau”..@WHO has managed to get in touch with health professionals at the Al-Shifa hospital in #Gaza.

The situation is dire and perilous.

It’s been 3 days without electricity, without water and with very poor internet which has severely impacted our ability to provide essential…— Tedros Adhanom Ghebreyesus (@DrTedros) November 12, 2023Outre Al-Chifa, la situation reste compliquée dans d’autres hôpitaux de Gaza selon Mohammed Zaqout, directeur des hôpitaux dans ce territoire : des patients “sont dans les rues sans soins” après les “évacuations forcées” de deux hôpitaux pédiatriques, al-Nasr et al-Rantissi. Et un autre hôpital de Gaza-ville, al-Quds, a cessé de fonctionner dimanche en raison d’un manque de carburant et d’électricité, selon le Croissant-Rouge palestinien.Les tirs à la frontière entre Israël et le Liban s’intensifientDix personnes ont été blessées en Israël par un missile antichar tombé dans le nord du pays, ont indiqué les services de secours, alors que l’armée israélienne dit avoir répliqué en visant l’origine du tir, dans le sud du Liban, d’où opère le Hezbollah allié de l’Iran.Le risque d’embrasement concerne toute la région. Les Etats-Unis ont lancé dimanche des frappes en Syrie “sur des installations dans l’est de la Syrie utilisées par le Corps des Gardiens de la révolution islamique d’Iran et des groupes affiliés à l’Iran, en réponse aux attaques continues contre le personnel américain en Irak et en Syrie”, a déclaré le secrétaire américain à la Défense Lloyd Austin. Il s’agit de la troisième fois en moins de trois semaines que l’armée américaine prend pour cible des sites en Syrie qu’elle dit liés à l’Iran, qui soutient divers groupes armés accusés par Washington d’être à l’origine d’une recrudescence d’attaques contre ses forces au Proche-Orient.Entretien entre Emmanuel Macron et le président israélienDans un entretien avec son homologue israélien Isaac Herzog, le président français Emmanuel Macron a dit, selon la présidence israélienne, qu’il n'”accusait pas Israël de porter atteinte intentionnellement aux civils” à Gaza, en référence à une interview à la BBC au cours de laquelle il avait plus tôt “exhorté Israël à cesser” les bombardements tuant des civils à Gaza.La question humanitaire et de la protection de la population civile palestinienne de Gaza est “absolument clef” et appelle “mesure et proportionnalité” de la part d’Israël, a estimé dimanche le ministre français des Armées, Sébastien Lecornu lors d’un entretien donné sur LCI. Le groupe islamiste palestinien “Hamas doit être mis hors d’état de nuire mais la manière dont les populations civiles sont traitées peut avoir un impact sur la maîtrise de l’escalade globale”, a insisté le ministre.Condamnant dimanche “l’utilisation par le Hamas d’hôpitaux et de civils comme boucliers humains”, l’Union européenne a appelé Israël à une “retenue maximale” pour protéger les civils et à l’heure d’une crainte d’une régionalisation du conflit.La marche contre l’antisémitisme à Paris a rassemblé plus de 100 000 personnesUne foule très nombreuse, un signal adressé par les Français : plus de 100 000 personnes ont défilé dimanche à Paris et des dizaines de milliers d’autres partout en France pour la “grande marche” contre l’antisémitisme, en présence d’une bonne partie de la classe politique, mais sans le chef de l’Etat ni l’opposition de gauche radicale. Au total, le ministère de l’Intérieur a totalisé en fin de journée 182 000 participants, dont la capitale, dans plus de 70 villes.Drapeaux de l’ONU en berneLes drapeaux ont été mis en berne sur les bâtiments de l’ONU à travers l’Asie lundi, et le personnel appelé à observer une minute de silence en mémoire de leurs collègues tués dans la guerre entre Israël et le Hamas. Le drapeau bleu et blanc des Nations unies a été baissé à 9 h 30 heure locale à Bangkok, Tokyo et Pékin, au lendemain de l’annonce par l’ONU “d’un nombre important de morts et de blessés” dans le “bombardement” du siège du programme onusien pour le développement (PNUD) à Gaza. L’Unrwa avait annoncé vendredi que plus de 100 de ses employés étaient morts dans la bande de Gaza depuis le début de la guerre.



Source link : https://www.lexpress.fr/monde/proche-moyen-orient/guerre-israel-hamas-netanyahou-evoque-leventualite-dun-accord-pour-liberer-les-otages-H34M2RVMRJF6HIH3NB736KURPU/

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Publish date : 2023-11-13 07:03:48

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Marche contre l’antisémitisme : l’absence des Insoumis, le malaise au sein de la Nupes

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Il est de tradition d’intimer aux absents qu’ils ont toujours tort. Mais ce dimanche 12 novembre, ce sont eux qui fanfaronnent et montrent du doigt les participants à la marche contre l’antisémitisme, organisée à l’initiative de la présidente de l’Assemblée nationale, Yaël Braun-Pivet et de son homologue du Sénat, Gérard Larcher.”Toute la droite et l’extrême droite pourtant unies ont échoué à reproduire les mobilisations générales du passé”, tance ainsi Jean-Luc Mélenchon depuis son compte X (anciennement Twitter). Sans surprise aucune, l’un de ses plus fidèles, qui lui a succédé à la fois dans sa circonscription des Bouches-du-Rhône et à la tête de La France insoumise (LFI), Manuel Bompard, embraie : il dénonce là un “appel politicien” qui “n’aura finalement servi qu’à blanchir l’extrême droite et déchaîner des expressions de la haine contre les musulmans”.La mauvaise excuseIl faut dire que pour justifier leur fin de non-recevoir à l’appel des deux présidents des Chambres, LFI s’échine à dénoncer la participation du Rassemblement national (RN) et de Reconquête (le parti d’Eric Zemmour). Des excuses qui ne valent pas un sou pour le député européen Raphaël Glucksmann, qui assume, dit-il à L’Express, de “ne pas choisir les manifestations auxquelles (il se rend) en fonction de ce que décide Marine Le Pen”.Je ne choisis pas les manifestations auquel je me rends en fonction de ce que décide Marine Le PenRaphaël Glucksmann, député européen et co-président de Place Publique Même son de cloche du côté de la secrétaire nationale des Ecologistes Marine Tondelier, qui a par ailleurs déclaré “ne laisser aucune ambiguïté sur le fait que la présence du RN dans ce cortège” pose un problème. Et de se réjouir de marcher “avec la Nupes” pour “combattre l’intolérance, et dénoncer l’antisémitisme”.Plus isolée que jamais en ce jour “d’union nationale”, La France Insoumise a organisé le matin même son propre rassemblement “contre tous les combats antiracistes” près de l’emplacement de l’ancien Vel d’Hiv. N’ayant duré qu’une cinquantaine de minutes, l’épisode fut expéditif, autant que l’accueil glacial. Des pancartes “Touche pas à la mémoire”, “Touche pas au Vel d’Hiv”, noyées dans des voix criant “collabos”, attendaient les cadres insoumis qui, à coups d’interventions à la radio, de plateaux télévisés et de tweets, s’enorgueillissent de ce boycott décrété par les instances du mouvement.Des alliés timorésUn nouveau pas de côté d’autant plus remarqué que leurs alliés de la Nupes ont tous répondu présents. Banderole en mains, Marine Tondelier (Les Ecologistes), Olivier Faure (Parti socialiste) et Fabien Roussel (Parti communiste) ont défilé côte à côte ce dimanche, loin derrière le cortège de tête couronné par Yaël Braun-Pivet, Gérard Larcher, Élisabeth Borne, Nicolas Sarkozy, et François Hollande. Eux-mêmes suivis de près par un banc de premiers ministres, allant de Jean-Marc Ayrault à Jean Castex, en passant par Manuel Valls, ou encore Édouard Philippe. Bernard Cazeneuve, qui a lancé en mars dernier son mouvement “Conventions” en vue de bâtir une alternative face à la gauche “de toutes les outrances” – comprendre, La France Insoumise – était également de la déambulation.Mais alors que le boycott des Insoumis suscite l’indignation d’une majorité de la classe politique, les alliés de Jean-Luc Mélenchon (et anciens alliés, Olivier Faure ayant prononcé le 18 octobre dernier un moratoire à la participation du PS à la Nupes) se sont montrés relativement timorés dans leurs critiques. “Bien qu’il soit évident que certains se complaisent dans une forme d’ambiguïté, je ne me perdrais pas à dire que les Insoumis sont antisémites”, semble marcher sur des œufs le secrétaire général du PS Olivier Faure. À L’Express, celui-ci explique que les positions de LFI ne sont “pas son affaire”, dans la mesure où “l’alliance de la Nupes n’existe tout simplement plus”.L’absence de Manuel Bompard et de ses troupes ? “C’est un choix évidemment regrettable”, élude de son côté le secrétaire national du Parti communiste Fabien Roussel. Et l’ancien candidat des jours heureux de sourire : “Le monde présent à cette marche donne tort aux absents”. Et pour cause, selon les chiffres donnés par la préfecture dimanche soir, 105 000 personnes ont marché les unes devant les autres, les unes à côté des autres, du Palais Bourbon au Palais du Luxembourg. Parmi lesquelles, plusieurs individus pour le moins hostiles à la présence des patrons de la gauche.Une présence loin de faire l’unanimité”Vous êtes la serpillière du Hamas”, crie un marcheur en direction des trois leaders de la Nupes présents. Une référence directe aux positions pour le moins ambiguës de plusieurs cadres de la gauche française depuis l’attaque sanglante du Hamas le 7 octobre dernier. Il faut dire que si “Fabien Roussel a affiché une ligne complètement différente de celle de Jean-Luc Mélenchon, certains membres du PCF continuent par exemple de défiler aux côtés des Insoumis dans les rassemblements pro palestiniens”, constate le politologue Jean-Yves Camus qui a assisté depuis le bas de son immeuble à la manifestation pour le “cessez-le-feu” à Gaza qui s’est tenue samedi 11 novembre à Paris.Au moment de leur arrivée sur place, Fabien Roussel, Marine Tondelier et Olivier Faure ont été notamment hués par plusieurs manifestants. Une réaction “incompréhensible” pour Clément Mugnier, jeune socialiste venu de Chalon-sur-Saône (Saône-et-Loire). “Il s’agit d’une mobilisation d’union nationale, où l’intégralité de la gauche républicaine (PS-EELV-PCF, NDLR) est présente. Ceux qui nous invectivent se trompent de cible”, fait valoir cet ancien élu divers gauche. Et pour cause, il n’est jamais plaisant d’être renvoyé dos à dos avec ceux que l’on désigne comme “les héritiers de Pétain”.



Source link : https://www.lexpress.fr/politique/marche-contre-lantisemitisme-labsence-des-insoumis-le-malaise-au-sein-de-la-nupes-ENGRGY3O7VAD7MHXAKL5G5KSLQ/

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Publish date : 2023-11-13 06:31:33

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Travail : pourquoi les plus méritants ne sont plus reconnus à leur juste valeur, par Julia de Funès

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Une plus juste reconnaissance s’impose et semble faire l’unanimité dans l’opinion. Souvenons-nous qu’il nous est apparu à juste titre déshonorant que les fonctions dites de première ligne soient si peu reconnues au regard de leur nécessité lors du Covid. Les politiques d’inclusion, de diversité, de parité n’ont pour ainsi dire jamais été aussi en vogue dans les organisations qu’aujourd’hui et sont autant de stratégies mises en place pour une plus forte reconnaissance des différences. Et si l’on en croit les baromètres RH du moment (CCLD, myRHline 2023, etc.), le manque de reconnaissance au travail apparaît comme l’une des premières raisons poussant les salariés à vouloir changer de fonction sinon d’entreprise. Ce manque de reconnaissance chronique et le besoin de considération toujours plus grand qui l’accompagne ne sont pas nécessairement liés à une négligence managériale ou politique, mais procèdent plus fondamentalement d’une dérive démocratique et démagogique contre laquelle il devient difficile mais nécessaire de lutter.Démagogique en ce que l’égalitarisme bien-pensant s’intensifiant, les hiérarchies s’estompent, l’autorité s’effondre, les niveaux ne comptent plus, la transmission est remplacée par des partages d’expériences, la vérité par le relativisme (à chacun sa vérité), et l’analyse critique par des opinions sommaires. La science se voit concurrencée par un retour archaïque à des pratiques plus ou moins chamaniques. Les formations en ligne sont mises sur le même plan que les formations académiques. Les titres certifiés équivalent pour certains aux diplômes académiques d’Etat. Les métiers dits de première ligne, essentiels à la survie de la population se trouvent parfois moins cotés que les improbables “happyculteurs”, “émergeurs d’intelligence collective”, “développeurs de résilience”, et autres “accompagnateurs” en tout et surtout en rien que l’on trouve à foison sur les réseaux sociaux professionnels. Aussi assistons-nous à l’émergence d’une ribambelle de guignols aussi légers en connaissance que lourds en niaiseries démagogiques (1). Comment avons-nous pu laisser ce genre de supercheries gangrener le marché de l’emploi tout en méconnaissant la valeur des plus méritants ?La reconnaissance suppose le courage de la distinctionPar dérive démocratique. Le contournement que Tocqueville (2) avait auguré entre égalité et égalitarisme se produit sous nos yeux. Le principe démocratique d’égalité se substitue insidieusement en principe démagogique d’équivalence. L’égalité de droit (tous égaux devant la loi) se retrouve sournoisement dévoyée en équivalence de valeurs (tout se vaut). Dans cette logique, l’équivalence finit par régner et l’indifférenciation par dominer. Or l’indifférenciation mène à l’indifférence et l’indifférence est le contraire de la reconnaissance ! Reconnaître c’est distinguer, différencier, valoriser, et établir des hiérarchies en fonction du mérite. Dans l’acte de reconnaître s’ajoute à la réalité connue la conscience de sa réelle valeur par rapport aux autres. Alors comment valoriser si le relativisme (tout se vaut) règne en maître ? Comment distinguer si l’équivalence domine ? Comment poser des différences si l’indifférenciation devient le mot d’ordre ? L’égalitarisme, soit le règne de l’indifférenciation et de l’équivalence, a ceci de calamiteux qu’il empêche toute forme de reconnaissance.Aussi devons-nous, tel que l’article 1 de La Déclaration des droits de l’homme et du citoyen le laisse entendre subrepticement, maintenir une séparation franche entre l’indifférenciation devant la loi et l’indifférenciation sociale : “Les hommes naissent et demeurent libres et égaux en droits. Les distinctions sociales ne peuvent être fondées que sur l’utilité commune.” Autrement dit, l’égalité n’interdit pas les disparités et les distinctions ne sont pas nécessairement des injustices ! Aussi, pour une reconnaissance véritable et un ressentiment social atténué, encore faudrait-il oser les différences, concurrencer les contributions, hiérarchiser les mérites. La reconnaissance suppose non pas la démagogie égalitariste mais le courage de la distinction.(1) Développement (im) personnel. Le succès d’une imposture, par Julia de Funès, éd. de L’Observatoire, 2019, Paris.(2) De la démocratie en Amérique, par Tocqueville, 1835.



Source link : https://www.lexpress.fr/idees-et-debats/travail-pourquoi-les-plus-meritants-ne-sont-plus-reconnus-a-leur-juste-valeur-par-julia-de-funes-S5DODUKX7FA35DJ7PTZ3BVVI7I/

Author : Julia de Funès

Publish date : 2023-11-13 04:50:42

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Droit d’asile : les migrants face à la “loterie” des juges

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Dans les couloirs de la Cour nationale du droit d’asile (CNDA), Me Lucille Watson presse le pas. Son premier client de la journée, un jeune Somalien arrivé en France en 2020 dont la demande d’asile a été rejetée par l’Office français de protection des réfugiés et apatrides (Ofpra) quelques mois plus tôt, l’attend. Pour ce requérant, comme pour les 67 142 autres étrangers qui ont saisi la CNDA après avoir été déboutés par l’Ofpra en 2022, cette audience fait office de dernier recours. Face aux juges, il devra raconter les raisons de sa fuite, évoquer tous les pans de sa vie. L’enjeu est immense : en 2022, seulement 21,5 % des demandeurs d’asile ont obtenu de la Cour un statut de réfugié ou une protection subsidiaire leur permettant de rester sur le territoire français. Si le jeune homme ne convainc pas les magistrats, il devra retourner en Somalie, où il craint, selon son récit, d’être tué.D’un coup d’œil, Me Watson vérifie le nom des juges qui écouteront le jeune homme : après des années à arpenter les 32 salles d’audience de la CNDA, elle a appris à connaître la plupart de ces magistrats. Ceux de ce matin n’éveillent pas particulièrement son inquiétude. A l’inverse, d’autres collègues semblent mal commencer la semaine. “Là, c’est l’horreur. Avec l’assesseur qui va avec, on sait que c’est mort pour la plupart des dossiers”, s’emporte un avocat en prenant connaissance du nom du président de sa formation. “Lui est très à l’écoute, elle aussi, très compétente”, tempère Me Watson en passant devant quelques portes closes : “La plupart du temps, les dossiers sont traités avec nuance et neutralité. Mais il y a une part de loterie : il y a des juges plus souples, et d’autres qui rejettent systématiquement.”Alors que le projet de loi immigration examiné devant le Sénat depuis le 6 novembre prévoit de réformer en profondeur la CNDA, en généralisant notamment les audiences à juge unique au détriment des formations collégiales, nombreux sont les professionnels de l’asile à évoquer leur inquiétude. D’autant que la décision de la Cour est presque définitive : en 2022, seules 35 décisions sur 835 rendues par le Conseil d’Etat ont déjugé la CNDA, soit un peu plus de 4 %.”On ne googlise pas chaque président”Alors qu’en dix ans le nombre d’affaires traitées par la CNDA a doublé, 26 présidents permanents siègent actuellement à la Cour – presque tous sont d’anciens magistrats administratifs. Pour tenir le rythme des 6 775 audiences annuelles, ils sont épaulés de 184 présidents vacataires, qui exercent le reste du temps comme magistrats administratifs, financiers ou judiciaires, ou sont issus du Conseil d’Etat. S’ajoutent à cet effectif 141 assesseurs nommés par le vice-président du Conseil d’Etat, sélectionnés sur dossier et à la suite d’un entretien face à un comité de sélection. Essentiellement des retraités, anciens professeurs, avocats, diplomates ou préfets, d’une moyenne d’âge de 64 ans. Enfin, 155 assesseurs sont nommés par le Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR), qui organise chaque année plusieurs sessions de recrutement. La plupart d’entre eux ont exercé sur le terrain à l’international avec différentes organisations, mais on y retrouve également des universitaires spécialisés en droit international ou pénal, ainsi que des sociologues.Dans la longue liste de ces juges se côtoient ainsi l’ancienne ministre des Outre-Mer Brigitte Girardin, d’anciens ambassadeurs ou diplomates, des universitaires spécialistes du droit d’asile… et d’autres profils plus étonnants. En octobre 2023, Jean-Marie Argoud a été destitué de ses fonctions de juge à la CNDA, au sein de laquelle il siégeait en tant que vacataire depuis octobre 2021. Plusieurs avocats avaient remarqué ses publications anti-islam, homophobes, anti-migrants ou pro-Algérie française sur les réseaux sociaux. “Les prises de position publiques de M. Jean-Marie Argoud sur les réseaux sociaux sont de nature à créer un doute sur son impartialité en tant que juge de l’asile”, a détaillé la Cour. De septembre 2017 à décembre 2019, Vincent Uher, qui a ensuite présidé l’association de financement de Reconquête !, le parti d’Eric Zemmour, a également siégé en tant que président de formation. Dès janvier 2018, une enquête de BuzzFeed et Mediapart révélait que le nom de ce haut fonctionnaire apparaissait “au moins six fois” en tant que rédacteur de documents du programme présidentiel de Marine Le Pen.Me Philippe Fontana, avocat au barreau de Paris et récent auteur d’un essai intitulé La Vérité sur le droit d’asile (l’Observatoire), relève de son côté que d’autres “profils militants” exercent ou ont exercé au sein de la CNDA.Il évoque notamment l’actuel président de l’association France fraternités et ancien directeur général de l’association France terre d’asile Pierre Henry – assesseur au sein de la Cour depuis 2021 -, Maïté Fernandez, doctorante en droit public et actuelle déléguée régionale de la Fédération des acteurs de la solidarité des Pays de la Loire depuis 2020 – assesseure à la CNDA de février 2018 à août 2020 -, ou encore Denis Gouzerh, tête de liste EELV dans le VIIe arrondissement de Paris lors des élections municipales de 2020 et ancien président de la Fondation MSF de Médecins sans frontières.Afin d’éviter tout conflit d’intérêts au sein de la CNDA, le Conseil d’Etat précise à L’Express que son comité de sélection “est attentif à la capacité des candidats à exercer des fonctions juridictionnelles avec indépendance et impartialité” lors du recrutement des assesseurs. Pour les magistrats administratifs nommés présidents vacataires, l’avis du chef de juridiction dans laquelle le magistrat est affecté “est pris en compte”, et peut porter “sur le risque d’éventuels conflits d’intérêts au regard du parcours professionnel ou des éléments figurant dans la déclaration d’intérêts du magistrat”, ajoute l’Administration. Le HCR indique, lui, à L’Express recruter ses assesseurs en “mettant l’accent sur leurs connaissances en droit des réfugiés et en géopolitique”. “Nous n’avons pas de militants associatifs au sein des assesseurs HCR, et nous attachons beaucoup d’importance à cette impartialité”, est-il précisé. Christine Massé-Degois, chargée de la communication de la Cour, indique pour sa part ne pas “googliser chaque président ou chaque assesseur qui viendrait siéger à la CNDA”, et précise que “chacun est soumis a un code déontologique”.Dans un courrier datant du 27 octobre à destination des membres des formations de jugement de la Cour, que L’Express a pu consulter, le président de la CNDA Mathieu Hérondart confirme qu’il ne “lui appartient pas d’aller contrôler, googliser ou surveiller sur les réseaux sociaux les publications de l’ensemble des 200 présidents vacataires, des 160 assesseurs HCR, des 160 assesseurs CE, des 330 rapporteurs et de l’ensemble des agents de la Cour”, et qu’une telle démarche serait “contraire aux règles en matière de protection des données personnelles”. Elle-même présidente de formation, Christine Massé-Degois rappelle par ailleurs qu’il existe des “garde-fous”, comme la récusation, qui permettent à tout avocat “de demander qu’un juge soit récusé s’il estime qu’un doute sérieux existe sur son impartialité”. Sans donner de statistiques précises sur le sujet, la CNDA indique que ces demandes restent “rares”, la plupart du temps déposées par des avocats “qui estiment que certains magistrats rejettent trop souvent les recours”.”Certains débarquent complètement”Soumis à leur devoir de réserve, la plupart de la trentaine de témoins interrogés par L’Express sur le sujet ont préféré garder l’anonymat. Mais, dans un contexte d’explosion des demandes d’asile, plusieurs d’entre eux regrettent une formation des juges “trop en surface”, qui les jetterait “dans le bain des audiences” sans les outils nécessaires. “Parfois, certaines décisions sont jugées à gros traits”, regrette auprès de L’Express Emmanuelle Veuillet, doctorante à l’université Paris I-Panthéon-Sorbonne spécialiste du Soudan et du Soudan du Sud. Régulièrement sollicitée par des avocats pour fournir aux juges des attestations détaillées sur des régions ou des événements politiques dans cette zone, la chercheuse observe dans certains jugements rendus “un usage problématique de catégories, notamment ethniques”, ainsi qu’un “manque d’actualisation et de précision dans les sources de documentation prévues par la Cour”.”Vous avez des juges qui arrivent en ayant lu le dossier et suivi toutes les formations imaginables, et d’autres qui débarquent complètement”, glisse une ancienne assesseure. “Tout le monde n’est pas là pour la même chose. Certains veulent se rendre utiles, d’autres considèrent qu’ils comprendront le dossier sur le tas et qu’ils n’ont rien à apprendre”, assure une autre, actuellement en poste au sein de la Cour. Il serait par exemple arrivé à cette juge de siéger avec une magistrate vacataire “qui n’avait lu aucun dossier” et “savait à peine comment se déroulait une audience” ou avec un président qui aurait insisté lourdement sur les relations de la requérante avec le père de son enfant né en France, sans comprendre que le bébé était le fruit d’un viol collectif sur les routes de l’immigration.”Versatilité” des formations de jugement”La loterie, c’est un mot qui revient depuis environ un an dans les couloirs de CNDA”, admet de son côté Dorian Guinard, maître de conférences en droit public et assesseur nommé par le HCR à la Cour. “Nous sommes là pour juger en droit, en mettant l’ensemble de nos valeurs personnelles de côté. Mais il est évident, statistiquement parlant, qu’il y a une versatilité – différentes appréhensions du dossier, sur les sujets géopolitiques notamment – en fonction des compositions de jugement. C’est quasiment obligatoire, compte tenu du flux”, expose-t-il. Alors que 13 dossiers sont traités par audience, l’assesseur évoque par ailleurs “une fatigue psychique” sur certaines affaires compliquées. “Pour bien juger, il faudrait passer à 9 ou 10 dossiers par audience”, fait-il valoir. Raphaël Maurel, ancien juge assesseur nommé par le Conseil d’Etat et secrétaire général de l’Observatoire de l’éthique publique, dénonce cette “pression du chiffre”, et craint que “des affaires soient en effet traitées de manière parfois expéditive si les juges n’y résistent pas”. “Il y a une pression institutionnelle pour passer le plus de dossiers possible. Si vous y ajoutez une part résiduelle de juges obtus qui ont tendance à tout rejeter par principe, ou qui attribuent au contraire trop facilement, cela pose la question d’une justice qui pourrait être mal rendue”, expose-t-il.Interrogés sur la question, d’autres membres de la Cour nuancent. Smaïn Laacher, assesseur nommé par le HCR pendant plus de quatorze ans à la CNDA et auteur de Croire à l’incroyable. Un sociologue à la Cour nationale du droit d’asile (Gallimard, 2018), voit ainsi dans le terme de “loterie” “une notion floue”. Selon le sociologue, il existe en revanche “une grande part d’ombre” dans les dossiers de certains requérants dont il convient de juger la crédibilité. “Bien souvent, les juges sont démunis. Parfois, ils peuvent se laisser aller à des sympathies ou des antipathies non explicitées. Mais ils sont là pour maîtriser ces préjugés au moment du jugement”, développe-t-il. Selon lui, la collégialité reste ainsi nécessaire, car elle garantit “une vraie délibération et la maîtrise des sentiments qui pourraient altérer un jugement d’une quelconque manière”. Christophe Tukov, juge vacataire à la CNDA depuis plus de quatre ans, abonde : “Le droit est une science humaine : si vous mettez deux juges face au même dossier, vous pouvez avoir deux interprétations différentes. Mais, in fine, la procédure limite quand même au maximum la subjectivité.”Le service communication de la Cour rappelle que, lorsqu’une affaire soulève une question juridique ou géopolitique nouvelle, elle peut faire l’objet d’un renvoi en grande formation – des audiences présidées par le président de la Cour et composées de neuf juges, dont les décisions font alors jurisprudence. Président vacataire à la CNDA, un juge résume l’ambiance actuelle au sein de la Cour au sujet de la loi Immigration. “Beaucoup sont contre, puisqu’ils considèrent la collégialité comme gage de rigueur dans le raisonnement. Pour ma part, je rappelle que le taux de refus en collégiale ou en juge unique est globalement le même. Mais il faudra faire attention sur le recrutement de ceux qui présideront les audiences, c’est sûr”, estime-t-il. “Comme tout le monde”, l’homme aurait entendu parler de prises de position politiques sur certaines affaires : “Certains sont très durs, d’autres sont un peu dans le monde des Bisounours.”



Source link : https://www.lexpress.fr/societe/droit-dasile-les-migrants-face-a-la-loterie-des-juges-QVXIVUZYWVC5DN6BHJYNG2ALXI/

Author : Céline Delbecque

Publish date : 2023-11-13 04:51:36

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Placements : préparez votre retraite avec l’aide de votre entreprise

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Quelque 2,6 millions de salariés bénéficient d’un plan d’épargne retraite (PER) collectif au sein de leur entreprise. Il s’agit pour une part de produits lancés ex nihilo depuis la loi Pacte et pour une autre de la transformation des anciens dispositifs, les Perco. Son fonctionnement est très proche de celui du PER individuel que peuvent souscrire les épargnants en direct mais quelques différences les séparent.Si le plan individuel est exclusivement alimenté par les versements volontaires de son détenteur, son équivalent collectif peut aussi recueillir l’intéressement, la participation, les droits du compte épargne-temps, des jours de congé non pris et l’éventuel abondement prévu par l’entreprise pour inciter ses salariés à alimenter leur enveloppe. Un atout de taille. “Le salarié se constitue ainsi un capital pour la retraite de façon presque indolore avec l’aide de son employeur, sans puiser massivement dans ses revenus pour l’alimenter” souligne Ludovic Herschlikovitz, le fondateur du site Retraite.com. En conséquence, si vous bénéficiez d’un abondement substantiel de votre employeur, mieux vaut alimenter prioritairement votre PER collectif qu’une enveloppe individuelle.L’avantage fiscal à l’entrée est identique pour les deux plans mais il ne concerne que les versements volontaires du salarié pour le PER collectif et non les autres sources d’alimentation (intéressement, etc.). “Attention, le plafond d’épargne retraite s’entend tout dispositif confondu : tenez en compte si vous alimentez à la fois un PER individuel et un PER collectif” rappelle Catherine Leroy, directrice du métier épargne salariale et retraite d’Amundi Epargne Entreprise. Ce plafond, calculé en fonction de vos revenus, détermine le montant maximum de versements déductibles que vous pouvez réaliser dans l’année.Dans un cas comme dans l’autre, l’épargnant peut choisir de gérer librement son contrat ou d’opter pour une gestion pilotée. “Le nombre de supports proposés est généralement plus limité dans le cadre de l’entreprise, mais cela n’est pas un problème pour l’immense majorité des épargnants car l’offre reste suffisamment diversifiée », précise Ludovic Herschlikovitz. Quant aux frais, “ils sont par nature plus compétitifs dans les plans collectifs car ils ont été négociés au sein de l’entreprise auprès du teneur de compte”, note Marie-Noëlle Auclair. Cerise sur le gâteau, ils sont pris en charge par l’employeur.Un atout dans la duréeAutre différence de taille, “seuls les PER individuels souscrits auprès d’une compagnie d’assurances donnent accès à un fonds en euros, qui constitue un atout dans la durée”, signale Edouard Michot, le président d’Assurancevie.com. En effet, les PER collectifs reposent, eux, sur un compte-titres.Une fois à la retraite, l’ex-salarié peut percevoir son épargne sous forme de rente ou de capital, comme pour un plan individuel. L’épargne issue des versements volontaires aura la même fiscalité à la sortie sur les deux PER. Elle dépend à la fois du mode de sortie (capital ou rente) et de l’éventuel avantage fiscal à l’entrée dont vous avez pu bénéficier. Quant aux sommes issues de l’intéressement, de la participation et de l’abondement, elles bénéficient d’une exonération d’impôt sur le revenu ; seuls les prélèvements sociaux de 17,2 % sur les plus-values s’appliquent.Sachez encore que, s’il quitte l’entreprise dans le cadre d’une démission ou d’un licenciement, le salarié peut conserver son PER collectif chez son ex-employeur (à ses frais) ou transférer ses capitaux sur le dispositif de son nouvel employeur. L’opération ne donne pas lieu à une nouvelle déduction puisqu’il s’agit d’un transfert et non de nouveaux versements volontaires.



Source link : https://www.lexpress.fr/argent/placements/placements-preparez-votre-retraite-avec-laide-de-votre-entreprise-FASLGLOWQRB5XAGPUEC5QHKLUE/

Author : Agnès Lambert

Publish date : 2023-11-13 04:52:54

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Sommet sur les pôles : Macron annonce la construction d’un navire pour les mers polaires

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Comme le révélait L’Express en début de semaine, Emmanuel Macron a confirmé, ce vendredi 10 novembre, lors de la clôture d’un sommet sur les pôles et les glaciers à Paris la construction d’un navire français, dans le cadre d’un effort de recherche polaire dans lequel la France investira un milliard d’euros “d’ici 2030”.EN DIRECT | Lancement de l’Appel de Paris pour les glaciers et les pôles : le discours du Président @EmmanuelMacron. https://t.co/XRUxdjfoye— Élysée (@Elysee) November 10, 2023Basé entre Nouméa, en Nouvelle-Calédonie, et Hobart, en Australie, ce bâtiment capable de naviguer dans les glaces qui encombrent les mers polaires et qui peuvent atteindre plusieurs mètres d’épaisseur, se partagera entre le Pacifique Ouest et l’Antarctique. Il portera le nom de l’ex-Premier ministre Michel Rocard, qui fut le premier ambassadeur de France pour les pôles, a précisé le président français.Un milliard d’euros dans la recherche polaireIl a affirmé que d’ici 2030 la France investirait un milliard d’euros dans la recherche polaire, sans entrer dans le détail. Elle financera notamment deux initiatives d’ampleur dans les deux pôles : le Polar Pod avec l’explorateur Jean-Louis Etienne dans l’océan Austral, et la Station Arctique portée par la Fondation Tara.La France reconstruira dès 2026 sa station Dumont d’Urville sur la péninsule antarctique et s’emploiera à la rénovation de la station franco-italienne Concordia, en tenant le cap des meilleurs standards environnementaux, a encore dit le chef de l’Etat, ajoutant que Paris participerait en lien étroit avec ses partenaires européens à un grand projet de recherche en Antarctique Est, où les connaissances sont encore limitées.Le rendez-vous qui s’est tenu depuis mercredi au Museum national d’Histoire naturelle dans la capitale française, dans le cadre des sommets ONE Planet déclinés par Emmanuel Macron ces dernières années, a abouti à un “appel de Paris pour les pôles et les glaciers” qui, selon le président français, réunit déjà “une trentaine d’Etats signataires”. Parmi eux, plusieurs pays européens mais aussi l’Inde, Singapour, la Corée du Sud… Ou encore Tuvalu et l’Australie, qui vient d’offrir l’asile climatique aux 11 000 citoyens de ce petit ensemble d’îles du Pacifique grignoté par la montée des eaux et menacé de disparition.Face à “l’effondrement” des surfaces gelées de la planète, un défi “inédit” et “civilisationnel” pour l’humanité, Emmanuel Macron a plaidé pour “un niveau de coopération inédit” malgré le “regain des tensions géopolitiques”. La guerre en Ukraine “vient fragiliser la coopération avec de grandes puissances géopolitiques et scientifiques”, a-t-il relevé, dans une allusion à la Russie. “Malgré toutes ces tensions, il est clair que nous devons agir, faire des pôles et glaciers des espaces privilégiés de paix, de coopération scientifique et environnementale”, a plaidé le président français.



Source link : https://www.lexpress.fr/environnement/sommet-sur-les-poles-macron-annonce-la-construction-dun-navire-pour-les-mers-polaires-E5PWLQXTMZDKTHAWQSAE5BD2G4/

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Publish date : 2023-11-10 15:29:16

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Journalistes accusés de collusion avec le Hamas : le démenti ferme de plusieurs grands médias

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De grands médias internationaux ont vigoureusement démenti, ces derniers jours, avoir su en amont que le Hamas allait attaquer Israël le 7 octobre, en réponse à des accusations visant certains photojournalistes palestiniens à Gaza et reprises par le gouvernement israélien. Des démentis ont été publiés par les médias américains The New York Times et CNN, ainsi que par les trois agences de presse mondiales, AP, Reuters et l’AFP.La polémique est partie d’un billet mis en ligne mercredi 8 novembre par l’organisation pro-israélienne HonestReporting, qui pointe les traitements qu’elle juge défavorables à Israël dans les médias. HonestReporting laissait entendre, sur le mode interrogatif, que des photojournalistes indépendants palestiniens à Gaza employés, selon elle, par AP, Reuters, CNN et le New York Times, pouvaient avoir été avertis de l’attaque à l’avance par le mouvement islamiste Hamas.Largement relayées sur les réseaux sociaux, ces accusations ont été reprises par le gouvernement israélien. “Ces journalistes sont complices de crimes contre l’Humanité; leurs actions étaient contraires à l’éthique professionnelle”, a estimé jeudi le bureau du Premier ministre Benjamin Netanyahou sur le réseau social X (ex-Twitter).”L’agence de sécurité intérieure d’Israël a annoncé qu’elle allait éliminer tous les participants aux massacres du 7 octobre. Les ‘photojournalistes’ qui ont participé à la couverture de l’attaque seront ajoutés à cette liste”, a déclaré sur le même réseau le député Danny Danon, membre du Likoud, le parti de Benjamin Netanyahou, et ancien diplomate.Une “accusation fausse et scandaleuse””L’Associated Press n’avait aucune connaissance des attaques du 7 octobre avant qu’elles n’arrivent”, a réagi l’agence AP dans un communiqué jeudi. “L’accusation selon laquelle qui que ce soit au New York Times était au courant à l’avance des attaques du Hamas ou a accompagné des terroristes du Hamas durant les attaques est fausse et scandaleuse”, a également assuré le quotidien américain jeudi, soulignant que cela “mettait en danger ses journalistes sur le terrain en Israël et à Gaza”.L’agence Reuters a elle “catégoriquement démenti avoir eu connaissance de l’attaque en amont ou avoir envoyé des journalistes avec le Hamas le 7 octobre”. CNN a aussi démenti avoir été au courant en amont des attaques. Elle a toutefois indiqué avoir cessé toute collaboration avec le principal photographe indépendant mis en cause par HonestReporting, tout en soulignant n’avoir “aucune raison à ce stade de douter de l’exactitude journalistique du travail” qu’il avait accompli par le passé. AP a également indiqué ne plus employer ce photographe indépendant.L’AFP a réagi vendredi car, bien que non citée parmi les médias pointés par HonestReporting, elle a été mise en cause sur les réseaux sociaux en France. “Toute accusation de collusion entre nos journalistes à Gaza et le Hamas lors de l’attaque du 7 octobre est infâmante et diffamatoire, et nous nous réservons le droit de prendre toute action en conséquence”, a déclaré le directeur de l’Information de l’AFP Phil Chetwynd. Les photographes travaillant de façon permanente pour l’AFP “ont été réveillés par des tirs d’artillerie et de roquettes, et ils se sont rendus alors à proximité de la barrière entre Gaza et Israël”. “Les premières photos à proximité de la barrière de Gaza ont été réalisées plus d’une heure après le début de l’attaque”, a précisé l’AFP dans un communiqué.Pour sa part, l’ONG de défense de la presse Reporters sans frontières (RSF) a dénoncé vendredi “l’appel au meurtre de journalistes” et jugé que “les déclarations jetant le discrédit sur l’intégrité de toute une profession (étaient) inadmissibles”.



Source link : https://www.lexpress.fr/monde/proche-moyen-orient/journalistes-accuses-de-collusion-avec-le-hamas-le-dementi-ferme-de-plusieurs-grands-medias-PDQRCVE7UVHGLPV4V4JS2KEAFE/

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Publish date : 2023-11-10 17:25:31

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Gaza : le système de santé a atteint un “point de non-retour”, alerte le CICR

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La destruction des hôpitaux à Gaza doit cesser, a demandé le CICR ce vendredi 10 novembre, soulignant que le système de santé avait désormais atteint un “point de non-retour” mettant en danger la vie de milliers de personnes. “La destruction des hôpitaux à Gaza devient insupportable et doit cesser. La vie de milliers de civils, de patients et de membres du personnel médical est en danger”, a déclaré dans un communiqué William Schomburg, chef de la sous-délégation du Comité international de la Croix-Rouge (CICR) à Gaza.Le directeur de l’hôpital al-Shifa a affirmé avoir reçu “une cinquantaine de corps après le bombardement ce vendredi matin d’une école” de Gaza-ville, où s’abritent de nombreux déplacés. Dans la matinée, le gouvernement du Hamas avait annoncé que 13 Palestiniens avaient été tués et des dizaines d’autres blessés dans une frappe israélienne sur le complexe de l’hôpital, le plus grand de Gaza.Le Croissant rouge palestinien a lui affirmé que des tirs de soldats d’élite israéliens sur l’hôpital Al-Quds avaient fait au moins un mort et 20 blessés, au milieu d’intenses combats entre l’armée israélienne et le Hamas. Les soldats israéliens “tueront” les combattants du Hamas “qui tirent à partir des hôpitaux” à Gaza, a réagi, de son côté, un porte-parole de l’armée.Plus de 100 employés de l’agence de l’ONU pour les réfugiés palestiniens ont été tuésL’agence de l’ONU pour les réfugiés palestiniens (UNRWA) a annoncé, ce vendredi, que plus de 100 de ses employés sont morts dans la bande de Gaza depuis le début de la guerre entre Israël et le Hamas.”Anéanti. Confirmation que plus de 100 collègues de l’UNRWA ont été tués en un mois. Parents, enseignants, infirmières, médecins, personnel de soutien. L’@UNRWA est en deuil, les Palestiniens sont en deuil, les Israéliens sont en deuil. Pour mettre fin à cette tragédie, il faut un cessez-le-feu humanitaire maintenant”, a écrit le patron de l’UNRWA, Philippe Lazzarini, sur le réseau X (anciennement Twitter). Sur son site Internet, l’UNRWA précise que le chiffre exact est de 101 employés tués dans la bande de Gaza depuis le 7 octobre, date à laquelle le Hamas a lancé une attaque terroriste en Israël.”Raser des quartiers entiers n’est pas une réponse aux crimes odieux commis par le Hamas. Au contraire, cela crée une nouvelle génération de Palestiniens lésés, susceptibles de perpétuer le cycle de la violence. Le carnage doit simplement cesser”, a-t-il, également, déclaré dans une tribune de presse, selon un communiqué de l’UNRWA transmis vendredi aux médias.L’armée israélienne frappe en SyrieIsraël a frappé la Syrie ce vendredi à l’aube en réponse à un drone qui s’est abattu jeudi sur une école à Eilat (sud), a indiqué l’armée israélienne. “En réponse à un drone provenant de Syrie qui a touché une école à Eilat, les Forces de défense israéliennes ont frappé l’organisation qui a mené l’attaque”, a indiqué l’armée dans un communiqué et sur X (ex-Twitter), sans préciser le nom de cette organisation.Israël “tient le régime syrien responsable de tout acte terroriste qui émanerait de son territoire”, a-t-elle ajouté. Un drone d’origine inconnue s’est abattu jeudi sur une école dans la station balnéaire d’Eilat sur la mer Rouge, dans le sud d’Israël, sans faire de victime, a indiqué l’armée israélienne. L’armée a également indiqué “poursuivre ses opérations pour détruire les infrastructures du mouvement terroriste Hezbollah au Liban”. “Des avions de chasse ont frappé des cibles du Hezbollah en territoire libanais en riposte aux tirs vers Israël de la journée”, précise l’armée.Jeudi soir, l’armée israélienne avait également annoncé avoir intercepté un missile au-dessus de la mer Rouge avec le système de défense anti-missile Arrow 3.”Nous ne cherchons pas à gouverner Gaza”, affirme NetanyahouLe Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou a affirmé que son intention n’était ni de gouverner, ni d’occuper Gaza, où l’armée progresse “exceptionnellement bien” dans son offensive contre le Hamas.”Je pense que l’armée israélienne se comporte de manière exceptionnelle”, a-t-il déclaré jeudi soir sur la chaîne américaine Fox News, avant d’ajouter : “Nous ne cherchons pas à gouverner Gaza. Nous ne cherchons pas à l’occuper, mais nous cherchons à lui donner, ainsi qu’à nous, un avenir meilleur.”Blinken déplore le nombre de Palestiniens tués, appelle à “faire beaucoup plus”Le secrétaire d’Etat américain Antony Blinken a salué vendredi la décision d’Israël d’accepter des “pauses humanitaires” dans son offensive dans le nord de la bande de Gaza, tout en estimant qu’il restait “encore beaucoup à faire” pour protéger les civils. “Je pense que des progrès ont été réalisés”, a déclaré Antony Blinken lors d’une visite éclair à New Delhi.”Mais j’ai également été très clair sur le fait qu’il restait encore beaucoup à faire en termes de protection des civils et d’acheminement de l’aide humanitaire”, a-t-il ajouté. Il a précisé que les Etats-Unis travaillaient sur des “plans concrets pour ce faire”.”Conférence humanitaire” sur Gaza : un milliard d’euros d’aideScandée par les appels en faveur d’un “cessez-le-feu”, la “conférence humanitaire” organisée jeudi à Paris pour tenter de débloquer l’aide vers Gaza a permis d’atteindre un milliard d’euros d’engagements nouveaux depuis l’attaque du Hamas en Israël le 7 octobre.”C’est à la protection des civils qu’il nous faut travailler. Il faut pour cela une pause humanitaire très rapide et il nous faut œuvrer à un cessez-le-feu”, a déclaré Emmanuel Macron devant les représentants d’une cinquantaine de pays et d’organisations humanitaires, qui n’avait jusque-là évoqué que la nécessité d’une “trêve”. Si Israël a “le droit de se défendre et le devoir de protéger les siens”, son gouvernement a aussi “une éminente responsabilité […] de respecter le droit et protéger les civils”, a insisté le président français.L’extension régionale de la guerre est “inévitable”, selon l’IranL’extension de la guerre entre Israël et le Hamas à Gaza est “désormais inévitable”, a affirmé vendredi le ministre iranien des Affaires étrangères, Hossein Amir-Abdollahian, allié du mouvement islamiste palestinien, sur fond de craintes d’escalade régionale du conflit.”En raison de l’intensité croissante de la guerre sur les habitants civils de Gaza, l’expansion du champ de la guerre est désormais devenu inévitable”, a dit le ministre lors d’un appel téléphonique à son homologue qatari, Mohammed ben Abdelrahmane Al-Thani, selon le site Internet du ministère.Un urgentiste de Médecins du Monde mort à Gaza dans un bombardementUn jeune médecin urgentiste travaillant pour l’organisation humanitaire française Médecins du Monde a été tué dimanche avec sa famille dans le bombardement de leur immeuble à Gaza, a appris l’AFP jeudi à Paris auprès de l’ONG, “profondément inquiète” pour ses équipes encore sur place.Maysara Rayyes, 28 ans, était médecin urgentiste et superviseur médical depuis deux ans chez Médecins du Monde (MDM), a précisé dans un communiqué l’association, qui emploie encore 18 collaborateurs dans la bande de Gaza. Sa mort “est le reflet de ce que subit toute la population civile” dans le territoire palestinien, a commenté auprès de l’AFP Florence Rigal, la présidente de l’ONG.



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Publish date : 2023-11-10 17:46:45

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Loi immigration : les modifications apportées par le Sénat au projet du gouvernement

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Suppression des barrières à l’expulsion des étrangers délinquants, fin de l’aide médicale d’Etat, resserrement du regroupement familial, régularisations au cas par cas dans les métiers en tension… Le projet de loi immigration, dont l’examen a pris fin ce vendredi 10 novembre au Sénat, a subi à la chambre haute une entreprise de durcissement, éloignée du texte initial.Le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin a avalisé de nombreuses mesures, qui correspondent à son ambition d’en faire une réforme “efficace”, un outil de “fermeté” pour contrôler l’immigration et simplifier les procédures d’expulsion. “C’est une grande avancée pour l’intérêt général”, a-t-il salué sur X (anciennement-Twitter) après la séance publique.Nous venons d’achever, au Sénat, l’étude du texte de loi immigration que le Gouvernement a proposé. C’est une grande avancée pour l’intérêt général. Je remercie tous les parlementaires pour la qualité de nos échanges.— Gérald DARMANIN (@GDarmanin) November 10, 2023Cette version sera examinée à partir du 11 décembre par l’Assemblée nationale, qui pourra à son tour largement la modifier.Expulsions simplifiéesLe texte prévoit, en cas de menace grave pour l’ordre public ou la sûreté de l’Etat, de supprimer l’essentiel des protections contre l’expulsion dont bénéficient certains immigrés (à l’exception des mineurs), dont ceux arrivés en France avant 13 ans ou résidant sur le territoire depuis plus de vingt ans.Ces dispositions, voulues par le gouvernement et durcies par la majorité sénatoriale de droite et du centre, visent les personnes qui ont fait l’objet d’une condamnation pour des crimes ou délits punis de cinq ans ou plus d’emprisonnement.Comme le souhaitait le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin depuis l’attentat d’Arras, le retrait du titre de séjour d’une personne qui “adhère à une idéologie djihadiste radicale” est également permis par le texte, selon Beauvau. En revanche, l’enfermement en centre de rétention pour les mineurs de moins de 16 ans est interdit.Famille, santé, nationalité : durcissements en sérieInitialement composé de 27 articles, le projet de loi en comptera près d’une centaine à son arrivée au palais Bourbon, avec plusieurs tours de vis. Il prévoit désormais de “resserrer les critères du regroupement familial”, en renforçant notamment les conditions de séjour et de ressources d’un demandeur.L’aide médicale d’Etat (AME), couvrant les frais de santé des personnes en situation irrégulière, a été supprimée au profit d’une “aide médicale d’urgence”, centrée sur les “maladies graves”, les soins liés à la grossesse ou encore les vaccinations réglementaires.Autres ajouts de la droite sénatoriale : l’instauration de “quotas en matière migratoire”, le rétablissement du délit de séjour irrégulier (uniquement assorti d’une amende), la fin de l’automaticité du droit du sol permettant aux enfants nés en France de parents étrangers d’obtenir la nationalité française à leur majorité… L’aide au développement pourrait être conditionnée à la délivrance par les pays tiers de “laissez-passer consulaires” nécessaires aux expulsions.Les étrangers devront aussi justifier de cinq ans de résidence pour pouvoir bénéficier d’allocations comme l’aide personnalisée au logement (APL) ou les allocations familiales, contre six mois actuellement, si cette mouture entrait en vigueur.Réforme du système d’asileLe gouvernement a fait voter sa réforme structurelle de l’asile avec un double objectif : accélérer les procédures et expulser plus rapidement, alors que le taux d’exécution des OQTF (obligations de quitter le territoire français) a chuté à 6,9 % au premier semestre 2022. L’une des mesures vise à délivrer une OQTF dès le rejet d’une demande d’asile en première instance, sans attendre un éventuel recours.Le contentieux des étrangers, qui engorge les tribunaux administratifs, a été largement simplifié. Douze procédures permettent aujourd’hui de contester une expulsion : cela a été divisé par trois.Régularisations dans les métiers en tensionLa mesure-phare du texte a été nettement restreinte, après d’âpres négociations. Les travailleurs sans-papiers exerçant dans des métiers en tension pourront obtenir un titre de séjour d’un an “à titre exceptionnel” et non de plein droit comme le prévoyait le projet initial.La procédure, à la main des préfets, est assortie de conditions multiples, comme celle d’avoir travaillé douze mois sur les deux dernières années ou de respecter les “valeurs de la République”. La mesure conserve néanmoins l’idée forte du gouvernement : que les travailleurs puissent déposer eux-mêmes une demande de régularisation, sans obtenir l’aval de leur employeur, qui n’y a pas toujours intérêt.Toujours dans le volet intégration, le Sénat a adopté le conditionnement de la délivrance d’une carte de séjour pluriannuelle à la maîtrise d’un “niveau minimal de français”. Pour l’obtenir, il faudra désormais réussir un examen de langue.Rares avancées socialesLa gauche, minoritaire au Sénat, a obtenu le rétablissement de quelques mesures que la droite comptait supprimer, comme le durcissement des sanctions pour les employeurs d’une main-d’œuvre illégale et l’obligation pour les employeurs d’aménager du temps de travail à certains employés pour leur permettre de prendre des cours de français.Ultime succès, vendredi : le vote d’un amendement visant à octroyer une carte de séjour temporaire aux sans-papiers qui portent plainte contre leurs propriétaires abusant de conditions d’hébergement indignes, pour lutter contre les marchands de sommeil.



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Publish date : 2023-11-10 18:38:56

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