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L’Express

Nucléaire : quelle stratégie pour EDF afin d’augmenter sa production ?

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Redresser les finances. Le mot d’ordre a été donné. Après avoir enregistré en 2022 l’une des pires pertes de l’histoire de la Bourse de Paris – 17,9 milliards d’euros – EDF tente d’assainir ses comptes, plombés par une dette sans précédent, qui s’établit à 65 milliards d’euros.Et pour ce faire, l’énergéticien mise avant tout sur une augmentation de sa production. Un véritable défi pour l’entreprise, dont la production de nucléaire est tombée au plus bas depuis 30 ans en 2022 (270 térawattheures, TWh), et qui s’est fixée l’objectif d’atteindre les 400 TWh d’ici à 2030.Optimisation de la gestion des arrêts obligatoiresPour y parvenir, le premier producteur et fournisseur européen d’électricité dispose de plusieurs outils. Au premier rang desquels, l’optimisation de la gestion de ses arrêts obligatoires. Et pour cause, chaque année, le parc nucléaire constitué de 56 réacteurs connaît en moyenne 43 arrêts pour des chargements de combustible ou des visites de maintenances et contrôles de plus ou moins grande ampleur.Dès lors, “la nécessité de mieux maîtriser” ces arrêts, et d'”améliorer la performance” durant ces périodes est “encore plus cruciale” dans ce contexte de “charge d’activité particulièrement importante”, fait valoir la direction mercredi 15 novembre lors d’une conférence de presse.D’autant qu’avec les nombreux travaux entrepris sur le parc nucléaire afin de prolonger la durée de vie des centrales, EDF se trouve à un moment historique” et doit faire face à “une charge industrielle […] extrêmement élevée”.”L’Autorité de sûreté nucléaire nous a demandé de faire en sorte que nos réacteurs, qui ont été conçus il y a 40 ans, atteignent un niveau de sûreté aussi proche que possible” de ceux des EPR, explique le directeur de la Division Nucléaire, Etienne Dutheil. Et de préciser : “Concrètement, cela se traduit par des volumes de modifications, d’ajout et de remplacement de matériel” qui sont “six fois plus importants” qu’il y a une quinzaine d’années.Durée de cycle de production, augmentation de la puissanceL’allongement la durée du cycle de production de réacteurs de 900 MW alimentés au MOX (uranium appauvri associé à du plutonium issu de combustible retraité), figure également parmi les priorités du groupe. Avec l’objectif de le passer de 12 à 16 mois à partir de 2028. Une façon de réduire la fréquence des arrêts pour chargement de combustible.En outre, EDF table sur l’augmentation de la puissance de certains de ses réacteurs à partir de 2027. Et espère pouvoir augmenter “facilement de 30 à 40 MW” la puissance jusqu’à 13 réacteurs de 900 MW.Création d’une “task force”Des initiatives dont le succès repose en grande partie sur la mobilisation d’une “task force”, capable de se déployer en appui des sites à l’arrêt. Une réorganisation de la production est également prévue. Le soudage, ainsi que l’ouverture-fermeture de cuve à combustible, devrait notamment être réinternalisés. L’énergéticien a également adopté une approche standardisée de la programmation des travaux.D’après EDF, ces aménagements auraient déjà commencé à faire leur preuve. Illustration de la direction : le jalon clé du déchargement de combustible est effectué à temps dans 70 % des cas, contre moins de 3 % en 2019, fait valoir la direction, qui a confirmé mercredi ses objectifs d’atteindre les 300 à 330 TWh cette année, les 315-345 TWh en 2024 et 335-365 TWh en 2025. Ce, en excluant l’EPR de Flamanville, dont le démarrage est prévu pour le premier trimestre 2024.



Source link : https://www.lexpress.fr/economie/politique-economique/nucleaire-quelle-strategie-pour-edf-afin-daugmenter-sa-production-NWC462T3W5GRXAZ4YZIDQ4ZHIA/

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Publish date : 2023-11-16 10:08:09

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Glyphosate : la Commission européenne va renouveler l’autorisation pour 10 ans

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Les Etats membres de l’UE ne sont pas parvenus à s’entendre, jeudi 16 novembre, lors d’un second vote sur la proposition de Bruxelles de reconduire pour dix ans l’autorisation du glyphosate, a-t-on appris de sources diplomatiques. La majorité qualifiée requise pour valider ou rejeter le texte — soit 15 Etats sur 27, représentant au moins 65% de la population européenne – n’a pas été atteinte. Dans un communiqué, la Commission indique avoir donc décidé de renouveler son feu vert jusqu’à décembre 2033, après le rapport d’un régulateur européen estimant que le niveau de risque ne justifiait pas d’interdire l’herbicide controversé, dont l’autorisation actuelle expire mi-décembre.Ventes de glyphosate et glufosinate ammonium dans l’UE en 2017 et 2021



Source link : https://www.lexpress.fr/environnement/glyphosate-lue-ne-trouve-pas-daccord-la-commission-va-devoir-trancher-7L4UBWPJL5BTTFUW2I3TSTW7LU/

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Publish date : 2023-11-16 09:30:01

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Dunkerque mise sur la décarbonation : les dessous d’une transformation

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“L’industrie est morte, Dunkerque est morte !”. Ce slogan, on l’a longtemps scandé sur cette terre sinistrée qui perdait ses habitants comme ses industries. Jusqu’à ce que, dans la décennie 2010, elle se tourne vers la transition écologique, sous l’impulsion notamment de son nouveau maire Patrice Vergriete (divers gauche). Sa conviction ? “Dans quinze ans, ce qui comptera dans l’industrie, ce sera la décarbonation !” Une nouvelle orientation qui commence à porter ses fruits.Pour rendre Dunkerque attractive et attirer les fleurons du XXIe siècle, encore fallait-il d’abord mettre en place les outils adéquats : fournir de l’électricité “verte”, disposer d’un réseau de chaleur et d’eau… L’édile s’y est attelé, accumulant de “petites victoires”*. La première ? L’implantation de l’irlandais Ecocem en 2016, avec son unité de production de ciment écologique. Et de “grandes victoires” aussi. Lorsque le gouvernement a lancé son chantier de réindustrialisation du pays, les regards se sont posés sur la cité flamande “parce qu’elle avait une longueur d’avance”, se réjouit Patrice Vergriete, entré au gouvernement, mais toujours président de la communauté urbaine de Dunkerque. Alors que la zone industrialo-portuaire reste la plus émettrice de France, la décarbonation des entreprises présentes est de fait engagée. Avec pour symbole ArcelorMittal. Le premier émetteur de gaz à effet de serre en France va remplacer le charbon par l’hydrogène et l’électricité afin de baisser de 40 % ses émissions de CO2. Coût du projet : 1,7 milliard d’euros – dont une partie apportée par l’Etat !Les retombées se font déjà sentir sur le marché du travail. “D’ici à 2030, nous créerons 20 000 emplois supplémentaires sur le territoire”, promet Patrice Vergriete. 2000 postes sont annoncés dans la méga-usine de batteries bas carbone du français Verkor ; 3000 chez celle du taïwanais ProLogium. Sans oublier ceux, indirects, liés à la construction des deux EPR et d’un parc éolien offshore. Ce dernier, prévu pour 2028, ne fait pourtant pas l’unanimité. “L’implantation de 46 éoliennes de 300 mètres de haut à 10 kilomètres de la côte, de surcroît dans une zone Natura 2000, est à la fois inappropriée et inutile, estime Florent Caulier, président de l’association Vent Debout 59. Inappropriée en raison des risques de pollution visuelle, des eaux et des nuisances sonores néfastes aux cétacés. Inutile alors que la centrale nucléaire de Gravelines voisine produit déjà la meilleure électricité verte au monde !”Un programme “éco-gagnant”Pas suffisant pour faire dévier de son cap Patrice Vergriete, qui veille toutefois à associer les habitants à cette transition, via notamment un ingénieux programme “éco-gagnant”. Le principe ? En faisant un geste pour la planète, on améliore son pouvoir d’achat. La preuve par l’exemple. L’instauration de la gratuité du service de bus s’est traduite par une hausse de 125 % du taux de fréquentation, tandis que les aides à l’acquisition d’un vélo neuf (500 000 euros versés depuis 2020) ont dynamisé toute une filière, des réparateurs aux vendeurs de bicyclettes.Celui qui vient d’être nommé ministre du Logement ne pouvait évidemment rester inactif sur ce dossier. “A côté des primes visant à améliorer l’isolation, nous proposons un accompagnement du diagnostic à l’achèvement des travaux pour permettre une rénovation complète”, assure l’intéressé. Et de promettre aussi 1 200 nouveaux logements dans le centre-ville, pour éviter l’étalement urbain, ainsi que par la plantation de 200 000 arbres d’ici à 2026 pour végétaliser une cité très minérale. Avec l’espoir, à terme, de faire rimer un peu mieux industrie et écologie.* Les élus d’opposition sollicités n’ont pas répondu aux sollicitations de L’Express.Un article du dossier spécial de L’Express “Villes”, publié dans l’hebdo du 16 novembre



Source link : https://www.lexpress.fr/societe/region/dunkerque-mise-sur-la-decarbonation-les-dessous-dune-transformation-WOFZNW537FGBDFPNRAKLMWOYVU/

Author : Audrey Lévy

Publish date : 2023-11-16 09:31:00

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Ukraine : David Cameron, le nouveau chef de la diplomatie britannique est à Kiev

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Ce sont des premiers pas à l’étranger très attendus depuis sa nomination. Le chef de la diplomatie britannique David Cameron a été reçu, jeudi 16 novembre, à Kiev par le président Volodymyr Zelensky, a annoncé la présidence ukrainienne. “Des armes pour la ligne de front, le renforcement de la défense aérienne, la protection de notre population et de nos infrastructures essentielles. Je suis reconnaissant au Royaume-Uni pour son soutien”, a déclaré Volodymyr Zelensky dans un communiqué sur les réseaux sociaux, annonçant la rencontre avec David Cameron.Dans une vidéo publiée par le président ukrainien sur X, David Cameron a déclaré : “nous continuerons à vous apporter le soutien moral, le soutien diplomatique, le soutien économique, mais surtout le soutien militaire dont vous avez besoin, pas seulement cette année et l’année prochaine, mais aussi longtemps que cela prend”.Hosted @David_Cameron on his first visit to Ukraine as Foreign Secretary of the UK.

We had a good meeting focused on weapons for the frontline, strengthening air defense, and protecting our people and critical infrastructure.

I am grateful to the UK for its support!

🇺🇦🇬🇧 pic.twitter.com/zElLHsSaQT— Volodymyr Zelenskyy / Володимир Зеленський (@ZelenskyyUa) November 16, 2023Situation “assez fluide” à KhersonL’armée ukrainienne a qualifié de “assez fluide” la situation du côté russe du Dnipro, à Kherson. Mercredi, la Russie a admis pour la première fois que les troupes ukrainiennes avaient pu traverser la rive gauche (est) et s’établir. Ce mouvement a eu lieu dans le cadre d’une opération qui, selon Kiev, ouvrira de nouvelles voies d’attaque vers la Crimée. Les estimations du nombre de soldats ukrainiens impliqués dans les combats avec les troupes russes varient entre des dizaines et plusieurs centaines. Selon le commandement ukrainien interrogé par le Guardian, “le refoulement de notre côté s’effectue sur une ligne de trois à huit kilomètres le long de toute la rive depuis le bord de l’eau”Selon un article du Wall Street Journal, les marines ukrainiens renforcent également leurs positions dans trois villages sur la rive orientale du Dnipro, notamment en installant des Humvees blindés et au moins un véhicule de combat d’infanterie.Frappes dans la région de ZaporizhzhiaUn missile russe a tué deux secouristes dans le sud de l’Ukraine alors qu’ils éteignaient un incendie lors d’une attaque quelques minutes plus tôt, ont indiqué des responsables ukrainiens. Au moins sept autres personnes ont été blessées lors des frappes dans la région de Zaporizhzhia, au cours desquelles les forces russes ont tiré trois missiles en une demi-heure environ, selon le gouverneur régional.L’UE veut interdire l’exportation des pièces mécaniques vers la RussieL’Union européenne a proposé d’interdire l’exportation de machines-outils et de certaines pièces de machines que la Russie utilise pour fabriquer des armes visant l’Ukraine, révèlent des documents consultés par Bloomberg. La proposition est contenue dans le 12e paquet de sanctions de l’UE, qui comprend également une interdiction sur les diamants, a rapporté le média. L’objectif principal du nouveau paquet de sanctions est de réprimer davantage la capacité du Kremlin à contourner les sanctions de l’UE et d’alimenter sa machine de guerre, ainsi que de réduire les sources de revenus de Moscou.



Source link : https://www.lexpress.fr/monde/europe/ukraine-david-cameron-le-nouveau-chef-de-la-diplomatie-britannique-est-a-kiev-SPVMFCW76NGHLE63CU55H73QXQ/

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Publish date : 2023-11-16 09:11:33

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Bombes atomiques : “Peu de gens savent qu’ils sont dans la zone mortelle”

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Les Américains appellent cela “la grande éponge”. 400 silos nucléaires subsistent aux Etats-Unis, sur les 1 000 creusés durant la guerre froide. Que se passerait-il si ces lanceurs souterrains étaient bombardés, condition sine qua non à toute offensive d’ampleur contre Uncle Sam ? Au tableau, derrière Sébastien Philippe, quelques équations traînent encore : le Français, ex-ingénieur à la Défense et physicien à l’université de Princeton, vient de publier ses estimations dans le magazine spécialisé Scientific American. Un aperçu chiffré de l’apocalypse.L’Express : Moins intéressants que les sous-marins, car fixes, faciles à cibler, et vieillissants, les silos feraient tout de même diversion en cas d’attaque, selon les stratèges américains. Ils vont ainsi être rénovés. De quoi protéger les civils, selon les autorités. Vraiment ?Sébastien Philippe : Jusqu’à présent, nous n’avions pas de point de comparaison suffisamment précis pour dire si un tel paravent sauverait des vies en cas d’attaque, comme cela est régulièrement affirmé par le gouvernement et le lobby de la Défense. En prenant en compte la localisation des silos encore armés – la plupart ont été identifiés dans le Colorado, le Wyoming, le Nebraska, le Montana et le Dakota du Nord – et la puissance nucléaire nécessaire pour exploser les sous-sols, il est possible de reconstituer au plus près la trajectoire et l’importance des nuages radioactifs. On peut alors identifier différents scénarios, en fonction des vents, sur la base des données météorologiques de l’année 2021. C’est ce que nous avons fait.Taux d’ exposition radioactive basée sur les pires météorologiques de 2021, en grays. De jaune clair, correspondant au niveau limite autorisé par an aux USA, à violet foncé, égal à une mort certaine, en quelques heures.D’après ce modèle théorique inédit, qui n’aurait pas été obtenu si les météorologues américains n’avaient pas amélioré leurs mesures aujourd’hui très fines et complètes sur l’ensemble du territoire, environ un à deux millions de personnes mourraient dans l’immédiat, des suites d’une irradiation aiguë. Selon les vents du jour de l’attaque, jusqu’à l’entièreté des Etats-Unis et une large partie du Mexique et du Canada serait exposée à des retombées mortelles. Même l’Europe serait touchée. Ainsi, ces résultats, qui pour le moment n’ont pas été publiés dans une revue scientifique, montrent que les silos ne permettent pas de protéger les Américains. Parfois construits à quelques mètres des habitations, ils exposent au contraire à de très importants risques, en cas d’attaque. Des risques bien plus élevés que les gains militaires espérés.Ces estimations viennent préciser d’autres modèles plus sommaires et datant des années 1980. Elles font partie d’un dossier de Une de Scientific American, consacré au “nouvel âge nucléaire” et aux risques pour l’humanité. Pourquoi établir ce genre de scénarios catastrophes ?Même si en 2023, le nombre et la localisation des silos sont globalement connus des Américains, après que le gouvernement a rendu public une partie des informations les concernant et à force de questions de riverains et d’associations, le grand public n’a pas conscience des risques qu’il encourt à cause des infrastructures nucléaires militaires. Peu de gens savent s’ils habitent dans la zone d’irradiation directement liée à l’explosion d’un site, ou qui serait sur le chemin du nuage. Ce ne sont pas des questions débattues aux Etats-Unis. Ni en France d’ailleurs.Pourtant, la menace nucléaire et la course à l’armement regagnent du terrain, du fait de décisions de dirigeants élus par ces mêmes populations. Il est important d’être informé sur ces questions, pour prendre la mesure du sujet. Aux Etats-Unis, l’armée de l’air a publié en mars dernier une évaluation de l’impact environnemental de la rénovation des silos. Rien n’est dit en revanche sur les conséquences éventuelles pour les populations. Il nous faut rationaliser les décisions militaires nucléaires, qui sont souvent soumises à de nombreux biais, économiques, politiques, bureaucratiques, budgétaires. Si les Etats-Unis ont conservé leurs silos, c’est aussi et surtout pour les valoriser et éviter de donner l’impression de gaspiller…On se rapprocherait à nouveau d’un hiver nucléaire…Oui. La rénovation des silos américains fait partie d’un immense projet de renouvellement de l’arsenal nucléaire, estimé à plus de mille milliards de dollars. Cela s’inscrit dans une tendance mondiale de détricotage des traités de non-prolifération signés depuis la guerre froide, qui avaient permis de faire reculer l’armement atomique. La Russie a augmenté son arsenal, mis sur pause New Start, dernier accord de non-prolifération bilatéral avec les Etats-Unis et rompu sa promesse de ne plus faire d’essais. La Chine construit aussi de nouveaux silos, non loin des villes de Yumen, Hami et Ordos. D’après notre modèle théorique, là encore, des dizaines de millions de personnes pourraient mourir en cas de frappe nucléaire stratégique sur ces infrastructures. Selon notre étude, la moitié de Pékin pourrait périr selon la météo, car la ville est relativement proche de ces sites.D’après le Federation of American Scientists (FAS), un collectif de chercheurs américains, ces images prises dans les champs du Xinjiang en 2021 montreraient des silos nucléaires en construction.La France a aussi choisi de rénover ses missiles. Le pays va investir environ 54 milliards d’euros dans la dissuasion sur la période de 2024 à 2030, soit 13 % du budget militaire. En 2023, les neuf puissances nucléaires officielles détenaient environ 10 000 têtes nucléaires, soit 135 000 fois Hiroshima, selon les estimations – toutes ces informations ne sont jamais totalement publiques, par soucis stratégiques. Le monde est à la croisée des chemins. Soit on continue dans cette nouvelle course à l’armement nucléaire et dans cette accélération amorcée depuis le début de la guerre en Ukraine, soit on revient aux fondamentaux : contrôle, rationalisation, limitation.Est-ce qu’un tel scénario noir pourrait arriver à la France ?En France, nous avions des silos positionnés sur l’île d’Albion. Mais ils ne sont plus armés depuis les années 1990. Les armes nucléaires françaises sont déployées sur les sous-marins lanceurs. L’un d’entre eux est en Bretagne à L’île longue, les autres sillonnent la mer. En cas d’attaque, si l’ennemi veut éviter une riposte, toutes les bases nucléaires identifiées, ainsi que les bases aériennes qualifiées seraient probablement frappées. De quoi provoquer des retombées considérables. Dans ce cas comme dans le cas américain, les éponges nucléaires, ça n’existe pas.



Source link : https://www.lexpress.fr/sciences-sante/sciences/bombes-atomiques-peu-de-gens-savent-quils-sont-dans-la-zone-mortelle-PES3BFKBS5CKPJYNPEMG3BHFAA/

Author : Antoine Beau

Publish date : 2023-11-16 04:46:30

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Sommet Biden – Xi : “dictateur”, Taïwan, anniversaire… Ce qu’ils se sont dit

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Le dialogue était au point mort. Joe Biden et Xi Jinping ont rétabli mercredi 15 novembre à l’occasion d’une rencontre inédite depuis bientôt un an. Une avancée importante, qui a aussi exposé au grand jour les différends entre les deux pays, notamment concernant Taïwan. Le sommet de quatre heures, dans une résidence cossue à une quarantaine de kilomètres de San Francisco, a été “constructif et productif” a déclaré Joe Biden à son issue. Quelques heures après la rencontre, le président américain a tout de même répété qu’il considérait toujours son homologue chinois comme un “dictateur”, déclenchant une nouvelle fois la colère de Pékin qui dénonce une “manipulation politique responsable” et un discours “extrêmement erroné”.La rencontre a toutefois débouché sur une reprise des communications militaires de haut niveau, suspendues depuis plus d’un an. Le président américain a aussi assuré que les deux dirigeants pourront désormais “décrocher son téléphone, appeler directement et qu’il serait entendu immédiatement”, en cas de crise. “Nous n’avons pas toujours été d’accord, ce qui n’est pas une surprise, mais nos rencontres ont toujours été franches, directes et utiles”, a conclu le chef d’État américain.Fentanyl, Taïwan et crises internationales…La réunion, destinée à donner une impression de sérénité retrouvée, n’a résolu aucun différend de fond. Sur la question pharmaceutique, le président chinois a accepté de prendre “un certain nombre de mesures conséquentes pour réduire considérablement les approvisionnements” en composants du fentanyl, ont annoncé les Américains. Ce puissant opiacé de synthèse produit avec des composés chimiques venus notamment de Chine cause des dizaines de milliers d’overdoses chaque année aux Etats-Unis. L’annonce est bienvenue pour Joe Biden, en campagne pour un second mandat.Xi Jinping, confronté à une situation économique et sociale dégradée en Chine, ne veut surtout pas paraître affaibli, en particulier à propos de Taïwan. Le statut de l’île, dont Pékin revendique la souveraineté, et où se déroulera bientôt une élection présidentielle, reste un sujet de friction central. Mercredi, Joe Biden a demandé à Xi de “respecter le processus électoral” et confirmé la ligne volontairement ambiguë des Etats-Unis : pas de soutien à l’indépendance, mais refus d’une prise de contrôle par la force. Le président chinois a de son côté exhorté son homologue à “cesser d’armer Taïwan”, puisque la réunification est selon lui “inévitable”, a indiqué une source de la diplomatie chinoise.Le président américain avait appelé, au début de la réunion, à gérer la rivalité de manière “responsable”, pour “s’assurer qu’elle ne dégénère pas en conflit”. “La Chine ne recherche pas de sphères d’influence, et ne livrera ni guerre chaude ni guerre froide à quelque pays que ce soit” a pour sa part assuré Xi Jinping plus tard, alors que Washington et Pékin se livrent une concurrence féroce, qu’elle soit économique, technologique, stratégique ou militaire.”La planète est assez grande pour que nos deux pays prospèrent”, a estimé le président chinois. Washington a rappelé attendre aussi de la Chine, proche partenaire de l’Iran et de la Russie, qu’elle n’envenime pas les grandes crises internationales : le conflit entre Israël et le Hamas ainsi que la guerre en Ukraine.Une rencontre pour les camérasUn sommet réglé au millimètre, après des semaines de tractations, dans un domaine niché au sein des collines californiennes. Les deux hommes ont eu une réunion avec leurs délégations respectives, puis un déjeuner de travail en petit comité, et enfin cette promenade en tête-à-tête, clairement organisée pour les photographes et les caméras.Lors de la rencontre, Joe Biden a demandé à Xi Jinping de transmettre ses voeux d’anniversaire à Peng Liyuan, épouse du président chinois depuis plus de trente ans. Le dirigeant américain fêtera ses 81 ans le 20 novembre, le même jour que Peng Liyuan, une soprano renommée qui célébrera, elle, ses 61 ans. Selon un représentant américain, Xi Jinping, un brin gêné, a avoué que cette date lui était sortie de la tête à cause du travail et a remercié Joe Biden pour le rappel.Xi Jinping et Joe Biden s’étaient parlé pour la dernière fois en novembre 2022, en marge du sommet du G20 de Bali. La relation bilatérale n’avait ensuite cessé de se crisper, menaçant même de dérailler franchement avec le survol du territoire américain par un ballon chinois en début d’année. Washington avait dénoncé une opération d’espionnage, ce que la Chine avait démenti. En mars, le président chinois avait dénoncé une stratégie américaine d'”encerclement”, alors que les Etats-Unis musclent leurs alliances en Asie Pacifique et empilent les sanctions économiques sur la Chine.Ce que Joe Biden a continué à faire dès mercredi soir, lors d’une réception pour les dirigeants de l’Apec (Coopération économique pour l’Asie Pacifique), réunis en sommet à San Francisco, pour, selon lui, “créer de nouveaux contacts et lancer de nouveaux partenariats.”



Source link : https://www.lexpress.fr/monde/asie/sommet-biden-xi-dictateur-taiwan-anniversaire-ce-quils-se-sont-dit-XIF367Z6FBHADKAFQDRIERODRY/

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Publish date : 2023-11-16 08:12:51

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Rencontres de Saint-Denis : Macron et les limites du showman

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C’est toujours ce que redoute le plus un showman : des travées vides. Pourquoi mon public ne serait-il plus au rendez-vous ? Lundi soir, Emmanuel Macron apprend par une indiscrétion qu’Eric Ciotti ne veut pas honorer l’invitation à la nouvelle rencontre autour du président, vendredi. Le patron de LR ne l’a pas encore annoncé, mais c’est vrai. Du coup, le chef de l’Etat le fait appeler pour vérifier. Mardi matin, c’est le secrétaire général de l’Elysée, Alexis Kohler, qui tente de dissuader Eric Ciotti de boycotter. En vain.Une salle hostile, ça se retourne ; une salle désertée, ça vous laisse sans voix. Emmanuel Macron adore les face-à-face dès lors qu’il en est la vedette : hier, le grand débat, en 2019, devant ces maires venus avec leurs questions pointues et repartis avec leurs réponses exhaustives (on se souvient de ses longues explications présidentielles sur le sort d’une maternité à Bernay dans l’Eure) ; aujourd’hui les rencontres de Saint-Denis avec les chefs de parti, qui gravitent forcément autour de lui.”Emmanuel Macron confond la politique avec sortir un lapin de son chapeau. Saint-Denis 1 était très réussi, mais il ne peut y avoir d’épisode 2 réussi”, observe un ancien ami. Pour le moment, les absents de l’acte 2, Manuel Bompard, Olivier Faure, Eric Ciotti, se voient plus que les présents – pour un peu, ils demanderaient à être remboursés pour le premier spectacle.Car tous s’étaient laissé un peu prendre par les talents de l’acteur. Tous ? Même Manuel Bompard (LFI) le concède du bout des lèvres : “C’est vraiment un séducteur. Un bonimenteur même. Il est capable de vendre une machine à laver à quelqu’un qui en a déjà deux.” Eric Ciotti (LR) le reconnait à son tour : “Le scénario n’était pas mal conçu. Nous étions les pions d’une stratégie.” Mais il n’a pas apprécié la com qui a suivi, une mise en scène signée de l’Elysée selon lui, la quasi-sanctification de Jordan Bardella.”Macron est une machine de guerre !”Les plus enthousiastes avaient été à deux doigts de se lever pour applaudir. Hervé Marseille, le président de l’UDI : “Emmanuel Macron est à l’aise sur presque tout, c’est une machine de guerre ! Ceux qui sont allés le chercher sur un sujet se rendent vite compte que ce n’est pas facile, autant on peut lancer des accusations devant des militants, autant lui l’inspecteur des finances vous démonte le truc en trois coups de cuillère et passe ensuite à un autre sujet.”D’autres ont remarqué son self-control, par exemple quand Olivier Faure s’est lancé dans l’éloge de Michel Rocard, oubliant un peu vite qu’il fut le Premier ministre de tous les 49.3, ou son stoïcisme quand Jordan Bardella lui a presque fait la leçon : “M. le président, je voulais vous dire, les Français considèrent que les gouvernements, pas seulement celui-là, manquent de chair. Vous devriez être très content qu’on existe et qu’on fasse ce qu’on fait, soyez heureux qu’on récupère ces gens qui croient que nous au moins pouvons changer les choses. Le jour où ils ne croiront même plus en nous…” Certains ont souri en voyant le président tour à tour assis, puis debout au moment de commenter des cartes militaires consacrées à l’Ukraine.Chapeau l’artiste ? Sauf que ce n’était pas tout à fait censé être un one-man-show et que les participants ne sont pas du genre à vouloir rester bouche bée. Eux aussi se veulent acteurs à part entière. Dans sa lettre justifiant sa non-participation, Eric Ciotti rappelle ainsi les mérites du contre-budget présenté le mois dernier par LR. Mais ce n’est pas cela qui rabibochera les uns et les autres, car l’opération est restée en travers de la gorge du premier cercle à l’Elysée : “On cherche chez Les Républicains une rationalité qu’ils ont perdue depuis longtemps ! Ils ont été capables de présenter la même semaine des amendements pour 150 milliards de dépenses supplémentaires et un contre-budget pour se parer des vertus du sérieux… La même semaine !” Fini de rire : juste avant, Eric Ciotti avait souhaité que soit dénoncée la convention fiscale avantageuse liant Paris et Doha. “C’était doublement bizarre, pointe ce proche d’Emmanuel Macron, c’est un texte voulu par Nicolas Sarkozy, et ce n’était pas forcément le moment idéal au moment où le Qatar est l’intermédiaire obligé pour la libération des otages retenus à Gaza.”Haro sur la star ou sur les participants ? Si le nouveau spectacle n’est pas à la hauteur, ce serait plus à cause des participants que de la vedette ? Ce serait oublier un peu vite la propension, décrite par une vieille connaissance, d’Emmanuel Macron à “entendre tout le monde, mais n’écouter personne”. “Pitoyablement monarchiste”, avance Manuel Bompard. Le roi est nu, le président n’a plus de lapin dans son chapeau.



Source link : https://www.lexpress.fr/politique/rencontres-de-saint-denis-macron-et-les-limites-du-showman-PIX5RSVFANB2PCI5DHXVSWHY3M/

Author : Eric Mandonnet

Publish date : 2023-11-16 04:48:07

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Rencontres de Saint-Denis, marche contre l’antisémitisme… Macron contre-attaque

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L’agacement est palpable, comme souvent chez Emmanuel Macron quand les critiques s’accumulent. Le président est passé à la contre-offensive mercredi depuis la Suisse, terre de neutralité, pour défendre sa diplomatie au Proche-Orient et dénoncer une “faute politique majeure” des opposants qui boycottent ses nouvelles rencontres de Saint-Denis.C’est Eric Ciotti qui en prend le plus pour son grade. Après avoir fait mine d’être prêt à participer vendredi à la deuxième édition de ces rencontres à huis clos entre le chef de l’Etat et les dirigeants des partis politiques, le patron des Républicains a changé d’avis, dénonçant “une énième démarche de communication”. Surtout, il a justifié sa défection par l’absence d’Emmanuel Macron dimanche à la grande marche républicaine contre l’antisémitisme à Paris.”Utiliser le contexte que nous vivons pour justifier une absence à une réunion de travail sur des réformes constitutionnelles est absolument indigne de la part d’un dirigeant politique”, a lancé le président lors d’une conférence de presse à Berne au début d’une visite d’Etat de deux jours.”Une faute politique majeure”Au-delà, il ne cache pas son mécontentement face au rétrécissement drastique de cette “initiative politique majeure” lancée à la fin de l’été pour favoriser unité et consensus dans un second quinquennat marqué par les divisions. Alors que tous les opposants étaient présents fin août à Saint-Denis, trois lui font faux bond cette fois : Eric Ciotti, mais aussi le socialiste Olivier Faure et l’Insoumis Manuel Bompard.”Je pense que c’est une faute politique majeure de la part de ces dirigeants”, a-t-il taclé, affichant sa “surprise” à l’égard des patrons LR et PS “qui ont eu pendant des décennies à gouverner la France”. “Ils iront expliquer à leurs électeurs pourquoi ils ne sont pas là” pour discuter de l’élargissement du champ du référendum, de la décentralisation, a encore dit Emmanuel Macron.”Préserver l’unité du pays”Quant à la marche elle-même, il a réagi sur son absence très décriée, sur laquelle il ne s’était pas vraiment expliqué auprès des Français. Ce débat “n’avait pas lieu d’être”, a-t-il balayé, expliquant ne pas avoir à démontrer son “engagement personnel” et “implacable” contre “toutes les formes d’antisémitisme”.”Mon rôle n’est pas de faire une marche”, a-t-il ajouté, assurant se concentrer sur la nécessité de “préserver […] l’unité du pays”, et d'”aider à la libération de nos otages”, retenus par le Hamas depuis son attaque sans précédent du 7 octobre en Israël.Au passage, il s’en est pris indirectement au Rassemblement national, qui a, lui, participé à la marche, plongeant la gauche et une partie de la Macronie dans l’embarras. “Protéger les Français de confession juive, ça n’est pas mettre au pilori les Français de confession musulmane”, a-t-il taclé comme pour mettre en doute la sincérité de la lutte contre l’antisémitisme affichée par le parti d’extrême droite. Eric Ciotti a réagi sur BFMTV en taxant à son tour d'”indigne […] l’absence du président” au rassemblement.Il réaffirme sa position au Proche-OrientSi Emmanuel Macron a dérogé à la règle non écrite – et variablement respectée – selon laquelle un président ne répond pas aux questions de politique intérieure depuis l’étranger, c’est peut-être car sa propre position sur Israël et Gaza est également mise en cause.Un groupe de diplomates français au Moyen-Orient a rédigé une note critiquant sa politique régionale et déplorant un parti pris pro-israélien, dont la teneur a fuité dans Le Figaro. Mais, signe d’un équilibre difficile à trouver, les propos du président à la BBC exhortant l’Etat hébreu à “arrêter” les bombardements tuant des civils ont heurté les autorités israéliennes.Il s’en est expliqué avec son homologue Isaac Herzog, mais aucun appel avec le Premier ministre Benyamin Netanyahou n’a été rendu public, signe d’un certain malaise dans les relations franco-israéliennes. Dans son propre camp, ce conflit et la position présidentielle font ressurgir des divisions.Ces critiques “montrent que notre position doit être équilibrée”, a relevé le chef de l’Etat. “Nous reconnaissons, de manière complète, le droit d’Israël de se défendre et de lutter contre le terrorisme mais parce qu’Israël est une démocratie […] ce droit à se défendre doit s’inscrire dans le cadre du droit international humanitaire et en respectant les règles de la guerre […]. Nous n’avons jamais varié”, a-t-il martelé.



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Publish date : 2023-11-16 06:44:22

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Immobilier : démembrer vos SCPI, une bonne idée ?

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Investir dans la pierre pour se constituer des revenus futurs au moment de la retraite est une technique fréquemment utilisée. Elle présente cependant deux inconvénients majeurs. Le premier : percevoir des loyers lourdement imposés pendant sa vie active. Le second : devoir gérer un bien locatif. Le démembrement de parts de sociétés civiles de placements immobilier (SCPI) permet de surmonter ces deux obstacles.Ces produits dits de pierre papier donnent accès à un parc immobilier diversifié, géré par une société spécialisée, et versent régulièrement des dividendes correspondant à votre quote-part des loyers. Le démembrement, quant à lui, permet d’acquérir la seule nue-propriété des SCPI en échange d’une décote sur le prix de part. Pendant toute la durée du démembrement, les loyers sont versés à un autre investisseur, l’usufruitier. En conséquence, le nu-propriétaire n’a pas d’impôt sur le revenu. Par ailleurs, le placement n’est alors pas taxable à l’impôt sur la fortune immobilière ! A l’issue de la période de démembrement, vous redevenez pleinement propriétaires des SCPI et vous en percevrez alors les fruits. La beauté de l’opération ? Acheter moins cher permet, pour un capital donné, d’acquérir davantage de parts, et ainsi de percevoir in fine plus de revenus.Dans une logique de préparation à la retraite, il faut faire coïncider la fin de la période de démembrement avec le moment où vous souhaiterez commencer à bénéficier de rentrées d’argent complémentaires. Une opération qui, en théorie, peut s’étager de trois à vingt ans. “En pratique, nous avons beaucoup de dossiers entre cinq et dix ans et dépassons rarement quinze ans”, rapporte Pierre Garin, directeur du pôle immobilier du courtier en ligne Linxea.Cinq SCPIUne ristourne qui croît avec le tempsLa ristourne sur le prix croît avec ce laps de temps. Par exemple, elle est de l’ordre de 20 % sur cinq ans et de 35 % sur dix ans, mais ces chiffres varient à la marge en fonction de chaque produit. “La décote est calculée en fonction du manque à gagner sur les loyers. Donc, plus une SCPI distribue, plus elle est importante”, explique Raphaël Oziel, conseiller en gestion de patrimoine et fondateur de La Boutique des Placements. Comptez ainsi 32 % pour Immorente, de Sofidy, et 36 % pour Vendôme Régions, de Norma Capital.Avant de se lancer, il faut toutefois bien mesurer ses besoins et ses moyens. En effet, l’argent est bloqué pendant toute la durée du démembrement. Il est très compliqué de déboucler une opération avant terme et sans pertes financières à la clé. Même en cas de décès, le démembrement perdure avec les héritiers ! “C’est pourquoi je recommande à mes clients de ne pas aller au-delà de dix ans ou de réaliser plusieurs investissements sur des durées différentes, surtout s’ils n’ont pas beaucoup de visibilité sur leurs besoins”, indique Raphaël Oziel. Même recommandation de prudence sur les montants : mieux vaut adopter une approche conservatrice et conserver des liquidités pour faire face à un imprévu.Deuxième conseil : optez pour des SCPI solides car vous restez exposé au risque de voir la valeur de part baisser dans les prochaines années. Dans ce cas de figure, l’opération perd beaucoup de son intérêt car la décote sera grignotée par la dépréciation de la SCPI. Or les prix de l’immobilier sont actuellement sous tension. Les produits diversifiés (qui acquièrent aussi bien des bureaux que des commerces ou des entrepôts), récents et en croissance seront les plus résilients dans les prochaines années car ils vont pouvoir acquérir des biens dans des conditions plus favorables. Le plus sûr consiste toutefois à composer un bouquet de plusieurs SCPI afin de diversifier votre placement.



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Author : Aurélie Fardeau

Publish date : 2023-11-16 06:56:33

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Israël – Hamas : le Conseil de sécurité de l’ONU appelle à des “pauses humanitaires”

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Faits essentielsDes “pauses humanitaires” réclamées par le Conseil de sécurité de l’ONUDes armes dans l’hôpital al-Chifa, selon TsahalBiden “relativement optimiste” sur la libération des otagesDes “pauses humanitaires” réclamées par le Conseil de sécurité de l’ONUSortant du silence pour la première fois depuis le début de la guerre entre Israël et le Hamas, le Conseil de sécurité de l’ONU a appelé mercredi 15 novembre à des “pauses et couloirs humanitaires étendus et urgents pendant un nombre de jours suffisants” pour permettre d’apporter une aide aux civils de la bande de Gaza, soulevant la question du nombre de jours qui serait “suffisant”.Ce texte qui a recueilli 12 voix pour et 3 abstentions (Etats-Unis, Royaume-Uni, Russie) est la première résolution adoptée par le Conseil depuis fin 2016 sur le dossier israélo-palestinien qui divise l’instance onusienne. Les bombardements israéliens ont fait plus de 11 000 morts depuis le 7 octobre, majoritairement des civils, parmi lesquels 4 710 enfants, selon le ministère de la Santé de Gaza, dirigé par le Hamas. Un bilan qu’aucune source indépendante n’est en mesure de vérifier.Des armes dans l’hôpital al-Chifa, selon Tsahal”Des bulldozers israéliens ont détruit certaines parties de l’entrée sud” de l’hôpital al-Chifa de Gaza, soupçonné selon elle de servir de site militaire au mouvement islamiste palestinien, a annoncé le Hamas dans un bref communiqué en arabe dans la nuit de mercredi à jeudi. Interrogée par l’AFP, l’armée israélienne a indiqué qu’une opération était toujours en cours sur le site.L’armée israélienne affirme avoir trouvé “des munitions, des armes et des équipements militaires” du Hamas dans cet hôpital, ce que le mouvement terroriste réfute. Elle a publié des images de ce qu’elle affirme être des armes, des grenades et d’autres équipements découverts à al-Chifa. L’AFP n’a pas été en mesure de vérifier de manière indépendante ces affirmations.L’armée israélienne “n’a trouvé ni armes ni équipement” militaire dans l’hôpital al-Chifa, assure le ministère de la Santé du Hamas, affirmant “ne pas autoriser” la présence d’armes dans ses établissements.Israël : le chef de l’opposition demande le départ de NetanyahouLe semblant d’union nationale à Israël commence à se fissurer. Le chef de l’opposition israélienne Yaïr Lapid a appelé mercredi soir au départ du Premier ministre Benyamin Netanyahou sans attendre la fin de l’opération militaire à Gaza. “Nous ne pouvons nous permettre de mener une longue campagne militaire avec un Premier ministre en lequel la population n’a plus aucune confiance”, a déclaré Lapid dans une interview à la chaîne israélienne N12.Otages israéliens : Biden “relativement optimiste”Le président américain Joe Biden s’est dit mercredi “relativement optimiste” quant à une prochaine libération des 240 otages détenus par le Hamas et a assuré avoir demandé à Israël d’être “extrêmement prudent” dans la conduite de ses opérations dans le principal hôpital de Gaza. “Je ne veux pas m’avancer car je ne sais pas ce qui s’est passé au cours des quatre dernières heures, mais nous avons bénéficié d’une grande coopération de la part des Qataris” (médiateur clef dans les négociations sur la libération des otages aux mains du Hamas), a-t-il déclaré lors d’une conférence de presse. Evoquant la “pause que les Israéliens ont acceptée”, il s’est ensuite interrompu et a dit : “Je vais m’arrêter. Mais je suis relativement optimiste”.Royaume-Uni : division du Labour sur IsraëlLe parti travailliste britannique voit les divisions internes s’accentuer au sujet du conflit entre Israël et le Hamas, une cinquantaine de ses députés ayant bravé mercredi une consigne de vote édictée par son chef, Keir Starmer, accusé dans ses rangs d’avoir une position trop pro israélienne. Alors qu’il avait appelé à défendre le principe de “pauses” humanitaires plutôt qu’un cessez-le-feu dans la bande de Gaza, 56 députés du Labour ont bravé sa consigne en votant un amendement en faveur d’un cessez-le-feu déposé par le parti indépendantiste écossais SNP. Trois membres de l’équipe dirigeante du parti ont également annoncé leur démission.”Israël commet des crimes de guerre” selon un ancien haut responsable américainL’ancien haut responsable du département d’Etat américain Josh Paul considère qu’Israël commet “des crimes de guerre à Gaza” et a fustigé lors d’un entretien mercredi avec l’AFP le manque de “critique” de la politique des Etats-Unis envers son allié. “La critique d’Israël est souvent considérée comme un sujet tabou dans la politique américaine, et surtout au Congrès”, affirme Josh Paul, directeur pendant 11 ans des relations publiques et parlementaires au bureau des affaires politico-militaires du département d’Etat. L’annonce de sa démission le mois dernier avait fait sensation, après qu’il ait critiqué la politique américaine de livraisons d’armes à certains pays, accusant des responsables politiques de fermer les yeux.



Source link : https://www.lexpress.fr/monde/proche-moyen-orient/israel-hamas-le-conseil-de-securite-de-lonu-appelle-a-des-pauses-humanitaires-PHOGEKJCDNDZLEQMQSD7R7PPZY/

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Publish date : 2023-11-16 06:24:50

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Dans les transports, le pari de l’hydrogène a-t-il un avenir ?

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Au mitan des années 2010, c’est un monde nouveau que Toyota voulait explorer avec sa berline Mirai au nom évocateur – il signifie “futur” en japonais. Un monde dans lequel les voitures rouleraient à l’hydrogène. Équipés d’une pile à combustible, ces véhicules électriques ne rejettent que de la vapeur d’eau et peuvent être rechargés en autant de temps qu’il en faut pour réaliser un plein d’essence. Moins d’une décennie plus tard, ces ambitions semblent s’être fracassées sur le mur du marché. Au salon automobile de Tokyo, il y a quelques jours, l’un des porte-parole du constructeur japonais a admis l’échec de cette première voiture à hydrogène. “Nous avons essayé la Mirai, sans succès”, a lâché Hiroki Nakajima, le directeur technique de Toyota, auprès du magazine britannique Autocar.Sans renoncer à une technologie dont il est toujours l’un des plus fervents défenseurs, le géant japonais dit vouloir concentrer ses efforts sur les véhicules utilitaires. Avant Toyota, un spécialiste de l’hydrogène avait mordu la poussière. Le français Hopium a été placé en redressement judiciaire, faute d’être parvenu à produire un seul de ses modèles de luxe. Côté demande, la métropole de Montpellier a renoncé à l’achat de bus à hydrogène en 2022, tandis qu’outre-Rhin, la Basse-Saxe délaisse les trains équipés de piles à combustible pour des raisons de coût. Des annonces qui sèment le doute. L’heure de l’hydrogène dans la mobilité a-t-elle déjà sonné ?”Ce sera comme l’essence et le diesel”Dans la banlieue de Lyon, les dirigeants de Symbio balaient l’hypothèse d’un revers de main. Propriété de Michelin, Forvia et Stellantis, la jeune entreprise poursuit sa montée en cadence. En 2026, elle compte produire 50 000 systèmes de piles à combustible par an, afin d’équiper en priorité des utilitaires. “Les volumes sont importants dans ce segment, ce qui permet de faire baisser les coûts. Les piles à combustible sont adaptées aux véhicules à destination des professionnels car la performance requise n’est pas suffisamment satisfaite par la batterie : ils doivent être dotés d’une autonomie élevée, et permettre une recharge rapide, sans réduction de charge utile”, justifie Christophe Schramm. Aux yeux du vice-président de Symbio en charge du marketing et de la stratégie, l’avenir est clair : “Les véhicules électriques à piles à combustible et à batteries sont complémentaires. Ce sera comme l’essence et le diesel.”A la tête de France Hydrogène, la structure qui fédère les membres du secteur, Valérie Bouillon-Delporte partage ce diagnostic. “15 à 30 % des usages ne peuvent pas être couverts par les batteries dans le domaine des utilitaires, d’où l’intérêt de l’hydrogène, précise la première vice-présidente de l’association. La technologie a aussi du sens dans le cas des camions et des bus utilisés sur de longues distances.” Aux yeux de cette figure emblématique du secteur en France, les transports apparaissent aussi comme un moyen pour les producteurs de ce précieux gaz – dans sa version décarbonée, bien sûr – “de dérisquer leurs investissements en se dirigeant vers des usages disponibles à court terme”.Un rendement moindreL’hydrogène et la mobilité semblent avoir donc tout du couple parfait. Mais les nuages d’incertitudes restent nombreux dans le ciel de leur relation. En tête, figure le sujet de l’approvisionnement en hydrogène. Pour décarboner véritablement les transports, autant miser sur de l’hydrogène décarboné : celui-ci doit donc être produit par électrolyse de l’eau grâce à de l’électricité issue des renouvelables – a minima avec du nucléaire. Or, cette production est très énergivore, ce qui devrait en faire une ressource rare et chère. D’autant que le transport de l’hydrogène reste une gageure. D’où l’intérêt de l’allouer à des secteurs dont la décarbonation ne pourra pas se faire sans son aide. C’est le cas de la chimie, déjà grosse consommatrice d’hydrogène “gris” – issu d’énergies fossiles – et de l’acier. Il pourra aussi être utile au transport maritime et aérien, puisqu’il entre dans la production de l’ammoniac et des carburants de synthèse.Autre point d’achoppement dans le cas des transports terrestres : le rendement d’une pile à combustible reste très en deçà des performances des batteries, dont l’autonomie et le temps de recharge s’améliorent par ailleurs très rapidement. “Quand on chiffre les pertes d’énergie dans les véhicules, on s’aperçoit que pour un modèle à batteries, elles sont de l’ordre de 5 % à la recharge. Malgré les pertes supplémentaires sous le capot, on arrive à un rendement de 77 %. Pour l’hydrogène, l’électrolyse représente 22 % des pertes d’énergie, auxquelles s’additionnent celles liées à la conversion de l’hydrogène en électricité dans la pile à combustible. Le rendement d’un tel véhicule n’atteint que 30 %”, calcule Diane Strauss. Et la directrice du bureau français de l’ONG Transport & Environment (T&E) de conclure que l’électrification des transports terrestres doit passer en priorité par les batteries. Pas sûr que cela ravisse les partisans de l’hydrogène.



Source link : https://www.lexpress.fr/economie/dans-les-transports-le-pari-de-lhydrogene-a-t-il-un-avenir-DFIC5MU2HVFGJDWZ6GU2L5ITJE/

Author : Julie Thoin-Bousquié

Publish date : 2023-11-16 04:53:20

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Polémique Meurice : Quand on est transgressif, il faut savoir viser juste, par Xavier Gorce

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C’est l’histoire d’une blague foireuse et, surtout, fautive sur le fond. Puis celle de l’emballement excessif qui l’a suivi. Et cet emballement est un révélateur de plus des lignes de fractures profondes de notre société, de son hystérisation, de la radicalisation des débats. Alors si la blague de Guillaume Meurice elle-même ne mérite pas autre chose que dédain, voire dégoût, l’ampleur de ce qu’elle a provoqué constitue un fait remarquable qu’il faut regarder de plus près pour comprendre de quoi il est question.D’abord qu’est-ce que la satire – dont se réclame Meurice ? Une critique sociale, sociétale, politique ultra-condensée, lapidaire, servie par une tonalité ironique qui vise à provoquer, si ce n’est le rire, au moins le sourire.Le type d’humour peut varier : absurde, grotesque, clownesque, pamphlétaire… En sketch, en texte ou en dessin. Il peut être de parti pris, politiquement orienté (il l’est souvent), contestable, mais pour que cela porte, il faut que le propos soit juste.Or c’est là que tout cloche dans la blague de Meurice. Tous les éléments de cette blague viennent se télescoper de façon catastrophique pour produire quelque chose qui n’est pas loin de la dégueulasserie intellectuelle.Je cite : “Netanyahou […] une sorte de nazi sans prépuce”.Qu’est-ce qui est invoqué ici ?La cible est le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou. On peut bien sûr attaquer le kleptocrate, qui conserve le pouvoir par toutes les alliances possibles même avec les pires franges de l’échiquier politique, qui s’assoit sur les principes démocratiques en tentant d’étouffer la justice, sa politique colonialiste en Cisjordanie… la liste est longue !”Gloubiboulga” pour un bon motMeurice, lui, le traite de nazi. C’est l’insulte suprême, le point Godwin que l’on peut parfois utiliser, mais avec précaution car c’est l’arme de destruction massive d’un débat.Mais dire que c’est un nazi juste après que des actes d’une barbarie absolue se soient déroulés le 7 octobre (qui, eux, revêtent exactement la même volonté d’anéantissement que la Shoah), c’est implicitement renverser complètement les rôles de façon abjecte et relativiser, voire trouver une justification, à l’horreur absolue.Ensuite, il est décrit comme sans prépuce. Ce qui le ramène à sa “nature” de juif par le sexe et la religion. C’est, d’une part, de l’essentialisation par le physique qui n’a pas grand chose à envier à l’usage des nez et doigts crochus dans la caricature antisémite. On se rappelle aussi la recherche d’enfants juifs pendant la guerre en les déculottant, la nudité dans les camps et toute les humiliations déshumanisantes auxquelles cette désignation par le prépuce, ou plutôt son absence, peut évoquer. D’autre part, parler de prépuce fait encore l’amalgame entre politique, religieux, identité… Rappelons que tout juif n’est pas israélien, que tout israélien n’est pas juif, que tout juif n’est pas religieux, ni circoncis etc…Meurice fait un gloubiboulga de tout ça pour un bon mot intrépide qui unit les contraires (nazi-prépuce). Comme un gamin qui dit pipi-caca à l’école. Et comme un gamin, il s’est fait taper sur les doigts.Pour sa défense, il invoque l’esprit Charlie et se dit transgressif et outrancier : “C’est mon boulot”. Bon, la transgression quand on fait de l’humour de gauche pour un public de gauche, ça demeure un concept assez relatif.Pour l’esprit Charlie, on peut s’en revendiquer mais tout dépend ce que l’on met dedans. Et pour Riss, son directeur, c’est vite vu : “L’esprit Charlie a bon dos : ce n’est pas une poubelle que l’on sort pour y jeter ses cochonnerie”. Fin du sketchJe n’ai rien contre la transgression et l’outrance, bien au contraire. En dessin satirique, je suis fan de Reiser, Vuillemin. Desproges bien sûr, et bien d’autres qui poussent assez loin l’humour “incorrect”. Mais c’est comme en balistique (c’est de saison) : la puissance, c’est bien, c’est efficace. Mais il faut que la visée soit bonne. Sinon on arrive très très loin de la cible.*Xavier Gorce est dessinateur de presse et collaborateur régulier pour Le Point.



Source link : https://www.lexpress.fr/idees-et-debats/polemique-meurice-quand-on-est-transgressif-il-faut-savoir-viser-juste-par-xavier-gorce-VPC5H2KSONEUBHWDOQ7UTUFUUU/

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Publish date : 2023-11-16 04:57:24

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Sujets tabous et rivalités : dans la tête des salariés français à la machine à café

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Ça passe ou ça casse. Lieu de socialisation privilégié, l’entreprise est un microcosme dans lequel se font et se défont les relations, où des amitiés durables naissent, où les sujets de conversation quotidiens favorisent des complicités – et des dissensions – plus ou moins fortes entre collègues. C’est en tout cas ce que montrent les résultats de l’étude inédite de l’Ifop et Flashs pour le site Compte-pro.com publiée ce jeudi 16 novembre.Menée au mois d’octobre 2023 auprès de 948 salariés du secteur privé et public, cette enquête montre que la faculté de nouer des relations privilégiées avec ses collègues revêt une importance majeure pour nombre d’entre nous. Si ces rapports permettent de faire oublier la pénibilité de certaines tâches, ils peuvent toutefois susciter jalousies, rivalités et divisions.Questions qui fâchentCertains sujets de conversation font en effet l’objet de profonds désaccords voire de malaises. C’est le cas de celui sur la rémunération, perçu pour 68 % des salariés et 75 % des managers comme un tabou. Par ailleurs, plus l’âge des sondés est élevé plus la question semble poser problème. Et ce, peu importe le niveau d’éducation : 51 % des 18-29 ans, 71 % des 30-39 ans et 77 % des plus de 60 ans n’apprécient pas de s’épancher sur ce point.Juste derrière les salaires, la question des relations sentimentales et sexuelles entre collègues est jugée dérangeante pour 52 % des personnes interrogées. Les sujets relatifs à la religion, la laïcité, l’immigration et plus récemment, le conflit israélo-palestinien sont également pour près d’une personne questionnée sur deux considérés comme source de conflits. D’autres thématiques, comme le racisme, le genre ou les violences policières ont également tendance à provoquer des tensions entre collaborateurs.Dans un genre plus léger, les “small talks” ces conversations informelles que vous avez souvent (quasi tous les jours) avec des collègues sont aussi à l’origine de frictions, surtout lorsqu’elles tournent autour de la machine à café, de l’ascenseur et du chauffage. À côté de ces débats souvent stériles, certains salariés ne se privent guère d’alimenter les potins et de critiquer tous azimuts la hiérarchie et les collègues. Entre six et sept employés sur dix se plaisent à aborder ces sujets pour le meilleur et… pour le pire !



Source link : https://www.lexpress.fr/economie/emploi/management/sujets-tabous-et-rivalites-dans-la-tete-des-salaries-francais-a-la-machine-a-cafe-K3KGDBFWXVGDJNFV4MKEESDLDU/

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Publish date : 2023-11-16 05:00:00

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Expéditions polaires : la France peut-elle peser de nouveau ?

Expéditions polaires : la France peut-elle peser de nouveau ?




Dans cet épisode de La Loupe, Valentin Ehkirch, Baptiste Langlois et Erwan Bruckert, journalistes à L’Express, racontent comment la France espère réinvestir les terres polaires, après des années de sous-financement.RETROUVEZ TOUS LES EPISODES DE LA LOUPEEcoutez cet épisode et abonnez-vous à La Loupe sur Apple Podcasts, Spotify, Deezer, Google Podcasts, Podcast Addict et Amazon Music.Inscrivez-vous à notre newsletter.L’équipe : Charlotte Baris (présentation), Mathias Penguilly (écriture), Léa Bertrand (montage) et Jules Krot (réalisation).Crédits : BFMTVMusique et habillage : Emmanuel Herschon/Studio TorrentCrédits image : Olivier MORIN/AFPLogo : Anne-Laure Chapelain/Benjamin ChazalComment écouter un podcast ? Suivez le guide.Charlotte Baris : Ces derniers temps, l’emploi du temps diplomatique du président est particulièrement chargé. Tenez, prenons la fin de semaine dernière.Jeudi 9 novembre à 10 heures : organisation d’une conférence humanitaire pour Gaza. 14 heures : rencontre avec plusieurs représentants de chefs d’Etat du Caucase, notamment Nikol Pachinian, Premier ministre arménien. 20 heures : dîner avec des chefs d’Etat et des directeurs d’organisations internationales venus à Paris pour le forum sur la paix.Et c’est tout aussi rempli le lendemain, vendredi 10 novembre. 9h30 : discours d’ouverture dudit forum. Midi : déjeuner avec le Premier ministre de la Norvège. 16 heures : participation au cinquième sommet contre le terrorisme numérique avec Jacinda Ardern, ancienne Première ministre de Nouvelle-Zélande.Et au milieu de tout ça, il y a un autre évènement important que vous avez peut-être raté. Le président de la République a également prononcé un discours au Museum d’Histoire Naturelle de Paris pour lancer “l’appel de Paris sur les pôles et les glaciers”.Pour aller plus loinSous les glaciers, des terres neuves à sanctuariser ?Au chevet de l’Adamello, le plus grand glacier des Alpes italiennesDans les Pyrénées, les glaciers déposent le bilan



Source link : https://www.lexpress.fr/podcasts/laloupe/emmanuel-macron-peut-il-replacer-la-france-au-centre-du-jeu-polaire-XM2GN4SHWBGPDILUTCO34BJ2A4/

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Publish date : 2023-11-16 04:44:15

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Sommet Xi-Biden : le fentanyl, la drogue qui empoisonne les relations entre les deux puissances

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La rencontre a été minutieusement préparée pendant des mois. Chaque sujet sur la table des discussions, soigneusement choisi. Ce n’est que la deuxième fois que Joe Biden et Xi Jinping se rencontrent avec leurs casquettes de dirigeants. Quatre heures de discussions, mercredi 15 novembre, à l’occasion du sommet de la Coopération économique pour l’Asie-Pacifique (Apec), à San Francisco. Si la géopolitique sera évidemment au cœur des débats, les questions commerciales seront aussi au menu alors que le climat entre la Chine et les Etats-Unis est glacial. Au cours des dernières années, une succession de batailles douanières, de sanctions et contre-sanctions et de listes noires d’entreprises et de personnalités pourrit les relations entre les deux pays. La tech, et notamment le secteur des semi-conducteurs, a été au centre de cette guerre commerciale et économique. Mais, depuis quelques mois, un autre sujet s’est imposé : le fentanyl, cette puissante drogue de synthèse, très peu chère et très addictive, qui fait des ravages dans les villes américaines. Rien que l’an passé, sur les 110 000 victimes d’overdose aux Etats-Unis, près des deux tiers l’ont été à cause du fentanyl. Cette hécatombe s’est invitée dans la course à la Maison-Blanche, alors que Joe Biden a promis de s’attaquer à toute la chaîne de production de ces petites pilules colorées.Le rapport avec la Chine ? La totalité des molécules utilisées pour fabriquer cette drogue de synthèse est fabriquée en Chine. Déjà, en 2020, dans un rapport aujourd’hui déclassifié, la puissante DEA (Drug Enforcement Administration) détaillait avec minutie les canaux d’approvisionnement et de fabrication du fentanyl. Les narcotrafiquants mexicains qui dominent le marché se “sourcent” en Chine via d’opaques circuits où les paiements se font en cryptomonnaies, puis fabriquent les pilules dans des laboratoires clandestins, notamment dans les Etats mexicains de Sinaloa et de Jalisco, avant d’inonder le marché américain. Un commerce encore plus profitable que celui de l’héroïne : d’après des données de la justice américaine, 1 kilo de principes actifs chinois coûte aux environs de 800 dollars et permet de fabriquer environ 415 000 pilules. Lesquelles sont vendues dans les rues américaines à près de 3 dollars l’unité…Depuis des mois, l’Administration américaine tente de convaincre Pékin de limiter les livraisons des fameuses molécules. En août dernier, lors de sa visite en Chine, Gina Raimondo, la secrétaire au Commerce américaine, avait haussé le ton. Au cours de l’été, huit entreprises chinoises qui tentaient d’exporter vers les Etats-Unis des litres de ces précurseurs chimiques ont été rattrapées par la justice américaine. Et, début octobre, 28 personnes et entreprises chinoises directement impliquées dans le commerce du fentanyl ont été placées sur la liste noire du Trésor américain et donc soumises à des sanctions économiques. D’après les informations de Bloomberg relayées par le Financial Times, Pékin pourrait faire un geste lors de la rencontre entre les deux dirigeants. Les mauvaises langues, elles, pointent que la Chine a tout à gagner à affaiblir la société américaine. Une nouvelle facette du conflit sino-américain.



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Author : Béatrice Mathieu

Publish date : 2023-11-15 04:35:00

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